En photos, Elizabeth II : 70 ans de règne

La reine le 2 juin 1953, lors de la cérémonie de son couronnement à l'abbaye de Westminster à Londres. Elizabeth II a accédé au trône à l'âge de 25 ans, à la mort de son père, George VI, le 6 février 1952. (Getty Images)
La reine le 2 juin 1953, lors de la cérémonie de son couronnement à l'abbaye de Westminster à Londres. Elizabeth II a accédé au trône à l'âge de 25 ans, à la mort de son père, George VI, le 6 février 1952. (Getty Images)
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

En photos, Elizabeth II : 70 ans de règne

  • La reine Elizabeth II, monarque depuis l'âge de 25 ans, préside au déclin de l'Empire britannique et à l'essor de la mondialisation.
  • Monarque depuis l'âge de 25 ans, la reine a été servie par 15 premiers ministres britanniques et a rencontré 13 présidents américains

LONDRES: Alors que le monde vient d'apprendre la nouvelle du décès de la reine Elizabeth II, voici, quelques moments clés de son long règne et de sa vie.

Monarque depuis l'âge de 25 ans, la reine a été servie par 15 premiers ministres britanniques et a rencontré 13 présidents américains. Elle a présidé au déclin de l'Empire britannique et à l'essor de la mondialisation.

1927

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La princesse Elizabeth avec sa mère, la duchesse d'York, en 1927. (Getty Images)

1945

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La princesse Elizabeth a été photographiée dans son uniforme de l'armée britannique. Au moment de la photo, elle était un second subalterne (équivalent d'un second lieutenant) dans le service territorial auxiliaire (ATS) de l'armée britannique. (Getty Images)

1947

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Avec son fiancé à l'époque, le prince Phillip, le duc d'Édimbourg. Les fiancés ont été photographiés au palais de Buckingham peu avant leur superbe mariage. (Getty Images)

1947

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La reine dans une élégante robe de mariée avec un cortège de 13 pieds conçu par Norman Hartnel. (Getty Images)

1951
 

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Portrait de famille de la princesse Elizabeth et du prince Philip avec leur fils le prince Charles et leur fille la princesse Anne. (Getty Images)

1952

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La reine le 2 juin 1953, lors de la cérémonie de son couronnement à l'abbaye de Westminster à Londres. Elizabeth II a accédé au trône à l'âge de 25 ans, à la mort de son père, George VI, le 6 février 1952. (Getty Images)

1953

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Dans une robe bleue à ligne A avec des talons blancs et des gants devant les City Chambers à Glasgow lors d'une tournée du couronnement en Écosse. À côté d'elle, le Lord Provost de Glasgow, Thomas Kerr. (Getty Images)

1965

 

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Dans une robe verte et un étonnant éventail de bijoux personnels. Elle portait également des ornements représentant l'ordre le plus élevé d'Éthiopie dans la grande salle du trône du palais Ménélik à Addis-Abeba, en Éthiopie. (Getty Images)

1981 

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La reine a posé avec son fils, le prince Charles, et sa fiancée Lady Diana Spencer, au palais de Buckingham. (Getty Images)

1983

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Lors de sa visite officielle aux États-Unis, la reine a assisté à un banquet à San Francisco et a trinqué avec le président Ronald Reagan. (Getty Images)

1987

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La reine et ses deux petits-enfants, le prince William et le prince Harry, se sont assis dans une loge royale au Guards Polo Club de Smiths Lawn, à Windsor. (Getty Images)

1996 

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Le président sud-africain Nelson Mandela et la reine se sont assis dans un carrosse pour sa visite officielle en Angleterre. (Getty Images)

2005

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La reine et son mari ont eu l'air heureux alors qu'elle montait dans le carrosse royal lors du troisième jour du Royal Ascot. (Getty Images) 

2007

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La reine et le président George W. Bush ont trinqué lors d'un dîner d'État en cravate blanche à la Maison Blanche (Getty Images).

