Séoul propose à Pyongyang de discuter de la reprise des réunions de familles séparées

Le président sud-coréen de l'époque Moon Jae-in avait oeuvré à des pourparlers entre le chef de l'Etat américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Mais les négociations entre Washington et Pyongyang sont au point mort depuis l'échec du sommet de Hanoï entre M. Kim et M. Trump. (AFP).
Le président sud-coréen de l'époque Moon Jae-in avait oeuvré à des pourparlers entre le chef de l'Etat américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Mais les négociations entre Washington et Pyongyang sont au point mort depuis l'échec du sommet de Hanoï entre M. Kim et M. Trump. (AFP).
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Publié le Jeudi 08 septembre 2022

Séoul propose à Pyongyang de discuter de la reprise des réunions de familles séparées

  • Suite au chaos de la Guerre de Corée (1950-1953), des millions de personnes - parents et enfants, maris et femmes, frères et soeurs - vivent séparées
  • «Aujourd'hui, le gouvernement sud-coréen propose la tenue de pourparlers avec le Nord au sujet du problème des familles séparées», a déclaré le ministre de l'Unification Kwon Young-se

SÉOUL : La Corée du Sud a proposé jeudi de discuter avec la Corée du Nord des modalités pour que reprennent les réunions des familles qui vivent séparées depuis des décennies, le temps étant désormais compté pour les membres les plus âgés.

Suite au chaos de la Guerre de Corée (1950-1953), des millions de personnes - parents et enfants, maris et femmes, frères et soeurs - vivent séparées.

Le conflit s'est conclu par un armistice plutôt que par un traité de paix si bien que les deux Corées sont toujours techniquement en guerre, la péninsule est divisée par la zone coréenne démilitarisée (DMZ) et les communications transfrontalières directes, lettres ou coups de téléphone, sont interdites.

Cette offre intervient dans un contexte de relations intercoréennes très tendues, Pyongyang accusant Séoul d'être responsable de la récente épidémie de Covid-19 qui a frappé le pays tout en menaçant son voisin de représailles.

"Aujourd'hui, le gouvernement sud-coréen propose la tenue de pourparlers avec le Nord au sujet du problème des familles séparées", a déclaré le ministre de l'Unification Kwon Young-se.

"Nous aborderons ce dialogue avec un esprit ouvert et nous veillerons à tenir compte des souhaits du Nord, notamment la date, le lieu, l'ordre du jour et le format des discussions, de manière positive", a-t-il ajouté.

Le temps presse, quelque 40 000 membres de ces familles séparées ont entre 80 et 90 ans, selon M. Kwon et environ 400 d'entre-eux meurent chaque mois.

Des réunions ont été organisées de manière occasionnelle par le passé, au gré des relations entre les deux pays. Les dernières se sont déroulées en 2018, dans un contexte de rapprochement entre Séoul et Pyongyang.

Le président sud-coréen de l'époque Moon Jae-in avait oeuvré à des pourparlers entre le chef de l'Etat américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.

Mais les négociations entre Washington et Pyongyang sont au point mort depuis l'échec du sommet de Hanoï entre M. Kim et M. Trump. Il avait achoppé sur la question d'une levée des sanctions imposées à Pyongyang proportionnellement à sa dénucléarisation.

Depuis, le régime de Kim Jong-un a coupé les ponts et mené une série de tests malgré les sanctions, dont celui d'un missile balistique intercontinental (ICBM) pour la première fois depuis 2017.


Les forces américaines restent «dans une posture défensive» au Moyen-Orient annonce la Maison Blanche

Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X. (AFP)
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  • "Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera"
  • "Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera"

WASHINGTON: Les forces américaines "sont dans une posture défensive" au Moyen-Orient "et cela n'a pas changé", a indiqué lundi un porte-parole de la Maison Blanche, Alex Pfeiffer, sur X.

"Nous défendrons les intérêts américains" dans la région, a-t-il ajouté, alors que le conflit entre Israël et l'Iran se poursuit pour la cinquième nuit consécutive.

"Ce que vous voyez en temps réel, c'est la paix par la force et l'Amérique d'abord. Nous sommes en position défensive dans la région, pour être forts, dans la poursuite d'un accord de paix, et nous espérons certainement que c'est ce qui se passera", a déclaré de son côté le ministre de la Défense, Pete Hegseth, interrogé sur la chaîne Fox News.

"Et le président (Donald) Trump l'a dit clairement, c'est sur la table. La question est de savoir si l'Iran l'acceptera", a-t-il ajouté.

Le président américain va écourter sa participation au sommet du G7 au Canada pour rentrer à Washington dans la soirée en raison de la situation au Moyen-Orient, a indiqué la Maison Blanche.

