Riyad: La France de retour au festival de la fauconnerie 

La propriétaire strasbourgeoise de SB Falcon Sandra Boehm lors du festival de fauconnerie à Riyad (Photo, Twitter: @ludovic_pouille).
La propriétaire strasbourgeoise de SB Falcon Sandra Boehm lors du festival de fauconnerie à Riyad (Photo, Twitter: @ludovic_pouille).
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Riyad: La France de retour au festival de la fauconnerie 

  • Les passionnés de fauconnerie font preuve d'un réel engouement pour le gerfaut français
  • Cette année, l’exposition est marquée par le retour de Sandra Boehm

RIYAD : Ludovic Pouille, l’ambassadeur français en Arabie saoudite s’est dit « ravi » d’assister à une énième collaboration franco saoudienne lors du festival de la fauconnerie dans la ville de Riyad. 

Le diplomate a partagé sur son compte Twitter personnel son enthousiasme « de voir la société française SB Falcon participer pour la deuxième année consécutive au plus grand festival de la fauconnerie au monde ». 

Cette discipline confirme la continuité de la cooperation bilatérale, la fauconnerie représentant « le trait d'union entre la France et l'Arabie saoudite » a-t-il twitté. 

L’an dernier,  lors de sa toute première participation à l'International Falcon Breeders Auction (IFBA), la France avait particulièrement brillé avec une exposition passionnante du faucon gerfaut français. 

Cette année, l’exposition est marquée par le retour de Sandra Boehm, fauconnière française de renom. 
 

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Sandra Boehm, fauconnière française (Photo, Fournie). 

La propriétaire de SB Falcons, dont la ferme d’élevage est à Strasbourg, a appris le métier avec son père, lui-même fauconnier. 

Elle a assimilé les ficelles du métier et, avec le temps, a fait de sa passion une entreprise prospère. Son élevage est principalement constitué de faucons gerfauts et pèlerins.

Les enchérisseurs, les éleveurs et les passionnés de fauconnerie ont fait preuve d'un réel engouement pour cette race française lors de l'événement.

Beaucoup avaient même parcouru des milliers de kilomètres pour assister à l’événement mettant en vedette les plus belles races de faucons européens qui s'est déroulée à Malham, au nord de Riyad.

Les enchères sur le faucon gerfaut de la ferme française SB Falcons ont débuté à 15 000 SAR (environ 4 000 euros) et se sont clôturées à 24 000 SAR (approximativement 6 000 euros).

Un rendez-vous international 

Le Saudi Falcon Club a également accueilli de nombreux représentants  diplomatiques qui ont visité en fin de semaine l'exposition internationale saoudienne sur les faucons et la chasse. 

Les ambassadeurs ont par ailleurs été invités à visiter la zone réservée aux élevages de faucons où se tiendra la vente aux enchères internationale des élevages de faucons en marge de l'exposition.

Cette exposition internationale des faucons saoudiens et de la chasse, organisée par le Saudi Falcons Club dans la capitale du royaume, est un rendez-vous annuel pour les vendeurs de faucons et les passionnés de l’animal majestueux.

Lors de cet événement, on peut apercevoir « les faucons les plus beaux et les rapides du monde, ainsi que des faucons issus de races rares et des vainqueurs de championnats internationaux » expliquent les organisateurs.

Plus de 40 fermes d’élevage de 17 pays différents participeront à la vente aux enchères qui se déroulera jusqu'au 3 septembre.

Cette exposition, qui a débuté le 25 aout,  comprend plus de 25 pavillons, dont la France, met en avant les efforts du Saudi Falcons Club afin de préserver le patrimoine culturel saoudien, de sensibiliser sur la question environnementale et d'assurer la poursuite de la fauconnerie comme activité culturelle respectueuse de l’animal et son environnement.

Ce type d’événement a pour objectif d’attirer l’attention internationale sur le domaine de la fauconnerie en Arabie saoudite, en maintenant le Royaume comme « La Destination » internationale pour ces fermes, élargissant ainsi les opportunités d'investissement.


Gaza: le Qatar dit «avoir besoin de temps» pour parvenir à un accord de cessez-le-feu

20 personnes tuées, dont six enfants, dans deux raids aériens israéliens menés peu après minuit sur le territoire palestinien. (AFP)
20 personnes tuées, dont six enfants, dans deux raids aériens israéliens menés peu après minuit sur le territoire palestinien. (AFP)
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  • Deux trêves en novembre 2023 et début 2025, déjà négociées sous médiation du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, avaient permis le retour d'otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens
  • Mais Israël a repris les combats en mars, faute d'accord sur la poursuite du cessez-le-feu

DOHA: Le Qatar, pays médiateur, a dit mardi "avoir besoin de temps" pour que les discussions indirectes en cours à Doha entre Israël et le Hamas aboutissent à un accord de cessez-le-feu après 21 mois de guerre à Gaza.

Au troisième jour de négociations indirectes entre Israël et le Hamas à Doha en vue d'une trêve assortie de la libération d'otages israéliens, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari a indiqué que les médiateurs parlaient "séparément" avec les deux délégations "pour établir un cadre pour les discussions".

"Je ne pense pas pouvoir donner de calendrier à ce stade, mais je peux dire qu'on a besoin de temps pour ça", a-t-il dit à des journalistes qui l'interrogeaient sur l'issue des discussions.

Deux trêves en novembre 2023 et début 2025, déjà négociées sous médiation du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis, avaient permis le retour d'otages en échange de la libération de prisonniers palestiniens.

Mais Israël a repris les combats en mars, faute d'accord sur la poursuite du cessez-le-feu.


