Bella Hadid affirme avoir perdu des contrats pour son soutien à la Palestine 

Dans une interview avec l'acteur égypto-américain Ramy Youssef pour le magazine GQ, la mannequin de 25 ans a parlé de son héritage arabo-musulman (Photo, Instagram @Bellahadid).
Dans une interview avec l'acteur égypto-américain Ramy Youssef pour le magazine GQ, la mannequin de 25 ans a parlé de son héritage arabo-musulman (Photo, Instagram @Bellahadid).
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Bella Hadid affirme avoir perdu des contrats pour son soutien à la Palestine 

  • La jeune femme dit regretter d’avoir été privée de ses racines palestiniennes
  • «Tellement d'entreprises ont cessé de travailler avec moi»

PARIS : Au cours des dernières années, Bella Hadid a de plus en plus exprimé son soutien à la Palestine, le pays où son père, Mohamed Hadid, est né. 

Se positionnant ouvertement contre l’état israélien, la jeune fille est devenue la cible d’attaques médiatiques acharnées.

"J'ai cette angoisse écrasante de ne pas dire la bonne chose et de ne pas être ce que tout le monde a besoin que je sois à tout moment", a déclaré Hadid en haut de sa nouvelle interview avec le podcast The Rep de Noor Tagouri. 

« Mais j'ai aussi réalisé que j'avais fait assez de recherches, je connais assez ma famille, je connais assez ma propre histoire. Et cela devrait suffire. »

Le mannequin est depuis longtemps une fervente militante de la cause Palestinienne. Dans un post Instagram de juin, elle a réaffirmé son engagement à se battre pour la Palestine, en écrivant : « Je ne permettrai jamais à personne d'oublier notre belle Palestine, ou notre beau peuple.»

L'activisme de Hadid s'est intensifié au cours de ces deux dernières années. Sur Instagram, elle a partagé une lettre contre l'apartheid israélien. Elle a également relayé des photos et des vidéos de violences perpétrées par les Forces israéliennes à l’encontre de civils. 

En mars, elle et sa sœur, Gigi Hadid, ont annoncé qu'elles feraient don de leurs chèques de la Fashion Week à des organisations fournissant de l'aide à l’Ukraine et à la Palestine.

La modèle, qui aspire aujourd’hui à une carrière d’actrice, affirme que son activisme lui a coûté. «Tant d'entreprises ont cessé de travailler avec moi », a déclaré le mannequin « et j'ai des amis qui m'ont complètement abandonné. »

Cette dernière a par ailleurs été accusée d'antisémitisme par le compte Twitter officiel d'Israël après avoir assisté à une marche pro-palestinienne à la suite d'une frappe aérienne à Gaza. 

À l'époque, Hadid avait appelé à la fin de la colonisation israélienne et de l'occupation militaire de son pays d’origine. 

Peu de temps après, Bella Hadid, sa sœur Gigi, et la chanteuse d’origine albanaise Dua Lipa, se sont vues accordées une page entière dans le New York Times les accusant d'antisémitisme pour avoir ouvertement soutenu la Palestine. 

Hadid a qualifié cet article de « décevant », ajoutant « quand je parle de la Palestine, je suis étiquetée comme quelqu’un que je ne suis pas. »

Bella et son père Mohamed Hadid ont également ouvertement dénoncé la responsabilité du gouvernement israélien en ce qui concerne le meurtre de la journaliste d'Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, lors d'un échange de tirs à Jénine entre les troupes de Tsahal et des hommes armés palestiniens. 

Arrachée à ses racines

Hadid a confié lors d’un entretien qu'elle avait réalisé que le public n'acceptait pas nécessairement son identité de femme palestinienne. 

Le mannequin a expliqué avoir grandi à Santa Barbara aux États-Unis, où elle était généralement la « seule fille d’origine arabe de sa classe »  et a été sujette à des « injures racistes » à l'adolescence. 

La jeune femme dit également regretter d’avoir été privée de ses racines palestiniennes « pendant si longtemps, cette partie de moi m'a manqué, et cela m'a rendu vraiment, vraiment triste et solitaire. »

Bella Hadid a expliqué qu’après le divorce de ses parents, elle a vécu avec sa mère en Californie où elle n'était pas autorisée à « vivre dans une culture musulmane ». 

Dans une interview avec l'acteur égypto-américain Ramy Youssef pour le magazine GQ, la mannequin de 25 ans a parlé de son héritage arabo-musulman. 

Sur le plateau de la troisième saison de la série à succès Hulu, Ramy, Bella raconte avoir  pleuré après avoir été surprise par un t-shirt "Free Palestine" de l'équipe. « J'étais très émue », se souvient-elle. « En grandissant et en étant arabe, c'était la première fois que je me trouvais avec des personnes partageant les mêmes idées. J'ai pu me voir. » raconte la jeune femme. 

En effet, son amitié avec la star de Ramy, Ramy Youssef, a conduit à une exploration plus approfondie de sa foi : « Il y a eu une fois où Ramy est venu pendant le Ramadan et m'a permis de prier avec lui - et ce fut l'un des plus beaux moments de ma vie d'adulte. »


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
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  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
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  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
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  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

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La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.