Zelensky promet «la victoire» depuis la région de Kharkiv, sa ville natale menacée d'inondations

Entouré de gardes du corps armés, le président en tenue kaki portait à l'épaule un écusson «l'Ukraine ou la mort», selon des photos de la présidence (Photo, AFP).
Entouré de gardes du corps armés, le président en tenue kaki portait à l'épaule un écusson «l'Ukraine ou la mort», selon des photos de la présidence (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 15 septembre 2022

Zelensky promet «la victoire» depuis la région de Kharkiv, sa ville natale menacée d'inondations

  • Il s'agit du premier déplacement du chef de l'Etat ukrainien dans la région de Kharkiv depuis la libération de la zone ce mois-ci, presque entièrement reconquise par ses forces en à peine 15 jours
  • L'Ukraine a annoncé avoir repris aux Russes pendant le seul mois de septembre des milliers de kilomètres carrés dans l'est et le sud

RÉGION DE KHARKIV: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu mercredi dans la région de Kharkiv libérée de l'occupation dans sa "quasi-totalité" et y a promis "la victoire", au moment où sa ville natale de Kryvyï Rig était menacée d'inondations après une frappe russe sur des infrastructures hydrauliques.

Frappée dans la soirée par sept missiles russes, selon les autorités locales, Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, et ses 600 000 habitants sont confrontés à la crue subite d'une rivière, l'Ingoulets, qui menace le centre-ville et un autre quartier.

"Au point d'impact, on observe un débit d'eau de 100 m3 par seconde, ce qui représente un grand volume. Le niveau de l'eau de l'Ingoulets change toutes les heures", a déclaré le chef adjoint de l'administration présidentielle Kyrylo Tymochenko, tout en assurant que la situation est "sous contrôle".

Le chef de l'administration militaire de la ville, Oleksandr Vilkul, a demandé aux résidents d'un certain nombre de rues "d'évacuer", par précaution.

M. Zelensky a quant à lui dénoncé une "tentative d'inonder Kryvyï Rig". La frappe n'a pas fait de victimes, selon le gouverneur de la région, Valentin Reznitchenko.

Quelques heures auparavant, M. Zelensky s'était rendu à Izioum pour son premier déplacement dans la région de Kharkiv depuis que cette zone du nord-est a été presque entièrement reconquise aux Russes ces quinze derniers jours.

Cité de quelque 50 000 habitants avant la guerre, Izioum avait fait l'objet de combats meurtriers au printemps avant d'être prise par l'armée russe, qui en a fait un noeud stratégique de ravitaillement.

"Nous n'avançons que dans une direction, en avant, vers la victoire", a écrit à cette occasion sur Telegram M. Zelensky, tout en soulignant les importantes destructions subies par Izioum.

En soirée, dans son adresse quotidienne, il a souligné que "la quasi-totalité de la région de Kharkiv est libérée", avec la prise de "400 localités" aux troupes russes, ce qui signifie un retour à "une vie normale et sûre" pour "les 150 000 Ukrainiens qui sont restés sur ce territoire".

Avant son allocution, le président avait par ailleurs subi un accident de voiture à Kiev, lorsqu'"une automobile est entrée en collision" avec son véhicule, selon son porte-parole.

"Le président a été examiné par un médecin, aucune blessure grave n'a été détectée", a précisé Serguiï Nikiforov dans un communiqué publié sur Facebook dans la nuit de mercredi à jeudi, tandis que le chauffeur de l'automobile a, lui, "été transféré dans une ambulance".

«Coopération constructive» pour la centrale

Malgré le recul russe face aux Ukrainiens, le président Vladimir Poutine ne considère pas l'invasion déclenchée le 24 février comme une "erreur", a estimé mercredi le chancelier allemand Olaf Scholz.

M. Poutine s'est quant à lui entretenu au téléphone avec le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, saluant une "coopération constructive" autour de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, occupée par la Russie, où s'est récemment rendue une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Il a aussi jugé que les céréales ukrainiennes, dont les exportations ont repris après des mois de blocage, devaient aller "en priorité" aux pays qui en ont le plus besoin, et non à l'UE, qu'il a précédemment accusée d'en recevoir la majeure partie.

L'Ukraine a annoncé avoir repris aux Russes pendant le seul mois de septembre des milliers de kilomètres carrés dans l'est et le sud, où la situation est "complètement tendue" et "très dynamique", a averti la porte-parole du commandement Sud de l'armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk.

De son côté, l'armée russe, dont des frappes ont provoqué ces derniers jours de vastes coupures d'électricité dans plusieurs régions ukrainiennes, a déclaré mercredi pilonner tous azimuts les forces ukrainiennes, notamment dans la région de Kharkiv.

"Des frappes massives ont été menées dans les régions des localités de Dvoritchna, Balakliïa et Koupiansk", a dit le ministère russe de la Défense.

A Mykolaïv (Sud), deux immeubles ont été touchés et deux personnes sont mortes, selon les autorités locales. A Bakhmout, une ville de la région de Donetsk que Moscou tente de conquérir depuis des mois, cinq civils ont été tués mardi, a déploré le gouverneur régional.

