Manifestation en bateau pour revendiquer les droits du Liban dans le cadre d’un différend maritime avec Israël

Dimanche, des militants libanais participent à une manifestation à bord de bateaux, scandant des slogans pour réaffirmer le droit du Liban à disposer pleinement de sa richesse gazière offshore, à la lumière d’un différend maritime avec Israël. (AFP)
Dimanche, des militants libanais participent à une manifestation à bord de bateaux, scandant des slogans pour réaffirmer le droit du Liban à disposer pleinement de sa richesse gazière offshore, à la lumière d’un différend maritime avec Israël. (AFP)
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Publié le Lundi 05 septembre 2022

Manifestation en bateau pour revendiquer les droits du Liban dans le cadre d’un différend maritime avec Israël

Dimanche, des militants libanais participent à une manifestation à bord de bateaux, scandant des slogans pour réaffirmer le droit du Liban à disposer pleinement de sa richesse gazière offshore, à la lumière d’un différend maritime avec Israël. (AFP)
  • Les militants ont hissé des drapeaux libanais ainsi que des banderoles en anglais et en hébreu sur les bateaux, réaffirmant le droit de leur pays à disposer de son pétrole
  • Les manifestations ont conduit au report du processus d’excavation prévu pour début septembre

BEYROUTH: Les militants libanais ont intensifié leur campagne destinée à protéger la richesse pétrolière du pays dans le cadre des efforts qui visent à résoudre un différend frontalier maritime avec Israël.

Des dizaines de bateaux sont partis dimanche du port de Tripoli et des ports le long de la côte, escortés par l’armée vers Ras al-Naqoura, la frontière sud, avec le slogan suivant: «Le pétrole du Liban appartient au Liban.»

Cette manifestation est le fruit d’une campagne civile à laquelle participent quarante bateaux.

Le président du Liban, Michel Aoun, a soutenu la manifestation en publiant un message sur Twitter pour saluer «la jeunesse libanaise qui participe à la campagne maritime, conformément au droit du Liban à disposer pleinement de ses eaux, de ses frontières et de ses richesses».

Il déclare également: «Adopter une position unie garantit nos droits. Notre richesse appartient à nos générations, qui attendent avec impatience de construire une patrie à l’image de leurs rêves et de leurs aspirations, sous la bannière de leur pays.»

Les militants ont hissé des drapeaux libanais ainsi que des banderoles en anglais et en hébreu sur les bateaux, réaffirmant le droit de leur pays à disposer de son pétrole et exigeant la restauration de ses frontières maritimes et de sa richesse pétrolière.

Selon des informations, le médiateur américain Amos Hochstein pourrait arriver mardi à Beyrouth avec un projet de principes approuvé par Israël.

Selon d’autres informations, la visite de M. Hochstein vise à «apaiser» la situation.

Le coordinateur de la campagne, Hani Souleimane, indique à Arab News: «Nous sommes arrivés au large de Ras al-Naqoura et devant nous se trouvent deux croiseurs de combat. Les personnes à bord étaient en état d’alerte.»

«Ce message est adressé à la fois au médiateur américain pour qu’il arrête de se ranger du côté israélien, puisque cela ne lui apportera aucun avantage, et aux Israéliens pour les informer que nous avons à cœur tous nos droits.»

M. Souleimane affirme que des militants qui étaient à bord des bateaux ont nagé dans la région de Ras al-Naqoura tout en agitant des drapeaux libanais.

Les négociations indirectes se sont arrêtées en mai dernier en raison de divergences sur la taille de la zone contestée.

La démarcation des frontières maritimes est d’une grande importance pour le Liban, puisqu’elle faciliterait l’exploitation des ressources pétrolières dans ses eaux territoriales.

Les manifestations ont conduit au report du processus d’excavation prévu pour le début du mois de septembre.

La semaine dernière, les États-Unis ont tenté de réduire le différend entre Israël et le Liban sur la question de la démarcation.

Les responsables de la Maison Blanche ont déclaré que Washington avait ravivé les consultations entre les négociateurs libanais et israéliens à la frontière.

The Jerusalem Post rapporte que, même si le Liban et Israël n’étaient pas encore parvenus à un accord final, on estime qu’il y a une «convergence suffisante» entre les positions pour commencer à travailler sur un accord. Ce dernier pourrait aboutir à la division des gisements de gaz susceptibles de se croiser à la frontière maritime ou de favoriser une compensation financière.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Frappes israéliennes au Qatar: réunion extraordinaire des dirigeants arabes et musulmans à Doha

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA. (AFP)
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  • Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha
  • "Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani

DOHA: Un sommet convoqué en urgence, face à une situation inédite: les principaux dirigeants arabes et musulmans se réunissent ce lundi à Doha dans un rare moment d'unité, après les frappes israéliennes sans précédent ayant visé la semaine dernière des membres du Hamas au Qatar.