Le prince héritier saoudien rencontre le ministre iranien des affaires étrangères dans le cadre de la diplomatie régionale

Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et sa délégation au palais Al-Salam à Djeddah mardi. (SPA)
Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et sa délégation au palais Al-Salam à Djeddah mardi. (SPA)
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  • Les dirigeants discutent des liens et de la stabilité régionale
  • Le prince Mohammed exhorte au dialogue et à la diplomatie comme moyens de résoudre les différends

DJEDDAH : Le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi et sa délégation au palais Al-Salam à Jeddah mardi, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Leur rencontre s'inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer les liens entre les deux pays et à naviguer dans un paysage régional turbulent.

Au cours de la réunion, le prince Mohammed et M. Araghchi ont passé en revue l'état des relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran et ont échangé leurs points de vue sur les récents développements dans la région.

Le prince héritier a souligné que le Royaume espérait que l'accord de cessez-le-feu actuel entre l'Iran et Israël contribuerait à jeter les bases d'une sécurité et d'une stabilité régionales renforcées.

Réaffirmant le soutien de longue date de l'Arabie saoudite aux solutions diplomatiques, le prince héritier a souligné l'importance du dialogue pour résoudre les différends régionaux et réduire les tensions.

Pour sa part, M. Araghchi a exprimé sa gratitude pour la position du Royaume dans la condamnation de l'agression israélienne et a salué l'engagement personnel du prince Mohammed dans la promotion de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient.

Plusieurs hauts responsables saoudiens ont assisté à la réunion, notamment le ministre de la défense, le prince Khalid bin Salman bin Abdulaziz, le ministre des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan bin Abdullah, et le conseiller à la sécurité nationale, Musaed bin Mohammed Al-Aiban.

Plus tôt dans la journée, le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a reçu son homologue iranien à La Mecque, où les deux responsables ont également discuté des relations bilatérales et exploré les moyens d'encourager la coopération régionale.

Leurs entretiens ont porté sur l'évolution de la situation dans la région et sur les efforts mutuels visant à préserver la sécurité et la stabilité.


Yémen: le cargo attaqué lundi en mer Rouge «toujours encerclé» par des assaillants

L'attaque contre le Magic Seas, revendiquée par les Houthis, a été menée malgré un accord de cessez-le-feu conclu en mai avec les Etats-Unis, qui a mis fin à des semaines d'intenses frappes américaines contre les rebelles au Yémen. (AFP)
L'attaque contre le Magic Seas, revendiquée par les Houthis, a été menée malgré un accord de cessez-le-feu conclu en mai avec les Etats-Unis, qui a mis fin à des semaines d'intenses frappes américaines contre les rebelles au Yémen. (AFP)
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  • The Eternity, battant pavillon libérien, a fait l'objet d'une attaque lundi, au lendemain d'une attaque revendiquée par les rebelles yéménites Houthis contre un autre cargo, le Magic Seas
  • L'Eternity "a subi d'importants dégâts et a perdu toute capacité de propulsion. Il est toujours encerclé par de petites embarcations et fait l'objet d'une attaque permanente", a déclaré l'agence UKMTO

DUBAI: Un cargo attaqué en mer Rouge au large du Yémen lundi soir est "toujours encerclé" par ses assaillants, après avoir subi une panne d'électricité et d'importants dégâts, a indiqué mardi une agence de sécurité maritime.

The Eternity, battant pavillon libérien, a fait l'objet d'une attaque lundi, au lendemain d'une attaque revendiquée par les rebelles yéménites Houthis contre un autre cargo, le Magic Seas.

L'Eternity "a subi d'importants dégâts et a perdu toute capacité de propulsion. Il est toujours encerclé par de petites embarcations et fait l'objet d'une attaque permanente", a déclaré l'agence UKMTO (United Kingdom Maritime Trade Operations), qui dépend de la marine britannique, dans un communiqué.

Ces deux attaques successives font craindre que les Houthis soutenus par l'Iran ne reprennent leur campagne dans cette voie maritime essentielle pour le commerce mondial.

Depuis fin 2023, les Houthis ont attaqué au large du Yémen des dizaines de navires qu'ils estiment liés à Israël, puis des bateaux américains, affirmant agir par solidarité avec les Palestiniens de Gaza, en proie à 21 mois de guerre entre Israël et le Hamas.

L'agence de sécurité maritime britannique Ambrey a indiqué que deux membres de l'équipage de l'Eternity étaient blessés et deux autres portés disparus suite à l'attaque survenue au large du port de Hodeida, tenu par les rebelles, précisant que le navire "correspondait au profil visé par les Houthis".

Le secrétaire du Département des travailleurs migrants des Philippines, Hans Cacdac, a identifié le navire attaqué comme étant le MV Eternity C, précisant que 21 des 22 membres d’équipage étaient Philippins.

L'attaque contre le Magic Seas, revendiquée par les Houthis, a été menée malgré un accord de cessez-le-feu conclu en mai avec les Etats-Unis, qui a mis fin à des semaines d'intenses frappes américaines contre les rebelles au Yémen.

En représailles aux attaques houthies, Israël a bombardé plusieurs sites des rebelles au Yémen, dont le port de Hodeida et ses environs, ciblés à nouveau dimanche et lundi avant l'aube.

Lundi, les Houthis ont indiqué avoir riposté par des tirs de missiles en direction d'Israël. L'armée israélienne a dit avoir détecté deux missiles tirés depuis le Yémen.

En mai, les rebelles, qui contrôlent de larges pans du Yémen, pays en guerre depuis 2014, avaient averti qu'ils continueraient à cibler les navires israéliens ou liés à Israël, malgré la trêve avec les Etats-Unis.