Avant la rentrée, le manque de chauffeurs de bus scolaires inquiète les parents

Des élèves débutent une épreuve dans le cadre des épreuves du baccalauréat au Lycée technique Diderot (lycée technique) à Paris, le 11 mai 2022. (AFP)
Des élèves débutent une épreuve dans le cadre des épreuves du baccalauréat au Lycée technique Diderot (lycée technique) à Paris, le 11 mai 2022. (AFP)
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Publié le Vendredi 19 août 2022

Avant la rentrée, le manque de chauffeurs de bus scolaires inquiète les parents

  • Chaque année, environ 1,2 million d'élèves rejoignent leur école, collège ou lycée grâce à un bus scolaire, selon l'Association des régions de France (ARF)
  • Avec un manque de chauffeurs de bus estimé à 10% avant la rentrée, la situation dans la région Grand Est est pourtant parmi les plus critiques de France

PARIS: A la rentrée, des élèves resteront-ils au bord de la route ? A cause d'une pénurie de chauffeurs de bus scolaires, certains parents ne savent pas si la desserte des écoles sera bien assurée, même si les collectivités se veulent rassurantes.

Chaque année, environ 1,2 million d'élèves rejoignent leur école, collège ou lycée grâce à un bus scolaire, selon des chiffres communiqués à l'AFP par l'Association des régions de France (ARF).

Mais cette année, un mois avant la rentrée, les organisations patronales des transports scolaires allument leurs feux de détresse: il manque 8 000 chauffeurs à l'appel, selon la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).

Si le manque de chauffeurs "a toujours existé ces dernières années", rappellent les régions de France, chargées du transport scolaire, la pénurie n'a jamais été aussi importante: "L'an dernier, les syndicats avaient annoncé une pénurie de 5 000 conducteurs", indique l'ARF.

La pénurie, "on ne la découvre pas maintenant", dit à l'AFP Patrick Salaün, président de l'Unaape (Union nationale des associations autonomes de parents d'élèves). Mais il souligne que "c'est la première année où les parents sont prévenus dès le mois de juin".

La Peep, autre association de parents d'élèves, craint de son côté que le tracé des lignes de bus scolaires ne soit pas encore défini. "Les parents sont partis en vacances avec leurs inquiétudes et aucune réponse" des collectivités, dénonce son vice-président Laurent Zameczkowski.

"Il est hors de question que les parents doivent subir les conséquences" du manque de chauffeurs, juge-t-il, "c'est un service public qui se doit d'être assuré".

Mais réduira-t-on le nombre de dessertes à la rentrée ? "On n'en est pas à ce niveau-là", rassure Véronique Guillotin, sénatrice (Parti radical) de Meurthe-et-Moselle, qui avait interpellé fin juillet le gouvernement à ce sujet.

Avec un manque de chauffeurs de bus estimé à 10% avant la rentrée, la situation dans la région Grand Est est pourtant parmi les plus critiques de France.

Covid-19, horaires fractionnés, faibles salaires... Les raisons de la pénurie de chauffeurs de bus scolaires

Loin d'être nouvelle, la pénurie de chauffeurs de cars de ramassage scolaire s'est aggravée avec l'épidémie de Covid-19 et les confinements successifs qui ont fortement dégradé l'activité et ont éloigné de l'emploi de nombreux conducteurs, peu enclins à revenir vu la faiblesse des salaires et les horaires fractionnés.

Pour les organisations patronales du secteur, il manquerait environ 8 000 chauffeurs en vue de la rentrée scolaire. Patrice Clos, secrétaire général de FO-Transports, avance lui un chiffre deux fois plus important.

"Il y aura forcément des lignes qui ne pourront pas être assurées", prévient Jean-Marc Rivera, délégué général de l'OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens), l'une des organisations patronales du secteur.

Les raisons de cette pénurie sont évidentes d'après lui: "on est pleinement dans les conséquences de la crise sanitaire". Avec la mise à l'arrêt de l'activité, les chauffeurs se sont tournés vers d'autres métiers et "quand il a fallu repartir, tous les conducteurs ne sont pas revenus à leur emploi initial".