Le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) vise à hausser le ton face à Israël, après le bombardement mené en plein cœur de Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

"Le temps est venu pour la communauté internationale de cesser le deux poids deux mesures et de punir Israël pour tous les crimes qu'il a commis", a déclaré la veille du sommet le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.

Parmi les leaders attendus à Doha figurent les président palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais et le roi de Jordanie. Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va également participer au sommet à Doha, a indiqué l'agence de presse saoudienne SPA.

Selon le projet de déclaration finale consulté par l'AFP, la cinquantaine de pays représentés devraient dénoncer l'attaque israélienne en soulignant qu'elle mettait en péril les efforts de normalisation des relations entre Israël et les pays arabes.

Israël et les États-Unis, son principal allié, cherchent à étendre les accords d'Abraham qui ont vu les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc, reconnaître Israël en 2020.

"Pas que des discours" 

L'attaque israélienne et "la poursuite des pratiques agressives d'Israël, notamment les crimes de génocide, le nettoyage ethnique, la famine et le blocus, ainsi que les activités de colonisation et d'expansion minent les perspectives de paix et de coexistence pacifique dans la région", affirme le texte.

Elles "menacent tout ce qui a été accompli sur la voie de l'établissement de relations normales avec Israël, y compris les accords existants et futurs", ajoute-il.

Le projet souligne également "le concept de sécurité collective (...) et la nécessité de s'aligner pour faire face aux défis et menaces communs".

Avant l'ouverture du sommet, le président iranien Massoud Pezeshkian a exhorté les pays musulmans à rompre "leurs liens avec ce régime factice", en référence à Israël.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations dans la communauté internationale, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington. Ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio est en ce moment en visite à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes sur le Qatar -, pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien, lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois.

"Beaucoup de gens attendent des actes, pas que des discours. Nous avons épuisé toutes les formes de rhétorique. Il faut désormais passer à l'action", a commenté le chercheur saoudien Aziz Alghashian au sujet du sommet.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a également annoncé une réunion en urgence ce mardi pour débattre des frappes israéliennes au Qatar.

Un sommet exceptionnel du Conseil de coopération du Golfe est également prévu lundi à Doha, selon l'agence de presse saoudienne SPA.


Le navire humanitaire des Émirats arabes unis pour Gaza arrive en Égypte

Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
Le navire, qui fait partie de l'opération "Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis, était chargé de 7 000 tonnes de nourriture, d'aide médicale et de secours. (WAM)
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  • La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées
  • En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte

DUBAI : Le navire humanitaire Hamdan des Émirats arabes unis, qui a quitté le port de Khalifa le 30 août, est arrivé au port d'Al-Arish, en Égypte, où des denrées alimentaires et des fournitures médicales seront déchargées puis livrées aux habitants de la bande de Gaza assiégée.

Le navire, qui fait partie de l'initiative humanitaire "Operation Chivalrous Knight 3" des Émirats arabes unis pour Gaza, qui fournit une aide essentielle par le biais de convois terrestres, d'expéditions maritimes et de largages aériens, a été chargé de 7 000 tonnes de nourriture, de matériel médical et d'aide d'urgence, a rapporté l'agence de presse nationale WAM.

La cargaison d'aide comprend 5 000 tonnes de colis alimentaires, 1 900 tonnes de fournitures pour les cuisines communautaires, 100 tonnes de tentes médicales ainsi que cinq ambulances entièrement équipées.

Les Émirats ont jusqu'à présent envoyé 20 navires d'aide à Gaza et ont livré environ 90 000 tonnes d'aide humanitaire, pour un coût de 1,8 milliard de dollars, depuis le lancement de l'opération "Chivalrous Knight 3".

En août, les Émirats arabes unis ont inauguré une conduite d'eau de 7,5 kilomètres qui acheminera vers la bande de Gaza de l'eau dessalée provenant d'usines de dessalement émiraties situées en Égypte. Le pipeline a une capacité d'environ 2 millions de gallons par jour et pourrait desservir plus d'un million de personnes.


L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis visite le bureau de l'attaché militaire à Washington

L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, la princesse Reema bint Bandar, visite le bureau de l'attaché militaire à Washington (SPA)
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  • La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché militaire
  • Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire

RIYADH : La princesse Reema bint Bandar, ambassadrice saoudienne aux Etats-Unis, a visité lundi le bureau de l'attaché militaire saoudien à Washington.

La princesse Reema a été informée des fonctions, des tâches et des départements du bureau de l'attaché au cours de sa visite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Elle a également été informée du soutien que l'attaché reçoit de la part des dirigeants saoudiens pour renforcer les intérêts communs entre l'Arabie saoudite et les États-Unis en matière de défense et de coopération militaire.

La princesse Reema a été reçue par le ministre adjoint saoudien de la Défense pour les affaires exécutives, Khaled Al-Biyari, qui est en visite officielle à Washington, ainsi que par l'attaché militaire saoudien à Washington et Ottawa, le général de division Abdullah bin Khalaf Al-Khathami, et les chefs des départements de l'attaché.