Les trésors sous-marins de l'Arabie saoudite attirent les plongeurs

Les experts en plongée sous-marine estiment que l'Arabie saoudite est une destination unique (Photo, Arab News).
Les experts en plongée sous-marine estiment que l'Arabie saoudite est une destination unique (Photo, Arab News).
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Publié le Dimanche 04 septembre 2022

Les trésors sous-marins de l'Arabie saoudite attirent les plongeurs

  • «Le tourisme de tout type a un avenir prometteur dans le Royaume, mais il doit s'accompagner d'une campagne de sensibilisation en faveur de la protection des océans»
  • La scène de la plongée sous-marine du Royaume a été transformée par les récentes réformes sociales permettant aux femmes saoudiennes de faire de la plongée sans restrictions

RIYAD: L'Arabie saoudite est peut-être célèbre pour ses dunes de sable et ses chaînes de montagnes, mais elle abrite également un environnement moins connu et totalement différent — un environnement frais, silencieux, kaléidoscopique et grouillant de vie animale et végétale.

Il s'agit du monde sous-marin de la zone côtière du Royaume, qui est en train de devenir rapidement une destination mondiale pour la plongée sous-marine, avec une augmentation simultanée du nombre de plongeurs saoudiens.

Mais malgré toutes ses merveilles et sa beauté, la plongée sans formation adéquate peut être dangereuse, voire fatale. 

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L'équipement complet, en particulier la combinaison, la bouteille d'oxygène, le régulateur de respiration, le masque et les palmes, peut coûter plus de 4 000 riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,27 euro), mais il est possible de le louer dans l'un des nombreux centres de plongée qui ont vu le jour ces dernières années (Photo, Arab News).

 

PADI, l'association professionnelle des instructeurs de plongée, une organisation mondiale basée en Californie, propose des formations et des certifications. Cette association est active dans le Royaume depuis des décennies.

Raul Ausemestre, un maître instructeur membre de PADI, basé à Riyad et ayant 20 ans d'expérience de la plongée, explique le processus de certification.

«La première partie concerne la révision des connaissances, c'est-à-dire qu’il s’agit de l'aspect théorique», a-t-il déclaré à Arab News. «Cette partie est composée de neuf chapitres avec un test à la fin, qui est soit un test écrit, soit en ligne.»

EN BREF

• Le coût total de la formation et de la certification se situe entre 2 000 et 3 000 riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,27 euro).

• La scène de la plongée sous-marine du Royaume a été transformée par les récentes réformes sociales permettant aux femmes saoudiennes de faire la plongée sans restriction.

Il a poursuivi: «Ensuite, vous êtes qualifié pour passer à la formation en eau confinée dans une piscine, où vous apprenez un total de 24 compétences, notamment le montage de votre équipement de plongée, la familiarisation avec le détendeur respiratoire et la manière de retirer votre équipement, etc.»

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Récifs coralliens au large de la côte en Arabie Saoudite (Photo, Arab News).

«Une fois que vous avez terminé la formation en milieu confiné, vous passez à la formation et aux tests en milieu ouvert, soit à Djeddah sur la côte ouest, soit à Alkhobar dans la province orientale. Il s'agit de quatre plongées sur deux jours, où l'on met à nouveau en pratique ces 24 compétences, à moins de 60 pieds de profondeur», a indiqué Ausemestre.

«Il existe une formule indiquant combien de minutes vous pouvez rester à une certaine profondeur et vous devez respecter cette limite afin d’éviter le mal de décompression (également appelé maladie des caissons). Si vous allez trop en profondeur et que vous remontez trop vite, il y a un risque de formation de bulles d'air dans votre sang ou même dans votre cerveau, ce qui est potentiellement mortel. De nos jours, les calculs sont automatisés sur un ordinateur de plongée, que l'on porte au poignet comme une montre», a-t-il clarifié.

Le coût total de la formation et de la certification se situe entre 2 000 et 3 000 riyals saoudiens.

L'équipement complet, en particulier la combinaison, la bouteille d'oxygène, le régulateur de respiration, le masque et les palmes, peut coûter plus de 4 000 riyals saoudiens, mais il est possible de le louer dans l'un des nombreux centres de plongée qui ont vu le jour ces dernières années.

