Tempête Fiona: La Guadeloupe constate les dégâts, Paris annonce de l'aide

Cette photo prise le 17 septembre 2022 montre les conséquences de la tempête Fiona à Capesterre-Belle-Eau, sur l'île française de la Guadeloupe. (AFP)
Cette photo prise le 17 septembre 2022 montre les conséquences de la tempête Fiona à Capesterre-Belle-Eau, sur l'île française de la Guadeloupe. (AFP)
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Publié le Lundi 19 septembre 2022

Tempête Fiona: La Guadeloupe constate les dégâts, Paris annonce de l'aide

  • «La crue de la rivière des Pères a emporté une habitation à Basse-Terre», le chef-lieu de la Guadeloupe, «et son occupant (...) a été retrouvé décédé», a indiqué le préfet de la région Guadeloupe
  • La vigilance en vigueur en Guadeloupe est repassée en orange pour «fortes pluies et orages», après 24 heures de vigilance rouge, selon un bulletin publié par Météo France

SAN JUAN: Etat de catastrophe naturelle et mobilisation du fonds de secours pour l'Outre-Mer: le gouvernement français a voulu montrer dimanche son soutien à la Guadeloupe éprouvée par la tempête tropicale Fiona, requalifiée en ouragan à son approche de Porto Rico.

Fiona aura causé de nombreux dégâts lors de son passage en Guadeloupe dans la nuit de vendredi à samedi, où elle a laissé des quartiers inondés, des maisons dévastées et des routes coupées.

Sur le territoire de la commune de Basse-Terre, un homme est mort, emporté avec sa maison par les flots d'une rivière en crue.

C'est le sud de l'île homonyme de Basse-Terre, partie sud-ouest de l'archipel, qui a été le plus affecté.

Ainsi à Goyave, un pont a été emporté par une rivière en crue. Dans cette même commune, Stella Lelong, 48 ans, a vu l'eau pénétrer dans sa maison en pleine nuit. "En une heure, on s'est retrouvé avec 80 cm d'eau à l'intérieur (...) On a tout perdu, tout ce qui est au rez-de-chaussée est perdu", a-t-elle témoigné. Son intérieur "a récupéré les poubelles communales et les débris de la rivière".

"Le retour à l'accalmie se confirme", a écrit dimanche à la mi-journée (19H00, heure de Paris) le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, dans un communiqué. La vigilance météorologique est repassée au niveau jaune pour "fortes pluies et orages", après 24 heures de vigilance rouge.

Mais le préfet a aussitôt commencé à lister les dégâts, notamment concernant le réseau routier "assez dégradé". Il a précisé que "4.000 usagers restent privés d’électricité", "1.200 d’internet et de téléphone fixe" et "20 antennes relais d’Orange sont encore indisponibles soit 80 % des abonnés du sud de la Basse-Terre".

Le manque d'eau se fait aussi sentir, la distribution d'eau potable ayant été coupée à de nombreux endroits. Seules huit des 26 usines exploitées par le syndicat mixte de gestion de l'eau (SMGEAG) pouvaient de nouveau la traiter dimanche à la mi-journée, a indiqué cet établissement dans un communiqué.

Et à la mi-journée, à Baie-Mahaut, une longue queue d'habitants munis de bidons se formait devant une fontaine en libre service, pour faire le plein d'eau potable.

Les écoles, collèges et lycées ne seront ouverts lundi que pour permettre leur remise en état, l'accueil des élèves reprenant mardi, sauf pour Saint-Martin, Saint-Barthélémy et Marie-Galante où ils reviendront dès lundi.

Dans son bulletin, le centre météorologique de Guadeloupe a qualifié de "très impressionnants" les cumuls de pluie mesurés depuis le début de l'épisode, dans la nuit de vendredi à samedi, tels les "534 mm à St-Claude (Matouba)" ou les "502 mm à Capesterre Belle-Eau (Neufchâteau)". L'équivalent de plusieurs mois de précipitations.

Tempête Fiona: l'état de catastrophe naturelle sera reconnu en Guadeloupe, annonce Darmanin

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé dimanche que l'état de catastrophe naturelle serait reconnu en "fin de semaine prochaine" en Guadeloupe où la tempête Fiona a causé d'importantes inondations et fait un mort.

"Avec Jean-François Carenco (ministre délégué en charge des Outre-Mer), nous avons décidé d'accélérer la procédure de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle", a écrit sur Twitter Gérald Darmanin.