Ces déclarations sur la posture "défensive" des forces américaines surviennent alors que des informations diffusées par des médias israéliens ont fait état d'une supposée participation directe des Américains aux frappes contre l'Iran.

Entretemps, le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a mis le cap à l'ouest et prend la direction du Moyen-Orient, a confirmé un responsable du Pentagone.

Il remonte actuellement le détroit de Malacca, entre l'île indonésienne de Sumatra et la Malaisie.

Des sites qui géolocalisent en temps réel les positions des avions dans le monde entier ont identifié pour leur part dans la nuit de dimanche à lundi le mouvement d'une trentaine d'avions ravitailleurs américains, qui ont décollé des Etats-Unis et se sont dirigés vers différentes bases militaires en Europe.

Israël, allié des Etats-Unis, a lancé vendredi une campagne aérienne massive d'une ampleur sans précédent contre l'Iran, en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires, avec l'objectif affiché de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire. L'Iran tire depuis des salves de missiles en riposte.

Le président américain a appelé sur son réseau Truth Social "tout le monde à évacuer Téhéran immédiatement".

"L'Iran aurait dû signer l'+accord+ quand je leur ai dit de signer. Quel dommage et quel gâchis de vies humaines. Pour le dire simplement, L'IRAN NE PEUT PAS AVOIR D'ARME NUCLEAIRE", a-t-il aussi écrit.

Les Etats-Unis aident déjà Israël à intercepter les missiles iraniens visant son territoire.

 

 


Conflit Israël-Iran: Trump quitte prématurément le G7

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  • Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants"
  • Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."

KANANASKIS: "A cause de ce qui se passe au Moyen-Orient, le président Trump va partir ce soir après le dîner" avec les autres dirigeants du sommet du G7 au Canada, un jour plus tôt que prévu, a annoncé lundi sa porte-parole Karoline Leavitt sur X.

Le président américain, dont le séjour dans les Rocheuses canadiennes devait se prolonger jusqu'à mardi en fin de journée et se conclure par une conférence de presse, "rentre à Washington pour s'occuper de nombreux sujets importants", a-t-elle déclaré par ailleurs dans un court communiqué.

Cette annonce vient peu après que Donald Trump a écrit sur son réseau Truth Social: "Tout le monde devrait évacuer Téhéran immédiatement."


Trump reproche à Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions concernant le conflit Iran-Israël

Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
Le président français Emmanuel Macron, le premier ministre canadien Mark Carney, le président américain Donald Trump et le premier ministre britannique Keir Starmer participent à une photo de groupe devant les Rocheuses canadiennes au Kananaskis Country Golf Course lors du sommet des dirigeants du G7, le 16 juin 2025 à Kananaskis, en Alberta.(Getty Images via AFP)
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  • Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran.
  • Il a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

CALGARY, CANADA : Donald Trump a assuré lundi que son départ anticipé du G7 n'avait « rien à voir avec un cessez-le-feu » entre Israël et l'Iran, et a reproché au président français Emmanuel Macron de ne pas avoir « compris » ses intentions.

« Le président Emmanuel Macron, de France, a dit par erreur, dans le but de faire de la publicité, que j'avais quitté le sommet du G7 au Canada pour retourner à Washington afin de travailler à un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Faux ! Il n'a aucune idée de la raison pour laquelle je suis maintenant en route pour Washington, mais cela n'a certainement rien à voir avec un cessez-le-feu. C'est beaucoup plus gros que ça », a-t-il tempêté sur son réseau Truth Social.

« Emmanuel ne comprend jamais rien, que ce soit volontairement ou non », a asséné le président américain, peu après avoir quitté le rassemblement des chefs d'État et de gouvernement du G7 dans les Rocheuses canadiennes, un jour plus tôt que prévu.

Le président français avait affirmé plus tôt, lors d'un point presse en marge du sommet, qu'« une offre avait été faite » de la part des Américains pour « une rencontre et des échanges » avec les Iraniens, ajoutant : « Si les États-Unis peuvent obtenir un cessez-le-feu, c'est une très bonne chose. » 

Ces dernières heures, Donald Trump a envoyé des signaux confus sur le conflit en cours entre Israël et l'Iran, alors que les spéculations vont bon train sur un éventuel engagement militaire direct des États-Unis.

Tout en exhortant l'Iran à conclure un « accord » sur son programme nucléaire « avant qu'il ne soit trop tard », il a aussi appelé à « évacuer » Téhéran dans un message particulièrement alarmiste sur Truth Social.

Le gouvernement américain a toutefois assuré que la posture des forces américaines dans la région restait « défensive ».

Selon le site Axios, l'exécutif américain n'a pas abandonné la voie diplomatique et discute d'une possible rencontre entre l'émissaire spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, et le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.