Patrice Clos souligne la responsabilité des autorités organisatrices, souvent les régions, qui passent "des appels d'offre au moins-disant". "Donc on se retrouve avec des chauffeurs payés au Smic alors qu'ils font une amplitude horaire de 12 ou 13 heures pour quatre heures de travail effectif et gagnent 800 euros par mois", dénonce-t-il.

Il demande "des appels d'offre corrects" pour assurer une rémunération décente et "des entrées (à l'école) en décalé, pour des plages horaires de travail plus longues le matin et le soir".

Recours aux anciens militaires 

Chez Keolis, l'un des plus gros acteurs du secteur, début juin on recherchait toujours 1.000 chauffeurs de bus pour la rentrée.

L'entreprise, filiale de la SNCF, tente de recruter des nouveaux profils avec des promotions 100% féminines ou en embauchant des réfugiés grâce à des partenariats noués avec des associations.

Mais Keolis mise surtout sur des profils historiquement pourvoyeurs de main d’œuvre comme les seniors et les anciens militaires.

"On en recrutait 100 par an avant mais c'est un partenariat qui s'est un peu essoufflé", explique Constance Bussereau, responsable recrutement du groupe. Les anciens militaires "sont souvent détenteurs du permis D et donc des profils naturels", indique-t-elle.

Jean-Marc Rivera suggère aussi de faciliter les règles entourant le cumul emploi-retraite pour favoriser l'emploi des seniors. Par exemple, autoriser les jeunes retraités à reprendre une activité dans l'entreprise qu'ils viennent de quitter, ce qui est actuellement interdit.

Il propose aussi de "favoriser le cumul des droits au chômage avec une activité" de chauffeur car souvent, "travailler à temps partiel c'est vous faire perdre vos droits".

Les organisations patronales et le ministère des Transports se sont réunis en juillet pour trouver des solutions à cette pénurie et doivent se revoir fin août pour avancer des solutions.

«Plusieurs tournées»

Selon Mme Guillotin, "l'attrait du Luxembourg fait qu'on a plus de mal à garder certains salariés", dont des chauffeurs de bus.

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt a, entre autres, promis de renforcer la formation dans le secteur et évoqué la possibilité qu'un même chauffeur fasse "plusieurs tournées de ramassage scolaire" afin de transformer son contrat en temps complet.

Il doit se réunir à ce sujet avec ses collègues de l'Education nationale, Pap Ndiaye, et des Transports, Clément Beaune, a indiqué l'entourage de M. Ndiaye.

Mais dans des départements comme la Moselle, ces tournées prolongées se feront au détriment d'arrêts dans certains hameaux ou lieux-dits, qui imposent au chauffeur un détour sur la route de l'école, explique Christelle Carron, présidente de la Peep en Moselle.

"Des parents vont devoir prendre la voiture pour déposer leurs enfants là où les bus passent", regrette-t-elle.

Autre crainte avancée par Patrick Salaün: l'annulation des sorties scolaires. Avec un nombre limité de chauffeurs, difficile d'aller à la piscine ou au musée pendant les heures de cours. "Les communes préfèrent assurer l'aller-retour à l'école plutôt que les déplacements en autocar", résume-t-il.

Ces solutions, Michaël Quernez, vice-président de la région Bretagne chargé des transports, les assume. Dans sa région, il indique devoir "privilégier les transports scolaires" face aux sorties, tout en "réorganis(ant) les circuits, ce qui donne des horaires de trajets un peu plus longs", et des horaires moins fractionnés pour les chauffeurs de bus.

En dépit des 500 postes non pourvus en Bretagne, "on part sur une rentrée classique", rassure M. Quernez.

Mêmes signaux en Occitanie, où "tout est mis en œuvre pour que la rentrée se déroule dans des conditions normales", indique dans un communiqué la présidente du conseil régional, Carole Delga.

Reste la possibilité de repenser la desserte scolaire avec les autres transports en commun. "On peut aussi faire en sorte que les élèves aillent à l'école en TER, à défaut de proposer des cars", suggère M. Quernez.