"Dès la fin de semaine prochaine, nous la signerons avec mes collègues du gouvernement. L'Etat sera au rendez-vous pour nos compatriotes guadeloupéens", a-t-il ajouté.

Coupures de courant 

Plus de 450 000 foyers étaient privés de courant sur le territoire américain des Caraïbes dimanche matin, selon le site spécialisé poweroutage.us. 

Porto Rico avait été placé en alerte ouragan dès la fin de la semaine, le gouverneur de l'archipel Pedro Pierluisi exhortant la population à se mettre à l'abri. 

"Nous demandons aux habitants de ne pas sortir de chez eux et de se rendre dans des refuges si nécessaire", notamment s'ils se trouvent dans des zones à risque vis-à-vis des glissements de terrain et des inondations, a déclaré M. Pierluisi lors d'une conférence de presse dimanche matin. 

"En raison de son ampleur, cette tempête va avoir un impact sur tout Porto Rico", a-t-il poursuivi. 

L'alerte inondation devrait être en vigueur jusqu'à lundi. 

Ancienne colonie espagnole, devenu territoire américain à la fin du 19e, Porto Rico avait été frappé en 2017 par les ouragans Irma et Maria qui avaient causé des ravages dont l'île a mis longtemps à se relever. 

Le président de l'époque, Donald Trump, avait été vivement critiqué pour avoir lancé des rouleaux d'essuie-tout à des habitants de l'archipel, certains accusant alors le milliardaire de les traiter comme des citoyens de seconde zone. 

Visite à venir du ministre délégué

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que l'état de catastrophe naturelle serait reconnu en "fin de semaine prochaine" en Guadeloupe.

Dans cet archipel des Petites Antilles très concerné par le dérèglement climatique, l'état de catastrophe naturelle avait déjà été reconnu en mai pour plusieurs communes touchées fin avril par des inondations qui avaient fait un mort.

Outre l'état de catastrophe naturelle, une garantie de l'Etat pour indemniser les victimes, "le fonds de secours pour l'outre-mer", qui vise l'indemnisation de biens non assurables des sinistrés, sera "mobilisé", a de son côté indiqué sur Twitter le président Emmanuel Macron.

Le chef de l'Etat a demandé au ministre chargé des Outre-mer, Jean-François Carenco, de se rendre sur place. Ce dernier devrait effectuer cette visite la semaine prochaine, a indiqué son entourage à l'AFP.

Sixième système tropical de la saison dans l'Atlantique, Fiona s'est renforcé dimanche en ouragan à l'approche de Porto Rico, charriant des vents soufflant jusqu'à 140 km/h et menaçant l'archipel "d'inondations catastrophiques" et de coulées de boue, selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC).

La dépression a entièrement privé de courant ce territoire américain des Caraïbes, pour lequel le président américain Joe Biden a approuvé dimanche la déclaration d'état d'urgence.

Avec le réchauffement de la surface des océans, la fréquence des ouragans les plus intenses, avec des vents plus violents et des précipitations plus importantes, augmente. Ils font notamment peser un risque de plus en plus important aux communautés côtières.


France: Conseil des ministres spécial pour tenter de sortir de l'impasse budgétaire

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron convoque un conseil des ministres extraordinaire pour présenter une loi spéciale afin d’assurer le financement de l’État face à l’impasse budgétaire
  • Les discussions sur un budget 2026 reprendront rapidement : le gouvernement vise une adoption d’ici fin janvier, dans un contexte de fortes divergences

PARIS: Le président français Emmanuel Macron préside lundi un conseil des ministres extraordinaire qui devrait conduire à l'adoption rapide par le Parlement d'une loi spéciale, destinée à financer l'Etat et ses administrations malgré l'impasse budgétaire.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu doit poursuivre dans la journée de lundi ses consultations des différentes formations politiques "pour trouver les conditions d'une solution".

Une commission de sénateurs et députés a échoué vendredi à trouver un accord sur le projet de loi de finances pour l'année à venir.

A l'issue de ces discussions, un conseil des ministres de crise destiné à présenter le projet de loi spéciale est prévu en fin de journée, au retour du président Emmanuel Macron d'Abou Dhabi, où le chef d'État a annoncé devant des militaires français le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions destiné à remplacer le Charles De Gaulle.

