Exploitation laitière en France cherche repreneurs désespérément

Gilles Chatelain agriculteur du GAEC Champ des Preles se promène dans son champ à côté de ses vaches à Bassy, dans le centre-est de la France, le 3 septembre 2022. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
Gilles Chatelain agriculteur du GAEC Champ des Preles se promène dans son champ à côté de ses vaches à Bassy, dans le centre-est de la France, le 3 septembre 2022. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
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Publié le Mardi 13 septembre 2022

Exploitation laitière en France cherche repreneurs désespérément

  • Si en 1970 la France comptait près de 1,6 million d'exploitants agricoles, ils n'étaient plus que 496.000 en 2020, selon le dernier recensement en date du ministère de l'Agriculture
  • Avec une seule semaine de vacances par an, des horaires quotidiens allant de 6 heures à 20 heures et un week-end travaillé sur deux, la charge de travail est conséquente

BASSY: Une ferme laitière transmise depuis trois générations et deux frères, co-exploitants, qui approchent de l'âge de la retraite sans savoir ce qu'il adviendra de leur exploitation... C'est un cas de figure semblable à celui rencontré par un tiers des exploitants agricoles français de plus de 60 ans.

La route serpente entre 95 hectares de parcelles de céréales jusqu'au bâtiment des animaux où une soixantaine de vaches produisent chaque jour plus de 1.000 litres de lait. Dans le village de Bassy, en Haute-Savoie, les deux frères Chatelain, âgés de 60 et 61 ans, représentent la troisième génération d'éleveurs depuis 1928.

"Tout petits déjà, on aidait sur la ferme, il y a eu la transmission d'un savoir-faire qu’on est en train de perdre", regrette l'aîné, Gilles Chatelain, président de la Coordination Rurale des Savoie, un syndicat agricole.

Si en 1970 la France comptait près de 1,6 million d'exploitants agricoles, ils n'étaient plus que 496.000 en 2020, selon le dernier recensement en date du ministère de l'Agriculture. D'ici 2030, quelque 100.000 fermes devraient changer d'exploitants.

Les deux frères, à la tête d’une "bonne installation, économiquement viable", font "tout pour céder à leur tour quelque chose qui n'est pas endetté", mais l'élevage bovin souffre d'un manque d'attractivité.

C'est dans les filière bovines - viande et lait - que le ministère a recensé le moins de nouvelles installations de 2010 à 2020, alors que dans les dix prochaines années 45% des éleveurs laitiers seront en âge de partir à la retraite.

«Casse-pipe»

Avec une seule semaine de vacances par an, des horaires quotidiens allant de 6 heures à 20 heures et un week-end travaillé sur deux, la charge de travail est conséquente.

"Quel salarié l'accepterait ?", lance Gilles Chatelain, qui se paye un peu plus de 2.000 euros par mois, "une rémunération toujours assez faible et peu concordante une fois ramenée aux heures travaillées", dit-il.

Pourtant, "on fait 150.000 litres de lait de plus qu’il y a vingt ans", mais la rémunération ne suit pas l'augmentation de la production, explique-t-il.

Pour ne rien arranger, le coût de l'alimentation des animaux s'est considérablement accru depuis le début de la guerre en Ukraine, alors que cet été il a fait bien trop chaud et trop sec pour que l'herbe, qui nourrit les bovins en cette saison, pousse dans les prairies.

"On est en train de décapitaliser 10% du cheptel pour avoir moins de bouches à nourrir cet hiver", poursuit Gilles Chatelain, pointant du doigt l'espace de stockage du foin, qui devrait déborder à cette période de l'année.

S'il est prêt à travailler "tant que la santé suit", il ne voudrait pas dépasser 65 ans: la retraite serait "idéalement à la fin de l'année 2023, mais au plus tard en 2025".

Faciliter la transmission

"Il y a un service installation/transmission pour des mises en relation entre cédants et repreneurs", sur lequel les deux frères comptent pour faire perdurer la production de lait après leur départ.

Gilles Chatelain, qui estime la valeur de sa ferme - bâtiment, équipement, cheptel compris - à près d'un demi-million d'euros, pense rester propriétaire du bâtiment qui constitue l'essentiel de ce patrimoine. Il le louerait aux futurs accédants pour réduire le coût de leur installation tout en s'assurant un revenu pendant sa retraite.