France: une galerie du Louvre fermée au public en raison d'une «fragilité» de l'édifice

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables. (AFP)
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  • Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde
  • A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi

PARIS: Une des galeries du musée du Louvre à Paris sera fermée au public "par mesure de précaution" après qu'un audit a révélé la "particulière fragilité" de certaines poutres d'une des ailes du bâtiment, a annoncé lundi le musée dans un communiqué.

Abritant neuf salles dédiées à la céramique grecque antique, la galerie Campana sera fermée le temps que des "investigations" soient menées "sur la particulière fragilité de certaines poutres portant les planchers du deuxième étage de l'aile sud" du quadrilatère Sully, qui enserre la cour carrée du Louvre.

Il s'agit "d'évolutions récentes et imprévisibles", assure le musée le plus visité au monde. Contacté par l'AFP, un porte-parole de l'établissement n'a pas pu préciser quand cette décision prendrait effet ni pour combien de temps.

A l'appui de sa décision, le musée invoque les conclusions d'un rapport d'un bureau d'études techniques qui lui a été remis vendredi. Et assure avoir "immédiatement lancé une campagne complémentaire d'investigations" afin de déterminer les causes de la fragilité identifiée.

La galerie Campana est située sur la même aile sud du Louvre où un commando de malfaiteurs a réussi à s'introduire le 19 octobre, dérobant huit joyaux de la Couronne d'une valeur estimée à 88 millions d'euros. Les bijoux restent aujourd'hui introuvables.

En janvier 2025, la présidente du Louvre Laurence des Cars, sous pression depuis ce casse spectaculaire, avait alerté le ministère de la Culture de l'état de grande vétusté du musée parisien, évoquant notamment "la multiplication d'avaries dans des espaces parfois très dégradés".

Peu après cette alerte, le président Emmanuel Macron avait annoncé le lancement d'un vaste chantier de rénovation et de modernisation du Louvre, centré notamment sur le quadrilatère Sully. Des travaux initialement estimés à quelque 800 millions d'euros, et revus à la hausse dans un récent rapport de la Cour des comptes qui a évoqué au moins 1,15 milliard d'euros.


Grenoble: l'adolescent blessé par balles toujours dans le coma

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué. (AFP)
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  • Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012
  • L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet

GRENOBLE: L'adolescent atteint dimanche par trois balles près d'un point de vente de drogue à Grenoble est toujours dans le coma avec un pronostic vital engagé et ses agresseurs en fuite, a indiqué lundi le parquet.

Le garçon, dont l'identité "n'est toujours pas certaine à cette heure", pourrait être "un mineur de presque 14 ans né en Algérie en décembre 2011", connu dans les fichiers de police sous "diverses identités" pour trafic de stupéfiants en région parisienne et à Grenoble, a indiqué le parquet de Grenoble dans un communiqué.

Le parquet avait indiqué dimanche, dans un premier temps, que le mineur était âgé de 12 ans, né en décembre 2012.

L'adolescent a été atteint de 3 balles, une dans le dos et deux dans les jambes et se trouvait en arrêt cardio-respiratoire lors de l'arrivée des secours: "il est toujours dans le coma et son pronostic vital reste engagé", précise le parquet.

Le drame s'est déroulé dimanche vers 3H00 du matin près d'un point de vente de drogue du quartier Chorier-Berriat, dans l'ouest de la capitale iséroise. Neuf étuis de balles de 9 mm avaient été retrouvés sur place. "Le ou les auteurs des tirs n'ont pas été interpellés à cette heure", précise le communiqué.

Le mineur faisait l'objet d'une convocation devant le tribunal pour enfants de Grenoble le 10 décembre 2025, après avoir été contrôlé en possession de cannabis et de cocaïne sur un point de deal connu, situé près du lieu où il a été blessé dimanche, selon la même source.

Il avait à plusieurs reprises fugué du foyer où il était hébergé, a-t-on ajouté.

Un homme se présentant comme son grand frère, également connu de la police sous plusieurs alias, s'est présenté à l'hôpital où il a été transporté, indique également le parquet.


Macron reçoit Zelensky en vue d'un accord d'armement «historique» pour défendre le ciel ukrainien

Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine. (AFP)
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  • Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev
  • Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe"

VELIZY-VILLACOUBLAY: Emmanuel Macron a accueilli lundi matin Volodymyr Zelensky sur la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, avant la signature d'un accord d'armement qualifié d'"historique" par le président ukrainien pour "renforcer" l'aviation de combat et la défense aérienne de l'Ukraine.

