Festival du film arabe de Fameck-Val de Fensch: L’Algérie, invitée d’honneur

Plus de cent dix projections de films sélectionnés issus d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’Égypte, de Jordanie, de Syrie, de Palestine, d’Irak et du Liban, seront assurées lors de cette édition. (Photo fournie)
Plus de cent dix projections de films sélectionnés issus d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’Égypte, de Jordanie, de Syrie, de Palestine, d’Irak et du Liban, seront assurées lors de cette édition. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 14 septembre 2022

Festival du film arabe de Fameck-Val de Fensch: L’Algérie, invitée d’honneur

  • En lien avec le 60e anniversaire des accords d’Évian marquant la fin de la guerre et l’indépendance de l’Algérie, le festival mettra l’Algérie à l’honneur
  • À l’issue du festival, des distinctions seront décernées aux films lauréats

PARIS: La 33e édition du festival du film arabe de Fameck-Val de Fensch, qui se déroulera du 6 au 16 octobre 2022, est organisée par la cité sociale de Fameck, en partenariat avec la Ligue de l’enseignement et la fédération des œuvres laïques (FOL) de Moselle. Ce festival, considéré comme l’un des rendez-vous majeurs de la rentrée culturelle dans la région Grand Est, proposera plus de trente films, longs-métrages de fiction, documentaires et courts-métrages, dont des inédits et des avant-premières.

Selon les organisateurs, les projections des films retenus pour cette 33e édition seront suivies par l’organisation de débats qui permettront au public présent d’échanger avec les équipes de professionnels du cinéma. Selon la même source, plus de cent dix projections de films sélectionnés issus d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’Égypte, de Jordanie, de Syrie, de Palestine, d’Irak et du Liban, seront assurées lors de cette édition. Concernant la sélection hors compétition intitulée «Ouverture sur le monde», elle proposera des films non produits par des pays arabes, mais qui restent liés par les thématiques abordées au monde arabe. 

L’Algérie, invitée d’honneur

En lien avec le 60e anniversaire des accords d’Évian marquant la fin de la guerre et l’indépendance de l’Algérie, le festival mettra l’Algérie à l’honneur. Cette édition «placera sur le tapis rouge la production algérienne avec une sélection d’une dizaine de films allant du cinéma d’auteur au cinéma de genre, et associant fictions et documentaires», précisent les organisateurs. 

La tenue de tables rondes, programmées après la projection des œuvres cinématographiques sur l’Algérie, va permettre au public présent d’interagir autour des grands événements qui ont marqué l’Histoire de l’Algérie. La colonisation, la guerre d’Algérie et ses héros, l’immigration, la décennie noire, le mouvement Hirak seront les principaux sujets abordés lors de la projection des films et des débats avec le public. Contactés par Arab News en français, les organisateurs du festival indiquent que le programme officiel de la 33e édition sera dévoilé le 20 septembre prochain. 

À l’issue du festival, des distinctions seront décernées aux films lauréats dont: le Grand Prix, le Prix du jury jeunes, le Prix du jury presse, le Prix du public, le Prix du documentaire et le Prix du court-métrage. Quant au jury longs-métrages, il sera présidé cette année par la réalisatrice, scénariste et productrice de films franco-algérienne, Mounia Meddour. En 2019, la cinéaste a réalisé Papicha, le long-métrage sélectionné au festival de Cannes dans la catégorie «Un certain regard» et qui a remporté en 2020 le César du meilleur premier film ainsi que le César du meilleur espoir féminin attribué à Lyna Khoudri, l’actrice principale. Son deuxième long-métrage, Houria, qui sortira en salles en France le 15 mars 2023, rassemblera la talentueuse Lyna Khoudri et Nadia Kaci. 

Pour rappel, Mounia Meddour a reçu la médaille de chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par l’ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, le 2 novembre 2021.

 

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Rami Al-Ali intègre la haute couture à Paris

Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
Travaillant avec une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le designer a exploré les volumes, les textures et les structures avec une approche architecturale distincte. (Getty Images)
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  • Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris
  • Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001

DUBAÏ : Le designer syrien Rami Al-Ali est entré dans l’histoire cette semaine en devenant le premier couturier de son pays à figurer au calendrier officiel de la haute couture à Paris, étouffant ses larmes à la fin d’un défilé de pièces délicatement taillées.

Travaillant dans une palette de neutres doux, de pastels glacés et de métallisés discrets, le créateur a exploré le volume, la texture et la structure avec une approche architecturale affirmée.
Les silhouettes structurées, aux coupes asymétriques, étaient adoucies par des drapés élégants ou des ornements délicats.

Les robes longues en organza et mousseline de soie jouaient sur la fluidité, avec une transparence subtile leur conférant une qualité éthérée. Broderies à la main, tulle plissé et smocks complexes ont ajouté profondeur et intérêt visuel à l’ensemble.

Plusieurs modèles comportaient des détails tissés ou en treillis, que ce soit sur des panneaux entiers ou en touches décoratives, mettant en valeur la virtuosité artisanale. D'autres créations remarquables exploraient des volumes sculpturaux : une robe s’ouvrait en plis façon éventail, une autre adoptait des couches en cascade.

L’entrée d’Al-Ali dans le calendrier parisien marque une étape majeure, signifiant son accession au cercle le plus élitiste de la mode. Pour obtenir la désignation officielle de « haute couture », les maisons doivent satisfaire à des critères stricts, définis par la loi française.