Le défi de la transmission des exploitations, enjeu clé de la politique agricole, doit faire l'objet de vastes consultations par le ministère dans les mois à venir pour élaborer une loi d'orientation d’ici au premier semestre 2023.

Quatre axes se dégagent : l’orientation et la formation des jeunes agriculteurs, la transmission des exploitations, le renouvellement des générations et le foncier, et enfin, l’adaptation au changement climatique.


Hermès inaugure sa 23e maroquinerie, dans le Puy-de-Dôme

La maroquinerie-sellerie, coeur de métier du groupe de luxe, a vu ses ventes du premier semestre progresser de 15,7% sur un an et dépasser les 3,2 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe sur cette période a lui augmenté de 12% à 7,5 milliards d'euros. (AFP)
La maroquinerie-sellerie, coeur de métier du groupe de luxe, a vu ses ventes du premier semestre progresser de 15,7% sur un an et dépasser les 3,2 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe sur cette période a lui augmenté de 12% à 7,5 milliards d'euros. (AFP)
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  • La maroquinerie de Riom vient compléter le pôle auvergnat du groupe qui comprend également la maroquinerie de Sayat
  • A Riom, le groupe de luxe a rénové sur 7.000 m², l’une des ailes de la Manufacture des tabacs, ancien site industriel inscrit au titre des monuments historiques depuis 2004 et situé en centre-ville, selon un communiqué

PARIS: Hermès annonce avoir inauguré vendredi à Riom (Puy-de-Dôme) sa 23e maroquinerie qui accueillera 250 artisans alors que la demande mondiale du groupe dans cette activité connaît une croissance soutenue.

La maroquinerie-sellerie, coeur de métier du groupe de luxe, a vu ses ventes du premier semestre progresser de 15,7% sur un an et dépasser les 3,2 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe sur cette période a lui augmenté de 12% à 7,5 milliards d'euros.

Pour faire face à cette demande croissante, Hermès augmente sa capacité de production, à raison d'une nouvelle maroquinerie par an en moyenne depuis dix ans.

La maroquinerie de Riom vient compléter le pôle auvergnat du groupe qui comprend également la maroquinerie de Sayat, installée depuis plus de 20 ans, et une école Hermès des savoir-faire à Riom depuis 2022.

A Riom, le groupe de luxe a rénové sur 7.000 m², l’une des ailes de la Manufacture des tabacs, ancien site industriel inscrit au titre des monuments historiques depuis 2004 et situé en centre-ville, selon un communiqué.

Hermès a confié au cabinet Tracks-Architectes la réhabilitation de ces bâtiments.

Le projet "répond à la démarche écoresponsable de la maison qui vise à limiter l'artificialisation des surfaces, à choisir des entreprises partenaires locales et à sourcer et utiliser des matériaux durables pour la rénovation", selon le communiqué.

La manufacture emploie 250 artisans auxquels s'ajoute une trentaine de collaborateurs dans des fonctions d'encadrement, de ressources humaines ou de logistique.

Trois autres projets de manufactures sont en cours, à L'Isle-d'Espagnac (Charente), Loupes (Gironde) et Charleville-Mézières (Ardennes) où les recrutements et les formations sont en cours.


IBM «veut transférer une partie de son siège en Arabie saoudite», déclare le vice-président régional

L'IA devrait rapporter 135 milliards de dollars à l'économie du Royaume d'ici à 2030, soit l'équivalent de 12,5% du PIB, a déclaré M. Al-Rached. (AN)
L'IA devrait rapporter 135 milliards de dollars à l'économie du Royaume d'ici à 2030, soit l'équivalent de 12,5% du PIB, a déclaré M. Al-Rached. (AN)
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  • Mardi, la SDAIA et IBM ont annoncé que la collaboration entre leurs modèles d'IA Allam et Watsonx, respectivement, était disponible sur Deem
  • Allam, la plateforme générative d'IA au service de l'Arabie saoudite et des arabophones du monde entier, a été incluse dans la plateforme de données Watsonx d'IBM

RIYAD: La dernière collaboration d'IBM avec l'Autorité saoudienne des données et de l'IA (SDAIA) signifie qu'une grande partie du siège du géant de l'informatique s'est frayé un chemin jusqu'en Arabie saoudite, a déclaré le vice-président régional d'IBM.

«Je suis heureux de vous informer que la majorité des employés de ce laboratoire de développement de logiciels sont des Saoudiens qui ont déjà déposé des brevets et que ces brevets sont déjà utilisés. L'un de ces produits est Watsonx», a déclaré Ayman al-Rached à Arab News dans le hall principal du Sommet mondial sur l'intelligence artificielle à Riyad, jeudi.

