Otan: La Suède et la Finlande réaffirment leur engagement contre le «terrorisme», selon Ankara

Le porte-parole présidentiel turc Ibrahim Kalin donne une conférence de presse à Ankara, le 25 mai 2022 (Photo, AFP).
Le porte-parole présidentiel turc Ibrahim Kalin donne une conférence de presse à Ankara, le 25 mai 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 27 août 2022

Otan: La Suède et la Finlande réaffirment leur engagement contre le «terrorisme», selon Ankara

  • La Turquie, membre de l'Alliance atlantique accuse les deux pays de protéger des combattants kurdes du PKK
  • Ankara a dès le lendemain formulé aux deux pays des demandes d'extradition pour 33 personnes

ISTANBUL: La Suède et la Finlande ont réaffirmé vendredi leur engagement à combattre le "terrorisme", a indiqué la Turquie à l'issue d'une rencontre en Finlande entre des représentants turcs, suédois et finlandais à propos de l'adhésion à l'Otan des deux pays nordiques, bloquée pour l'heure par Ankara.

"La Finlande et la Suède ont réitéré leur engagement, consigné dans le mémorandum trilatéral [signé fin juin, NDLR], à faire preuve d'une solidarité et d'une coopération totales avec la Turquie dans la lutte contre toutes les formes et manifestations de terrorisme", indique le communiqué publié par le bureau du porte-parole de la présidence turque.

Une nouvelle rencontre tripartite doit se tenir "à l'automne", a indiqué le ministère finlandais des Affaires étrangères à l'issue de la première réunion tenue vendredi près d'Helsinki.

Depuis mi-mai, la Turquie, membre de l'Alliance atlantique, bloque ce processus, accusant les deux pays de protéger des combattants kurdes du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) et des Unités de protection du peuple (YPG), considérés comme terroristes par Ankara.

Fin juin, les ministres turc, suédois et finlandais des Affaires étrangères ont toutefois signé un mémorandum ouvrant l'accès des deux nations nordiques à l'Otan.

La Turquie a dès le lendemain formulé aux deux pays des demandes d'extradition pour 33 personnes, la plupart considérées comme "terroristes" par Ankara, avant que le président turc Recep Tayyip Erdogan n'évoque dans la foulée une "promesse faite par la Suède" concernant l'extradition de "73 terroristes".

Le mémorandum signé fin juin indique seulement que "la Finlande et la Suède répondront aux demandes d'extraditions" formulées par Ankara, sans mention d'aucun chiffre.

"Il a été convenu d'intensifier la coopération au niveau technique entre les institutions concernées afin de réaliser des progrès", a affirmé vendredi la présidence turque.

"Aucun nouveau problème n'a été soulevé lors des négociations", a déclaré Jukka Salovaara, le chef de la délégation finlandaise.

"Je crois que toutes les parties sentent que les discussions ont approfondi leur compréhension d'un certain nombre de dossiers", a-t-il dit à la télévision finlandaise Yle après la rencontre.

Stockholm a fait savoir de son côté que la rencontre avait été l'occasion de discuter des formalités de l'accord de Madrid et de sa mise en œuvre.

La semaine dernière, Ankara a exprimé son impatience, exhortant la Suède à extrader des "terroristes".

"S'ils pensent pouvoir faire croire à la Turquie qu'ils ont tenu leurs promesses en extradant des criminels de droit commun, ils se trompent", a déclaré le ministre turc de la Justice Bekir Bozdag, après l'annonce d'une première extradition.

Cette dernière concernait un homme identifié comme Okan Kale, condamné en Turquie pour des fraudes à la carte bancaire.

À ce jour, 23 États membres de l'Otan - sur trente - ont ratifié la demande d'adhésion des deux pays nordiques. Parmi les sept pays restants - Espagne, Portugal, Grèce, Slovaquie, République tchèque, Hongrie et Turquie - seul cette dernière a exprimé une opposition.

Stockholm et Helsinki ont renoncé à leur traditionnelle politique de rester en dehors des alliances militaires en annonçant leur souhait de rejoindre l'Otan après l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février.


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com