« Une étape historique, célébrant le dévouement de toute une vie à l’artisanat, à la culture et à l’expression créative, enracinée dans l’héritage et portée par une vision », a posté la maison de couture sur Instagram à l’annonce de sa participation.

Originaire de Damas, Rami Al-Ali a perfectionné son art à Dubaï et à Beyrouth, avant de fonder sa marque éponyme en 2001.

Ses créations ont séduit de nombreuses célébrités, parmi lesquelles Amal Clooney, Eva Longoria, Jennifer Lopez ou encore Jessica Chastain.

Son travail est salué pour sa capacité à fusionner les influences moyen-orientales et occidentales : des silhouettes fluides enrichies de détails ludiques et raffinés, entre tradition et modernité.

Al-Ali rejoint ainsi un cercle restreint de créateurs arabes figurant au calendrier officiel, aux côtés de Georges Hobeika, Elie Saab, Zuhair Murad et Mohammed Ashi.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le premier sac Birkin d'Hermès vendu près de 8,6 millions d'euros à Paris

(AFP)
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  • Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros
  • Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde

PARIS: Le premier sac Birkin d'Hermès, conçu spécialement pour Jane Birkin en 1984, a été vendu aux enchères, jeudi à Paris, pour 8,582 millions d'euros frais inclus, a indiqué la maison d'enchères Sotheby's.

Ce grand fourre-tout en cuir noir est le premier exemplaire de ce qui est devenu l'un des sacs les plus célèbres et les plus chers au monde.

Jusqu'à présent, le sac le plus cher jamais vendu aux enchères était un Kelly Hermès en crocodile, serti de diamants et rehaussé d'or blanc, ajdugé à plus de 513.000 dollars (438.000 euros), selon Sotheby's.

Ce "prototype historique réalisé à la main", gravé des initiales J.B., se distingue par plusieurs particularités qui en font une pièce unique, notamment sa taille, ses anneaux métalliques fermés, sa bandoulière non-détachable ou encore la présence d'un coupe-ongles intégré. Des traces d'autocollants sont aussi visibles sur le cuir patiné.

Icône de mode au look effortless chic (presque sans effort, ndlr), Jane Birkin privilégiait le côté pratique des choses.

Lors d'un vol Paris-Londres, la chanteuse et actrice anglaise, décédée en 2023, se plaint à son voisin de ne pas trouver un sac adapté à ses besoins de jeune maman.

Ce dernier n'est autre que Jean-Louis Dumas, gérant d'Hermès de l'époque. Un fourre-tout avec un espace dédié aux biberons voit ainsi le jour en 1984 et porte le nom Birkin.

Quarante ans plus tard, ce sac à main en cuir est devenu le produit emblématique du sellier-maroquinier. Produit en très petite quantité, il cultive une image d'exclusivité, avec un prix pouvant varier grandement, de quelques milliers d'euros pour les modèles les plus simples, jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'euros pour les plus luxueux.

Outre le sac Birkin, la vente "Fashion Icons" de Sotheby's proposait des pièces emblématiques issues de défilés de créateurs tels que Christian Dior, John Galliano, Thierry Mugler ou encore Alexander McQueen.


Le musée de Djeddah expose 1 000 objets rares retraçant l’histoire de l'islam

La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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La Maison des Arts Islamiques présente une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique. (SPA)
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  • La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle)
  • La deuxième galerie met en lumière le travail des métaux islamiques, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien

DJEDDAH : La Maison des Arts Islamiques, le premier musée du Royaume entièrement dédié à l’art islamique, abrite une collection couvrant plusieurs époques de la civilisation islamique.

Situé dans le parc de Djeddah, le musée expose plus de 1 000 objets qui donnent un aperçu des valeurs islamiques et du patrimoine culturel et historique de la région, a rapporté l'Agence de presse saoudienne (SPA).

Le musée comprend six galeries, chacune explorant une facette distincte du patrimoine islamique.

La première galerie retrace l'évolution de la céramique et de la verrerie du Ier au Xe siècle de l'Hégire (du VIIe au XVIe siècle), mettant en valeur la poterie, un artisanat de l'Antiquité qui a connu un développement majeur sous l'impulsion des artisans musulmans.

La deuxième galerie met en lumière le travail du métal islamique, avec des objets décorés de manière complexe et des récipients d'usage quotidien.

La troisième galerie présente 500 pièces de monnaie de l'époque du prophète Mahomet à l'époque moderne, offrant un aperçu de l'histoire économique du monde musulman.

La quatrième galerie se concentre sur l'influence de l'art islamique sur les autres civilisations et sur la manière dont les cultures européennes se sont engagées dans les traditions artistiques islamiques.

La cinquième galerie présente des manuscrits coraniques rares, des pièces de calligraphie arabe et des tablettes de bois utilisées pour la mémorisation du Coran.

La dernière galerie présente des textiles islamiques, notamment des pièces provenant des revêtements intérieurs et extérieurs de la sainte Kaaba et un rare rideau de la porte Shammi de la mosquée du Prophète à Médine, fabriqué à l'époque ottomane au XIIIe siècle de l'ère chrétienne.

La visite du musée s'achève à la bibliothèque, qui propose une large sélection de livres en arabe et en anglais sur l'histoire, la culture et la littérature islamiques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com