La scène de la plongée sous-marine du Royaume a été transformée par les récentes réformes sociales permettant aux femmes saoudiennes de faire de la plongée sans restrictions. Cela a été une aubaine pour Noura, qui refuse de donner son nom de famille.

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Récifs coralliens au large de la côte en Arabie Saoudite (Photo, Arab News).

«Je suis fascinée par la plongée sous-marine depuis l'enfance car plusieurs membres de ma famille étaient des plongeurs qualifiés», a avoué Noura à Arab News. «De plus, j'ai toujours aimé nager et faire du snorkeling, donc la plongée était une progression naturelle.»

Elle a souligné: «J'ai obtenu ma certification de plongée en 2016, mais jusqu'à il y a quelques années, je ne pouvais pas sortir sur un bateau sans un compagnon masculin — frère, père ou mari — donc j'étais limitée à la plongée depuis la terre ferme. C'était assez frustrant pour moi, car je voulais aller voir certaines des épaves et des récifs coralliens plus au large de la côte. Maintenant, je suis libre de faire tout cela.»

«Mon expérience la plus incroyable en tant que plongeuse a eu lieu à Djeddah. Je suis allée plonger avec une amie et il n'y avait personne d'autre dans l'eau.»

Noura a indiqué: «C'était la saison des amours des pieuvres et c'était la première fois que je voyais une pieuvre dans son habitat naturel. Il y en avait deux qui faisaient une danse et changeaient de couleurs. C'était une démonstration fascinante de ce qu'elles pouvaient faire avec leur corps et un moment unique dont nous étions témoins.»

Jusqu'à présent, l'Arabie saoudite a été épargnée par le tourisme de masse qui a marqué les côtes de l'Égypte et de la plupart des pays méditerranéens. Ses eaux côtières restent transparentes, avec de nombreux environnements marins vierges.

Les récifs situés à proximité de Yanbu, sur la côte de la mer Rouge, et autour des îles Farasan, plus au sud, sont particulièrement spectaculaires, avec du corail multicolore et une abondance d'espèces marines, dont des requins pour la plupart bénins, des rascasses, des raies Manta et même des baleines de temps en temps.

La plongée dans le Royaume a également un but plus sérieux. Une équipe d'archéologues marins fouille actuellement une épave d'origine égyptienne datant du XVIIIe siècle dans la mer Rouge, qui contient un magot d'environ 2 000 objets de vaisselle en céramique, tandis qu'Ausemestre a dirigé un groupe de géologues dans le cadre d'une étude du paysage sous-marin et de la vie qu'il contient, près de la frontière entre l'Arabie saoudite et la Jordanie.

Mais ce pic d'activité humaine sous-marine risque d'endommager le tissu sensible de la vie marine, menaçant les qualités qui font de l'Arabie saoudite une destination de plongée unique.

Medylene Ocampo, qui ne savait même pas nager lorsqu'elle est arrivée des Philippines, son pays natal, au Royaume, et qui est ensuite devenue coordinatrice de plongée au sein de RDA Divenet, un organisme de formation qualifié par PADI et basé à Riyad, met en garde contre l'explosion attendue du tourisme en Arabie saoudite, qui pourrait mettre en péril ses écosystèmes marins.

«Le simple fait de toucher ou de marcher sur une croissance de corail peut potentiellement la détruire et beaucoup de plongeurs novices ne le comprennent pas», a affirmé Ocampo à Arab News. «Le tourisme de tout type a un avenir prometteur dans le Royaume, mais il doit s'accompagner d'une campagne de sensibilisation en faveur de la protection des océans.»

«C'est formidable de voir la croissance de l'intérêt pour la plongée, mais je veux aussi voir plus de protection dédiée à l'environnement marin», a signalé Noura.

Elle a décrit la croissance du nombre de personnes intéressées par ce sport comme «une belle chose» qui contribue également à la protection du monde sous-marin.

«Les plongeurs sont investis dans ce monde», a-t-elle soutenu.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'objectif d'Israël pourrait être un changement de régime en Iran selon les experts

Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
Un manifestant brandit une photo du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un rassemblement de solidarité avec le gouvernement contre les attaques israéliennes, sur la place Enghelab (Révolution) à Téhéran, le 14 juin 2025. (AFP)
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  • Selon le chercheur principal au Middle East Institute, le leadership de Ran définira la victoire comme étant sa « survie ».
  • Ancien commandant de la marine américaine : « Il y a peu de chances qu'ils se présentent à la table des négociations dans un avenir proche. »

CHICAGO : Selon un groupe d'experts réuni par le Middle East Institute, l'offensive militaire israélienne contre l'Iran pourrait se poursuivre pendant plusieurs semaines, avec pour objectif possible un changement de régime.