Frappes «sur toute la ligne de front»

Dans la région de Donetsk, le gouverneur Pavlo Kyrylenko a signalé des bombardements "sur toute la ligne de front". Celui de la région voisine de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, a annoncé que les forces russes avaient repris le contrôle de la localité de Kreminna.

Forte de livraisons d'armements occidentaux, l'Ukraine a récupéré à la faveur de sa contre-offensive la quasi-totalité de la région de Kharkiv, frontalière de la Russie, et obtenu des gains territoriaux plus modestes dans le sud, où elle continue de frapper les ponts utilisés par les forces russes.

Les avancées ukrainiennes de septembre sont les plus importantes depuis que les Russes ont quitté les abords de Kiev et le centre de l'Ukraine au printemps après avoir échoué dans leur tentative de s'en emparer.

Les Occidentaux ont pris des sanctions contre la Russie et augmenté les livraisons d'armes aux Ukrainiens. Les dirigeants des pays de l'Union européenne et de l'Otan vont régulièrement à Kiev pour afficher leur soutien à M. Zelensky.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ainsi annoncé devant le Parlement européen à Strasbourg (France) s'y rendre mercredi en promettant une "solidarité indéfectible" avec l'Ukraine et la fermeté face à Moscou.


A l'ONU, l'enquêtrice en chef sur Gaza a encore espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés

Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
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  • Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide"
  • Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger"

GENEVE: Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés.

"La justice est lente", a affirmé l'ancienne juge sud-africaine, dans un entretien à l'AFP.

Mais "comme l'a dit (Nelson) Mandela, cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse. Je considère qu'il n'est donc pas impossible qu'il y ait des arrestations et des procès" à l'avenir, a-t-elle ajouté.

La commission d'enquête, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a établi qu'Israël commet un génocide à Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas du 7-Octobre.

Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide".

Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger".

La Cour pénale internationale (CPI) avait déjà émis des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant.

Mme Pillay reconnaît que la CPI dépend des Etats pour la mise en œuvre des mandats d'arrêt car elle n'a "ni shérif, ni forces de police".

Mais elle veut y croire, faisant une comparaison : "Je n'aurais jamais pensé que l'apartheid prendrait fin de mon vivant".

"Tellement douloureux" 

Jeune avocate d'origine indienne dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, devenue juge et Haute-Commissaire aux droits de l'homme à l'ONU (2008-2014), Mme Pillay, 83 ans, a l'art de traiter des dossiers difficiles.

Sa carrière l'a menée des cours sud-africaines, où elle a défendu les activistes anti-apartheid et obtenu des droits cruciaux pour les prisonniers politiques, au Tribunal pénal international pour le Rwanda, en passant par la CPI.

Sa mission est des plus ardues depuis qu'elle préside, depuis sa création en 2021, la commission chargée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'enquêter sur les atteintes aux droits dans les territoires palestiniens et en Israël.

Elle déplore d'avoir été qualifiée d'"antisémite" depuis et dénonce les appels sur les réseaux sociaux de ceux qui réclament que les Etats-Unis la sanctionnent, comme Washington l'a fait pour une rapporteure de l'ONU, des juges de la CPI et des ONG palestiniennes.

Mais le plus dur, pour elle et son équipe, est de visionner les vidéos provenant de Gaza.

"Nous nous inquiétons pour notre personnel. Nous les surmenons et c'est traumatisant ces vidéos", dit-elle, citant "des violences sexuelles contre les femmes" et "les médecins qui sont dénudés par l'armée".

"C'est tellement douloureux" à regarder même si "on ne peut pas comparer notre souffrance à celle de ceux qui l'ont vécue", poursuit-elle.

Alors qu'elle présidait le Tribunal pénal international pour le Rwanda, des vidéos de civils abattus ou torturés l'ont aussi "marqué à vie".

Selon elle, la comparaison entre le Rwanda et Gaza ne s'arrête pas là : "Je vois des similitudes. Ce sont les mêmes méthodes".

Du Rwanda à Gaza 

"Dans le cas du Rwanda, c'était le groupe des Tutsi qui était visé. Ici, tous les éléments de preuve montrent que c'est le groupe palestinien qui est visé", dit-elle.

Elle mentionne aussi les propos de dirigeants israéliens qui "déshumanisent" les Palestiniens en les comparant à des "animaux". Comme lors du génocide rwandais, lorsque les Tutsi étaient "traités de cafards", ce qui revient à dire qu'"il est acceptable de les tuer", dénonce-t-elle.

Mme Pillay a indiqué qu'à l'avenir la commission entendait se pencher aussi sur des crimes supposés commis par d'autres "individus", expliquant qu'une grande partie des preuves a été publiée par les soldats israéliens eux-mêmes sur les réseaux sociaux.

Elle déplore toutefois que, faute de financements, la commission n'ait pas pu encore examiner si certains Etats qui fournissent de l'armement à Israël pouvaient être considérés complices.

Un travail qu'elle laisse à son successeur. Elle quitte la commission le 3 novembre en raison de son âge et de problèmes de santé.

Avant cela, elle doit présenter un dernier rapport devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "J'ai déjà un visa", confie-t-elle.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.