2011

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Barack et Michelle Obama, la reine d'Angleterre et le Prince Philip ont posé dans la salle de musique du Palais de Buckingham. La reine a invité les Obama pour une visite d'État de deux jours. (Getty Images) 

2018

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La reine rencontre le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d'un dîner du Commonwealth pour les représentants de l'État au palais de Buckingham. (Getty Images)

2020

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Le couple royal sourit devant une carte faite par les enfants de Cambridge dans un portrait pris pour leur 73e anniversaire de mariage. (Getty Images) 

2021

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La reine prononce son discours de Noël depuis son domicile, à côté d'une photo encadrée d'elle avec son défunt mari, le prince Philip. (Getty Images)

2022

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 Sur cette photo d'archive prise le 2 juin 2022, la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne (à droite) se tient aux côtés du prince Charles, prince de Galles, pour assister à un défilé aérien spécial depuis le balcon du palais de Buckingham, après la parade d'anniversaire de la reine, le Trooping the Colour, dans le cadre des célébrations du jubilé de platine de la reine Elizabeth II, à Londres. (AFP). 

 


L'Inde cherche à porter la voix du « Sud global » entre le G7 et le Brics

Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
Cette photographie prise et publiée par le Bureau d'information de la presse indienne (PIB) le 6 juin 2025 montre le Premier ministre indien Narendra Modi tenant le drapeau national lors de l'inauguration du pont ferroviaire de Chenab, qui fait partie de la liaison ferroviaire du Cachemire, à Reasi, dans l'État de Jammu-et-Cachemire. (PIB) / AFP)
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  • L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.
  • « Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

PARIS : Invitée du G7 qui débute dimanche, mais aussi membre fondateur des Brics, l'Inde souhaite porter la voix du « Sud global », se posant en « passerelle » entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l'AFP.

L'Inde n'est pas membre du Groupe des Sept (États-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada), mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019.

« Nous avons été un pays invité depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7 », déclare à l'AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, se félicitant d'avoir « la capacité de travailler avec différents pays sans qu'aucune relation ne soit exclusive ». 

Avec une population en passe de devenir la quatrième économie mondiale, l'Inde est l'un des pays les plus peuplés du globe. Elle siège à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du « Quad » (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec les États-Unis, le Japon, l'Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l'Iran au sein des Brics et du Groupe de Coopération de Shangaï.

« Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c'est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues », fait valoir M. Jaishankar.

Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l'Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du « Sud global », qui réunit « des pays qui ont été victimes de l'ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles ». 

« Dans les pays du Sud, il existe un fort ressentiment face aux inégalités de l'ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie », explique le ministre en poste depuis 2019.

« Aujourd'hui, pour des pays comme les nôtres, il est important de nous exprimer, de mener, de faire sentir notre présence. »

Cette voix passe aussi par les BRICS, devenue « l'une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non occidentaux », dont les chefs d'État se réuniront en juillet.

Partisan de « négociations directes » pour résoudre la guerre entre l'Ukraine et la Russie, qui a frappé durement les pays du Sud, M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales : « Ça n'a pas vraiment marché jusqu'à présent, non ? » 

Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l'Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions contre Moscou.

« L'économie mondiale est sous tension. Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes. »

Dans l'ordre mondial actuel, l'Inde doit composer avec la « discontinuité » posée par Donald Trump.

Des négociations en cours sur le sujet ont « bien avancé ».L'Inde doit également chercher « un équilibre » avec la Chine. 

Pékin soutient Islamabad, que New Delhi accuse de soutenir les activités de « terroristes » islamistes sur son sol.

Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une « riposte ferme » à toute nouvelle attaque « terroriste », renforçant le spectre d'une escalade entre les deux puissances nucléaires.

« En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts) et nous avons commis l'erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d'un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons ».

Mais l'Inde n'a jamais envisagé de recourir à l'arme nucléaire, assure-t-il : « Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées ».

 


Israël appelle les Iraniens à évacuer les zones proches de sites militaires

Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
Des soldats et des membres d'une équipe de recherche et de sauvetage se rassemblent près de voitures endommagées dans la ville de Tamra, dans le nord d'Israël, à la suite d'une attaque à la roquette lancée par l'Iran dans la nuit du 15 juin 2025. (Photo par AHMAD GHARABLI / AFP)
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  • L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».
  • Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones.