Parmi les participants figuraient le général à la retraite Joseph L. Votel, ancien commandant du Commandement central américain, le vice-amiral à la retraite Kevin Donegan, ancien commandant de la cinquième flotte de la marine américaine, ainsi qu'Alex Vatanka, chercheur senior au MEI et spécialiste de l'Iran, qui enseigne également à la base aérienne Wright-Patterson dans l'Ohio.

M. Vatanka a déclaré qu'il était trop tôt pour déterminer si l'objectif principal d'Israël, outre la destruction du programme nucléaire iranien, était un changement de régime, mais « nous pourrions nous diriger dans cette direction ».

Il a ajouté : « C'est certainement ce que pensent la majorité des responsables iraniens, à savoir que c'est ce que veut Israël. La grande inconnue dans tout cela est de savoir si les Israéliens peuvent d'une manière ou d'une autre convaincre le président américain Donald Trump d'adhérer à ce projet, comme il l'a fait pour l'attaque initiale contre l'Iran. » 

Israël a lancé des attaques contre plusieurs cibles iraniennes, notamment des dirigeants militaires et des installations liées au programme nucléaire du pays. Téhéran a riposté en tirant des missiles et des drones sur Israël.

Les participants au débat étaient d'accord pour dire que le conflit ne s'étendrait pas à d'autres pays.

Selon M. Vatanka, les dirigeants iraniens définiront la victoire comme étant leur « survie ». Il a ajouté que si Israël bénéficie du soutien des États-Unis et de « la plupart des pays européens », Téhéran « ne reçoit l'aide de qui que ce soit ».

Il a déclaré : « Je ne pense pas qu'ils reçoivent l'aide de ce qu'il reste de l'axe de la résistance... Je me demande ce que les membres de cet axe peuvent réellement faire à ce stade. »

Parmi ses membres figurent le Hamas et le Hezbollah, gravement affaiblis par l'armée israélienne, ainsi que les Houthis au Yémen. La Syrie en faisait partie jusqu'à la chute du président Bachar el-Assad en décembre. 

Donegan a déclaré : « Je pense que la question est la suivante : l'Iran estime-t-il avoir suffisamment riposté pour pouvoir tendre la main et relancer les négociations ? Pour être honnête, je pense qu'il y a peu de chances qu'il revienne à la table des négociations dans un avenir proche. »

L'Iran pourrait fermer le détroit d'Ormuz, mais « le problème avec la fermeture d'Ormuz, c'est qu'il ne bénéficierait alors plus des avantages économiques liés à l'exportation de son pétrole », a-t-il ajouté.

Selon les participants, l'issue finale dépendra de la volonté d'Israël de poursuivre sa guerre.

« Les Américains jouent ici le rôle du bon flic. Le président Trump a laissé la porte ouverte à la diplomatie », a déclaré M. Vatanka.

« Les Israéliens jouent le rôle du méchant flic en disant : “Si vous ne donnez pas à Trump ce qu'il veut, nous nous en prendrons à vous”.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Renaissance de l'acacia : la réserve royale saoudienne veille à la couverture végétale

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
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  • Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité.
  • L'autorité chargée du développement de la réserve se concentre sur la sensibilisation de la communauté, le soutien à la protection de la biodiversité et la promotion d'un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

RIYAD : nichée au nord-est de la ville, la réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed est un joyau environnemental qui offre un aperçu des plus beaux atouts de la nature et une variété de paysages impressionnants.

Outre le fait d'être un refuge pour des formations géologiques uniques, elle abrite également des plantes et des animaux rares figurant sur la Liste rouge des espèces menacées.

La réserve déploie actuellement d'importants efforts de restauration en plantant des centaines de milliers d'arbres, en particulier des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 km². 

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Initiative verte saoudienne, qui vise à revitaliser la végétation de la réserve et à rétablir l'équilibre écologique, comme l'indique un rapport de l'agence de presse saoudienne.

