Xi Jinping va rencontrer le président turc Erdogan lors d'un sommet en Ouzbékistan

Le président chinois Xi Jinping assiste à une réunion avec le président russe en marge du sommet des dirigeants de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande le 15 septembre 2022. (Photo, AFP)
Le président chinois Xi Jinping assiste à une réunion avec le président russe en marge du sommet des dirigeants de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande le 15 septembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 16 septembre 2022

Xi Jinping va rencontrer le président turc Erdogan lors d'un sommet en Ouzbékistan

  • Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois signifié à Pékin son souci du bien-être des Ouïghours, une minorité chinoise musulmane et turcophone dont l'essentiel des membres habitent dans le Xinjiang
  • L'entretien se déroulera en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui réunit plusieurs dirigeants étrangers dont le président russe Vladimir Poutine et se tient dans la ville de Samarcande

PEKIN: Le président chinois Xi Jinping "s'apprête à rencontrer" son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, en marge d'un sommet régional en Ouzbékistan, a annoncé vendredi la télévision d'Etat chinoise CCTV sans plus de précisions.

L'entretien se déroulera en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui réunit plusieurs dirigeants étrangers dont le président russe Vladimir Poutine et se tient dans la ville de Samarcande.

Recep Tayyip Erdogan a plusieurs fois signifié à Pékin son souci du bien-être des Ouïghours, une minorité chinoise musulmane et turcophone dont l'essentiel des membres habitent dans le Xinjiang (nord-ouest de la Chine).

Des organisations de défense des droits de l'Homme accusent les autorités chinoises d'opprimer cette population après une vague d'attentats sanglants qui a déclenché une ferme campagne menée au nom de l'antiterrorisme.

Xi Jinping va rencontrer son homologue iranien en Ouzbékistan

Le président chinois Xi Jinping va rencontrer pour la première fois son homologue iranien Ebrahim Raïssi, en marge d'un sommet régional en Ouzbékistan, a annoncé la télévision d'Etat chinoise CCTV sans plus de précisions.

La Chine, critique à l'égard des sanctions de Washington contre Téhéran, a signé en mars 2021 un accord stratégique portant sur 25 ans avec l'Iran.

Pékin cherche depuis longtemps à renforcer ses liens avec Téhéran, Xi Jinping ayant décrit l'Iran comme "le principal partenaire de la Chine au Moyen-Orient" lors d'une rare visite dans le pays en 2016.

La rencontre entre les deux dirigeants intervient alors que les discussions sur un accord potentiel visant à mettre fin au développement d'armes nucléaires par Téhéran semblent au point mort.

Depuis avril 2021, l'Iran est engagé dans des pourparlers sous la médiation de l'UE pour relancer le JCPOA, l'accord conclu en 2015 avec le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Chine, la Russie et les Etats-Unis pour limiter le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales.

Le précédent texte a explosé en 2018 avec le retrait unilatéral américain et le rétablissement des sanctions par Donald Trump, qui a entraîné l'affranchissement progressif par Téhéran de ses obligations.

Xi Jinping et Ebrahim Raïssi s'étaient entretenus par téléphone en juillet.

La Turquie n'est que "partenaire de dialogue" de l'OCS, qui réunit la Chine, la Russie, l'Inde, le Pakistan et quatre ex-républiques soviétiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan et le Tadjikistan).

Elle a été créée en 2001 en tant qu'outil de coopération politique, économique et sécuritaire concurrent des organisations occidentales.

La Turquie comme la Chine avaient été accusées fin août par le président français Emmanuel Macron d'avoir un "agenda d'influence, néo-colonial et impérialiste" en Afrique. Ankara avait dénoncé des commentaires "inacceptables" et "malvenus".


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.