L'IA devrait rapporter 135 milliards de dollars à l'économie du Royaume d'ici à 2030, soit l'équivalent de 12,5% du PIB, a déclaré M. Al-Rached.

«C'est énorme, et lorsque vous avez un tel impact, l'innovation va généralement suivre. Nous pensons donc qu'il y aura de nombreuses percées. Nous pensons que l'effort conjoint accélérera la percée.»

Mardi, la SDAIA et IBM ont annoncé que la collaboration entre leurs modèles d'IA Allam et Watsonx, respectivement, était disponible sur Deem, une plateforme gouvernementale de cloud computing.

Deem est un «logiciel en tant que service» – tel que le courrier électronique, le partage de fichiers, les réunions vidéo, la gestion des droits des données et l'infrastructure. Il sert également d'«infrastructure en tant que service» – centre de données virtuel, sauvegarde, stockage cloud et hébergement de domaine.

M. Al-Rached a déclaré à Arab News que Watsonx, la plateforme commerciale d'IA générative et de données scientifiques d'IBM basée sur le cloud et offrant un studio, un magasin de données et une boîte à outils en gouvernance, est en cours de développement à Riyad.

Allam, la plateforme générative d'IA au service de l'Arabie saoudite et des arabophones du monde entier, a été incluse dans la plateforme de données Watsonx d'IBM lors de la conférence IBM Think 2024 dans sa phase pilote comme l'un des meilleurs modèles génératifs en arabe au monde.

Il affirme que, grâce à cette collaboration, IBM «voulait transférer une partie de son siège en Arabie saoudite».

M. Al-Rached a souligné qu'IBM prévoyait d'annoncer de futurs projets lors de l'événement IBM Think qui se tiendra la semaine prochaine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le conseil de planification passe en revue les progrès économiques et les exploits de la Vision saoudienne

Le secteur non pétrolier a connu une croissance de 4,9% en glissement annuel au cours du deuxième trimestre et les taux d'inflation généraux se sont stabilisés à 1,5% en juillet. (Shutterstock)
Le secteur non pétrolier a connu une croissance de 4,9% en glissement annuel au cours du deuxième trimestre et les taux d'inflation généraux se sont stabilisés à 1,5% en juillet. (Shutterstock)
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  • Le secteur non pétrolier a connu une croissance de 4,9% en glissement annuel au cours du deuxième trimestre et les taux d'inflation généraux se sont stabilisés à 1,5% en juillet
  • Le rapport indique la solidité de l'économie saoudienne et l'efficacité des mesures prises pour faire face aux changements économiques mondiaux

RIYAD: Le conseil supérieur des affaires économiques de l'Arabie saoudite a examiné un certain nombre de rapports lors d'une réunion virtuelle tenue mercredi, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Le Conseil des affaires économiques et du développement a étudié un rapport financier pour le deuxième trimestre de 2024 lors d'une présentation du ministère de l'Économie et de la Planification.

Le rapport comprenait une analyse de l'économie mondiale et des marchés financiers, ainsi que des mises à jour de la situation fiscale du pays et de ses principaux indicateurs.

Le secteur non pétrolier a connu une croissance de 4,9% en glissement annuel au cours du deuxième trimestre et les taux d'inflation généraux se sont stabilisés à 1,5% en juillet.

Le rapport indique la solidité de l'économie saoudienne et l'efficacité des mesures prises pour faire face aux changements économiques mondiaux.

La présentation du ministère a également abordé les projets futurs de l'économie nationale et les rapports importants des organismes internationaux et locaux qui s'y rapportent.

Les membres ont également examiné une présentation du bureau de gestion stratégique du Conseil sur le rapport de la Vision saoudienne pour le premier trimestre 2024. Ce rapport met en lumière les principales réalisations des programmes de la Vision, les objectifs stratégiques et l'évaluation de leurs performances.

Le rapport sur la Vision note que l'année 2024 a commencé par des progrès significatifs au niveau des trois piliers du programme, à savoir une société dynamique, une économie prospère et une nation ambitieuse.

Le Conseil a également examiné le rapport annuel du Fonds d'investissement public saoudien pour 2023, le rapport sur la sécurité routière pour 2023 et un rapport sur le système de subventions de soutien social.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com