Un navire libanais transportant des migrants en danger au large de l’Italie

Le sort de migrants à bord d'un bateau en provenance du nord du Liban il y a plus de dix jours reste incertain au vu des rapports contradictoires (Photo, AP).
Le sort de migrants à bord d'un bateau en provenance du nord du Liban il y a plus de dix jours reste incertain au vu des rapports contradictoires (Photo, AP).
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Publié le Mercredi 07 septembre 2022

Un navire libanais transportant des migrants en danger au large de l’Italie

  • Le député de Tripoli (Liban), Achraf Rifi, a appelé les autorités italiennes à secourir les migrants
  • «Les adultes supportent le froid et le manque de provisions, mais les enfants souffrent vraiment», a prévenu un membre de la famille d'un migrant

BEYROUTH: Le sort de migrants à bord d'un bateau en provenance du nord du Liban il y a plus de dix jours reste incertain au vu des rapports contradictoires.

Le bateau, qui transporterait environ 70 migrants libanais, syriens et palestiniens, serait échoué près des côtes de Malte et d'Italie et risquerait de couler après une panne de moteur. Le capitaine du bateau aurait abandonné le navire sur un bateau pneumatique il y a trois jours.

Le député de Tripoli (Liban) Achraf Rifi a appelé les autorités italiennes à «secourir les migrants coincés dans un ancien bateau, en panne au large des côtes maltaises et italiennes».

Rifi a exhorté le ministère libanais des Affaires étrangères et l'ambassade du pays à Rome à agir rapidement afin d’éviter une autre tragédie en mer.

Le bateau a quitté la plage d'Arida, à la frontière avec la Syrie, à l'aube du 27 août, en direction de l'Italie. Il a échappé à la marine libanaise et à la Force intérimaire des Nations unies au Liban, qui patrouillent les côtes du pays.

Les passagers sont restés en contact avec leurs familles grâce à une radio bidirectionnelle. Selon l'un des proches des migrants, les passagers libanais sont originaires de la ville de Benin dans la région du Akkar. Parmi ces passagers se trouvent des femmes et des enfants.

S'exprimant sous couvert d'anonymat, un proche des passagers a révélé qu'il communiquait avec les migrants par radio et les entendait crier à l'aide, mais que ni les autorités italiennes ni les garde-côtes grecs ne répondaient à leurs appels au secours.

Selon l'Associated Press, la soixantaine de migrants libanais et syriens qui se trouvaient à bord ont déclaré plus tôt par téléphone satellite à leurs proches et à des groupes de bénévoles qu'ils étaient à court de nourriture, d'eau et de lait maternisé depuis plusieurs jours et qu'ils avaient exhorté les garde-côtes européens à les secourir.

Un membre de la famille d'un migrant à bord a signalé que son frère lui avait dit lors de leur dernier appel, lundi soir, que de l'eau s'infiltrait dans le bateau et qu'ils étaient trempés.

«Les adultes supportent le froid et le manque de provisions, mais les enfants souffrent vraiment», a-t-il prévenu.

En général, les migrants paient 5 000 euros ou plus par personne aux passeurs pour les faire passer en Europe. Chaque semaine, l'armée libanaise déjoue plusieurs tentatives de ce type. Il y a quelques jours, des migrants ont été découverts dans un bus, tard dans la nuit, alors qu'ils se rendaient sur l'une des plages du nord du pays pour embarquer sur un bateau. Ils avaient quelques gilets de sauvetage et d'autres objets personnels. Ils ont admis avoir payé des passeurs dans le but de les transporter.

Une tragédie survenue au début de l'année a vu un bateau couler au large des côtes de Tripoli au Liban, faisant plus de 30 morts. La plupart des personnes qui ont péri dans cet incident étaient des femmes et des enfants enfermés dans la cabine du bateau.

Beaucoup attribuent la décision de prendre la mer et de supporter ses risques aux répercussions de la détérioration de l'économie et de la vie au Liban et à la recherche d'une vie meilleure.

Rachid Derbas, ancien ministre libanais des Affaires sociales et résident de Tripoli, a déclaré à Arab News: «Selon une enquête menée en 2015 en coopération avec l'Organisation des villes arabes, la ville de Tripoli a été classée comme la ville la plus pauvre de la côte méditerranéenne. Compte tenu de l'effondrement économique en cours, les installations qui généraient des ressources pour Tripoli et le nord du Liban se sont arrêtées, la population a doublé, tout comme les taux de pauvreté.

«La côte nord du Liban est longue et difficile à surveiller dans son intégralité, malgré tous les efforts déployés par l'armée libanaise. Il est donc plus facile de fuir de là, et de nombreux passeurs attirent les gens en leur promettant de les faire passer en Europe.»

«Ils prétendent leur offrir “un voyage de l'enfer au paradis”, ce qui n'est jamais le cas. Les victimes vendent tout ce qu'elles possèdent et empruntent de l'argent pour les payer ces passeurs, qui les mettent sur des bateaux de la mort et s'enfuient avec l'argent.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com