JERUSALEM : Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré dimanche dans un communiqué de son bureau avoir ordonné à l'armée israélienne d'émettre des avis d'évacuation à l'intention des habitants de Téhéran vivant à proximité de sites militaires.

Après cet ordre, l'armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones « à proximité d'installations militaires » dans un communiqué publié sur le réseau social X en persan et en arabe.

L'armée a « demandé à toutes les personnes se trouvant actuellement dans des installations militaires en Iran, ou à proximité, d'évacuer immédiatement les lieux, précisant que leur vie était en danger ».

Le communiqué ne précise pas de coordonnées géographiques et n'est accompagné d'aucune carte permettant de localiser ces zones, contrairement aux communiqués de l'armée israélienne adressés aux Palestiniens de la bande de Gaza, où elle est en guerre contre le mouvement islamiste Hamas.

Cette décision fait partie d'un plan « visant à faire pression sur le régime » en créant des déplacements de population, a déclaré à l'AFP une source sécuritaire israélienne.


La Russie s'apprête à construire la première centrale nucléaire du Kazakhstan

Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
Une vue aérienne montre le village d'Ulken (au premier plan) et le site proposé pour la centrale nucléaire près du village d'Ulken, situé sur les rives du lac Balkhash, à environ 400 kilomètres au nord d'Almaty, le 22 septembre 2024. (Photo de Ruslan PRYANIKOV / AFP)
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  • « Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.
  • Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne.

ALMATY, KAZAKHSTAN : Le géant russe du nucléaire Rosatom sera le principal constructeur de la première centrale nucléaire du Kazakhstan, ont annoncé samedi les autorités de ce pays d'Asie centrale, premier producteur mondial d'uranium, un chantier que convoitaient la France, la Chine et la Corée du Sud.

« Rosatom a été désigné chef de file du consortium international pour la construction de la première centrale nucléaire au Kazakhstan », a indiqué l'agence kazakhe pour l'énergie atomique.

Le Kazakhstan, immense ex-république soviétique et allié de Moscou, est le premier producteur mondial d'uranium (43 %) et le troisième fournisseur d'uranium naturel de l'Union européenne, mais souffre d'un manque cruel d'électricité pour sa consommation intérieure.

L'agence kazakhe dit désormais « étudier la question de l'obtention de financements publics à l'exportation aux dépens de la Fédération de Russie, conformément aux propositions de Rosatom ». 

Rosatom a salué la décision kazakhe dans un communiqué et promis « la construction d'une centrale nucléaire selon le projet le plus avancé et le plus efficace au monde, basé sur des technologies russes ».

« Les réacteurs VVER-1200 de troisième génération combinent des solutions techniques éprouvées avec les systèmes de protection active et passive les plus récents. Ces derniers ont été développés en stricte conformité avec les normes internationales de sécurité », a ajouté la société.

Rosatom (Russie), China National Nuclear Corporation (Chine), EDF (France) et Korea Hydro & Nuclear Power (Corée du Sud) faisaient partie des quatre entreprises pressenties.

L'agence ajoute qu'elle « continuera à travailler avec des partenaires étrangers pour former un consortium international efficace », sans donner plus de précisions. 

Ce projet de consortium international, qui n'a jamais été spécifié, s'inscrit dans la volonté du dirigeant kazakh Kassym-Jomart Tokaïev de maintenir de bonnes relations avec les grandes puissances.

Moscou, puissance historique en Asie centrale, a ainsi remporté cet appel d'offres aux dépens de la Chine, désormais incontournable dans la région. Cette annonce intervient quelques jours avant la venue du président chinois Xi Jinping au Kazakhstan pour un sommet « Asie centrale-Chine ».

La centrale, dont la construction a été validée lors d'un référendum sans surprise à l'automne, doit être bâtie près du village abandonné d'Ulken, dans le sud du pays, sur les bords du lac Balkhach, le deuxième plus grand d'Asie centrale.

En Ouzbékistan voisin, le géant russe Rosatom va construire une petite centrale nucléaire et a proposé au Kirghizistan un projet similaire.