Les acacias jouent un rôle crucial dans cet effort en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique. Ils fournissent de l'ombre et de la nourriture aux animaux sauvages, stabilisent le sol et offrent une source vitale de nectar pour la production de miel de haute qualité.

Ces projets de reboisement à grande échelle sont essentiels pour lutter contre la désertification et améliorer la biodiversité, renforçant ainsi l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur d'une durabilité environnementale.

Faits marquants

Les acacias jouent un rôle crucial dans cette initiative, notamment en raison de leur résistance aux climats désertiques rigoureux et de leur importance écologique.

Ce havre écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume.

L'autorité chargée du développement de la réserve s'attache à sensibiliser la population, à soutenir la protection de la biodiversité et à favoriser un environnement durable pour la reproduction et la conservation de la faune sauvage.

La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)
La réserve royale Imam Abdulaziz bin Mohammed mène actuellement d'importants travaux de restauration et plante des centaines de milliers d'arbres, notamment des acacias, sur son vaste territoire de 91 500 kilomètres carrés. (SPA)

L'autorité propose également des visites guidées et des excursions animées par des guides touristiques spécialisés dans l'environnement. Ce lieu est ainsi incontournable pour les amateurs d'écotourisme intéressés par la randonnée, l'escalade et d'autres activités écologiques.

Ce paradis écologique est la deuxième plus grande réserve royale du royaume. Il abrite une faune et une flore très diversifiées, ce qui en fait un lieu idéal pour la randonnée, les aventures en pleine nature, le camping et la chasse durable.

Sa couverture végétale offre un refuge à diverses espèces d'oiseaux qui contribuent au maintien de l'équilibre de l'écosystème en contrôlant les insectes, les petits rongeurs et les charognes.

La réserve se distingue par ses cours d'eau et ses vallées, où l'eau de pluie et les crues s'écoulent du plateau d'Al-Urumah vers les vallées de la réserve, telles que la vallée d'Al-Thumama et la vallée de Ghilana, pour rejoindre des cours d'eau et des parcs tels que Rawdat Khuraim.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Le prince héritier saoudien déclare à M. Pezeshkian que les attaques israéliennes contre l'Iran violent le droit international

Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman et le président iranien Masoud Pezeshkian. (File/SPA/AFP)
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  • Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales
  • Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

RIYAD : Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exprimé la condamnation par le Royaume des attaques israéliennes contre l'Iran lors d'un appel téléphonique avec le président Masoud Pezeshkian samedi.

Ces attaques portent atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l'Iran et constituent une violation des lois et des normes internationales, a rapporté l'agence de presse saoudienne, selon laquelle le prince héritier a déclaré.

Le prince héritier a déclaré que les attaques israéliennes ont perturbé le dialogue en cours pour résoudre la crise autour du programme nucléaire iranien et ont entravé les efforts de désescalade et de recherche de solutions diplomatiques.

Il a souligné que le Royaume rejetait le recours à la force pour résoudre les différends et qu'il était nécessaire d'adopter le dialogue comme base pour résoudre les divergences.

Vendredi, Israël a lancé une attaque sans précédent contre l'Iran, tuant de hauts commandants de l'armée, des scientifiques nucléaires et d'autres hauts responsables, dans un tir de missiles qui, selon Téhéran, a fait 78 victimes. Les deux pays ont échangé des coups samedi.

Le prince héritier a exprimé ses condoléances et sa sympathie à M. Pezeshkian, au peuple iranien et aux familles des victimes des attaques. Il a prié pour que les blessés se rétablissent rapidement.

M. Pezeshkian a remercié le roi Salman d'avoir répondu aux besoins des pèlerins iraniens et de leur avoir facilité l'accès aux services jusqu'à leur retour dans leur pays.

Auparavant, le prince Mohammed a discuté des répercussions des opérations militaires israéliennes contre l'Iran avec le Premier ministre britannique Keir Starmer lors d'un appel téléphonique.

Le prince Mohammed et M. Starmer ont discuté des derniers développements dans la région et de l'importance de déployer tous les efforts pour désamorcer et résoudre les différends par des moyens diplomatiques, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Mohammed s'est également entretenu avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Les deux dirigeants ont passé en revue les développements dans la région à la suite des frappes israéliennes sur l'Iran, a indiqué l'agence de presse saoudienne. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com