L’Arabie Saoudite invitée d’honneur des Journées cinématographiques de Carthage 2022

La ministre des Affaires culturelles, Hayet Ketat Guermazi avec l’ambassadeur saoudien en Tunisie, Abdulaziz Bin Ali al Saqr (Photo, La Presse).
La ministre des Affaires culturelles, Hayet Ketat Guermazi avec l’ambassadeur saoudien en Tunisie, Abdulaziz Bin Ali al Saqr (Photo, La Presse).
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Publié le Jeudi 15 septembre 2022

L’Arabie Saoudite invitée d’honneur des Journées cinématographiques de Carthage 2022

  • La ministre de la culture a évoqué le sursaut culturel actuel en Arabie Saoudite qui s’inscrit dans le cadre de la vision 2030 du Royaume
  • La rencontre était axée sur les perspectives de la coopération bilatérale, entre la Tunisie et le Royaume saoudien

L’Arabie Saoudite sera l’invitée d’honneur des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) 2022 qui célèbrent cette année leur 56ème édition du 29 octobre au 5 novembre.
C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires Culturelles dans un communiqué publié, mercredi en fin d’après-midi, à l’issue d’une rencontre de la ministre des Affaires culturelles, Hayet Ketat Guermazi avec l’ambassadeur saoudien en Tunisie, Abdulaziz Bin Ali al Saqr, qui a eu lieu au siège de son département à la Kasbah.

La rencontre était axée sur les perspectives de la coopération bilatérale, entre la Tunisie et le Royaume saoudien, dans les secteurs du cinéma, du tourisme, du patrimoine, du livre et de la calligraphie.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Turquie: Que dirait Atatürk ?

Le fondateur de la Turquie moderne Mustafa Atatürk (Photo, AFP).
Le fondateur de la Turquie moderne Mustafa Atatürk (Photo, AFP).
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  • L'homme en question est Mustafa Kemal Pacha, alias Ataturk
  • Mais que penserait aujourd'hui l'homme qui a fondé la république de la Turquie ?

Dimanche prochain, les électeurs turcs se rendent aux urnes pour élire leur président tandis qu'un groupe de travail spécial travaille sur les cérémonies pour marquer le centenaire de la création de la République turque le 29 octobre 1923.

Mais que penserait aujourd'hui l'homme qui a fondé la république de la Turquie ?

L'homme en question est Mustafa Kemal Pacha, alias Ataturk (Père des Turcs), le commandant militaire charismatique qui a transformé les restes tronqués de l'Empire ottoman en un État-nation aspirant à se moderniser.

À première vue, Atatürk serait fier de ce qu'il a fait. La république qu'il a fondée est la plus ancienne du monde musulman et l'une des rares fondées par des hommes forts en dehors de l'Occident dans les années 1920 à être encore en place. Plus important encore, Atatürk reste la seule figure emblématique de son temps à être encore respectée, voire vénérée, par tous ses compatriotes à travers l'échiquier politique.

Et pourtant, le Père peut découvrir que, de plusieurs manières, ses petits-enfants se sont écartés du chemin qu'il leur avait tracé.

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Cannes 2023: «Les filles d’Olfa», Chronique d’une immersion dans les ténèbres

Fidèle à son habitude, la réalisatrice s’inspire du réel pour réaliser des fictions (Photo, La Presse).
Fidèle à son habitude, la réalisatrice s’inspire du réel pour réaliser des fictions (Photo, La Presse).
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  • Le film s’ouvre sur l’actrice Hend Sabri, rongée par le stress, dans l’attente d’Olfa, la protagoniste réelle du documentaire
  • L’intervention d’acteurs dans ce docu-fiction est le parti pris délibéré de la réalisatrice

Documentaire hybride au dispositif particulier, «Les filles d’Olfa» de Kaouther Ben Hania reconstitue le vécu tragique de quatre femmes, marqué par l’incompréhension, l’oppression, la violence et l’extrémisme.

C’est au marché du film de Cannes que nous avons vu, hier, «Les filles d’Olfa». Et fidèle à son habitude, la réalisatrice s’inspire du réel pour réaliser des fictions («La belle et la meute», L’homme qui a vendu sa peau») ou l’explore en fabriquant de faux documentaires (Le Challat de Tunis).

Le film s’ouvre sur l’actrice Hend Sabri, rongée par le stress, dans l’attente d’Olfa, la protagoniste réelle du documentaire, dont elle incarnera la doublure. L’actrice optera pour la distanciation, «afin que, dit-elle, de se protéger».

L’intervention d’acteurs dans ce docu-fiction est le parti pris délibéré de la réalisatrice qui a fait appel à des actrices pour reconstituer des fragments de vie des quatre personnages réels.

Ce dispositif est sous-tendu par deux motivations : d’abord, éviter à Olfa de revivre des scènes très dures de son vécu, dont elle porte encore les stigmates et combler, ensuite, l’absence des filles aînées d’Olfa, Rahma et Ghofrane, aujourd’hui, incarcérées en Libye, par la présence de Nour Karoui et Ishrak Matar.

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Festival national de la chanson engagée à Tiaret: La troupe El Oussoul s’adjuge le premier prix

Le festival national de la chanson engagée à Tiaret (Photo, El Watan).
Le festival national de la chanson engagée à Tiaret (Photo, El Watan).
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  • Il y eut du rythme, de la bonne tenue sur scène et de la maîtrise
  • Ali Maachi, était resté sobre et digne devant l’adversité

Quatre jours durant, du 22 au 25 mai, ce sont 17 troupes musicales, issues de 15 wilayas, qui se sont succédé sur la scène de la maison de la culture Ali Maâchi de Tiaret, réaménagée après sa fermeture près de trois années durant, pour donner la pleine mesure de leur talent devant un public comblé. 

Les quelques défections de troupes invitées (cinq wilayas sur les 19), dont certains pour cause de période d’examens et l’absence remarquée à l’ouverture qu’en clôture des principales autorités de la wilaya de Tiaret n’ont, pas été un atout valorisant pour cette rencontre qui n’a pas été, malheureusement, ponctuée d’au moins une communication pour situer ce genre musical, dit chanson engagée et la finalité recherchée à travers son organisation. 

Le jury, composé des artistes Fouad Waman, Dounia El Djazairia , Slimane Djouadi et présidé par Maati Kamel, ne semble pas avoir eu du mal pour départager les trois premiers lauréats, à savoir le premier prix d’une valeur de 250 000 DA pour la troupe El Ousoul de Tiaret suivie par la troupe Fantazia de la wilaya de Mostaganem d’une valeur de 150 000 DA et enfin le 3e prix à 100 000 DA pour la troupe Echourok de Biskra. Il y eut du rythme, de la bonne tenue sur scène et de la maîtrise.

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