Les industriels vont notamment présenter au dirigeant du pays en guerre depuis 2022 avec la Russie l'avion de combat français Rafale et son armement, le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération, ainsi que plusieurs systèmes de drones. Une "lettre d'intention", dont la teneur précise n'a pas été dévoilée, doit ensuite être signée.

Dimanche, sur le réseau X, Volodymyr Zelensky a évoqué "un accord historique" qui prévoit "un renforcement significatif" de l'"aviation de combat, de la défense aérienne, et d'autres équipements de défense" de Kiev.

Il s'agit selon la présidence française de "mettre l'excellence française en matière d'industrie d'armement au service de la défense de l'Ukraine" et de "permettre d'acquérir les systèmes qui lui sont nécessaires pour répondre à l'agression russe".

L'Elysée a notamment évoqué "la défense du ciel ukrainien", alors que le président ukrainien a renouvelé samedi son appel pour obtenir davantage de systèmes de défense aérienne, au lendemain de nouvelles frappes russes massives contre son pays. Dans la nuit de dimanche a lundi, d'autres frappes ont tué au moins trois personnes dans la région de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, selon les autorités locales.

Cette neuvième visite du dirigeant ukrainien en France depuis le début de l'invasion russe en février 2022 intervient alors que la situation sur le front est compliquée pour son pays, à l'orée de l'hiver. Et que l'Ukraine est ébranlée par un scandale de corruption ayant poussé deux ministres à la démission et forcé Volodymyr Zelensky à prendre des sanctions contre l'un de ses proches.

"Sur les sujets de la corruption, il faut être extraordinairement vigilant. On l'est et on l'est en particulier dans ce processus d'adhésion à l'Union européenne" entamé par l'Ukraine, a rappelé samedi le ministre délégué chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, sur la chaîne LCI.

Volodymyr Zelensky a déjà signé le mois dernier une lettre d'intention en vue d'acquérir 100 à 150 avions de chasse suédois Gripen, une manière d'afficher un tournant par rapport aux cessions d'armements par les pays occidentaux alliés et de planifier le renforcement à long terme de la défense ukrainienne après l'issue du conflit.

La France a déjà livré des chasseurs Mirage à Kiev, mais il n'avait jusqu'ici pas été question de voir l'Ukraine se doter du Rafale, fleuron de l'aviation de combat français.

Le système de défense anti-aérienne SAMP-T de nouvelle génération qui sera aussi présenté au dirigeant ukrainien doit être livré à la France à partir de 2027 et dispose de capacités d'interception étendues contre les missiles par rapport au SAMP-T, dont un exemplaire est déployé en Ukraine.

"Force multinationale" 

Après cette visite à Villacoublay, au sud-ouest de Paris, les deux dirigeants participeront dans l'après-midi à l'Elysée à un "forum drones franco-ukrainien".

Kiev entend utiliser cette année plus de 4,5 millions de drones, qui sont responsables de 70% des destructions de matériels ennemis sur le front. Le pays a développé pour cela un agile réseau de production. L'Ukraine utilise également des drones pour abattre les drones Shahed lancés chaque nuit contre elle.

Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky se rendront par ailleurs au mont Valérien, à l'ouest de Paris, visiter l'état-major de la "force multinationale Ukraine" que Paris et Londres préparent pour qu'elle puisse être déployée dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu et des "garanties de sécurité" à fournir à Kiev.

Mis en place par la "coalition de volontaires", à laquelle participent, selon l'Elysée, 35 pays en incluant l'Ukraine, cet état-major "fonctionne" et est "dès à présent" capable "de déployer une force dès le lendemain d'un cessez-le-feu", assure-t-on côté français.

Les garanties de sécurité envisagées pour l'Ukraine, échafaudées depuis des mois par cette coalition, comprennent un soutien à l'armée de Kiev et des volets terrestre, maritime et aérien. Mais leur mise en œuvre reste conditionnée à un très hypothétique arrêt des combats.