Dans la foulée, les commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat auditionneront lundi soir et mardi le ministre de l'Économie Roland Lescure et la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, sur ce projet de loi. L'objectif est que ce texte spécial puisse être voté mardi par les deux chambres.

Mais il faudra dès la rentrée reprendre les discussions pour tenter de trouver un budget 2026, car la loi spéciale "c'est un service minimum", a martelé Amélie de Montchalin.

La ministre a indiqué dimanche soir sur la chaîne BFMTV que l'objectif est d'adopter une véritable loi de finance 2026 avant "la fin janvier", y compris avec "quelques hausses d'impôts", une des demandes notamment du Parti socialiste - partenaire privilégié de Sébastien Lecornu lors de l'examen du budget de la Sécurité sociale, et à qui il a concédé notamment la suspension de la réforme des retraites.

Reste qu'après deux mois de discussions qui n'ont pas permis d'aboutir, le doute subsiste sur la capacité du Premier ministre à obtenir ce compromis, entre une droite sénatoriale attachée aux économies et aux baisses d'impôts et une Assemblée où la gauche réclame plus de recettes et moins de coupes budgétaires.


Macron donne le coup d'envoi du futur porte-avions lors du Noël avec les troupes

Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux troupes françaises lors d'une cérémonie à la base du 5e régiment de cuirassiers à Zayed Military City, près d'Abou Dhabi, le 21 décembre 2025. (AFP)
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  • Plus grand et plus puissant, ce bâtiment symbolise l’ambition stratégique et industrielle de la France, malgré les contraintes budgétaires et les débats sur l’évolution des menaces

ABOU DHABI: Emmanuel Macron a donné dimanche le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions français destiné à remplacer le Charles De Gaulle et qui doit entrer en service en 2038.

"Ce nouveau porte-avions sera l'illustration de la puissance de notre nation, puissance de l'industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps", a-t-il assuré.

L'annonce du lancement officiel de la construction était très attendue malgré l'impasse budgétaire dans laquelle se trouve le gouvernement, alors que le mur d'investissements nécessaires et l'évolution des menaces mettent le projet sous pression.

"Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire, et après un examen complet et minutieux, j'ai décidé de doter la France d'un nouveau porte-avions", a annoncé le chef de l'Etat français lors du Noël avec les troupes à Abou Dhabi.

"La décision de lancer en réalisation ce très grand programme a été prise cette semaine", a-t-il ajouté.

Lui aussi à propulsion nucléaire, le nouveau porte-avions sera beaucoup plus massif que l'actuel. Il fera près de 80.000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42.000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles De Gaulle. Avec un équipage de 2.000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat.

Le risque d'un "choc dans trois, quatre ans" face à la Russie évoqué par les armées fait craindre que les budgets ne filent vers des priorités plus pressantes.

De récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, jugeant qu'on "ne peut pas se contenter de reproduire un outil qui a été conçu à la moitié du siècle dernier", semblent mettre aussi en question le concept du porte-avions.

Le général a notamment souligné le "besoin de permanence à la mer" du bâtiment et sa capacité d'emport de "drones de tous types".

Un seul bâtiment, en l'occurence le Charles De Gaulle, est disponible 65% du temps, selon la Marine. Un décalage de la construction et donc de l'entrée en service de son successeur laisserait la Marine sans porte-avions.

Une étude menée à l'occasion du prochain arrêt technique majeur du Charles De Gaulle permettra de dire en 2029 si le bâtiment peut être prolongé de quelques années au-delà de 2038, en fonction de l'état de ses chaufferies nucléaires et de sa structure.

Le président français Emmanuel Macron a fait cette annonce lors d'une visite aux Emirats arabes unis, allié militaire avec lequel Paris souhaite renforcer son "partenariat stratégique" et dont il espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.


Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises

Le président français Emmanuel Macron (à gauche) serre la main du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une rencontre au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (à gauche) serre la main du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une rencontre au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)
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  • Emmanuel Macron est en visite aux Émirats arabes unis pour célébrer Noël avec les 900 soldats français déployés et renforcer le partenariat stratégique, notamment en matière de défense et de sécurité

ABOU DHABI: Emmanuel Macron a entamé dimanche matin une visite aux Emirats arabes unis pour célébrer Noël avec les forces françaises qui y sont déployées et vanter son partenariat avec ce pays du Golfe, dont Paris espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.

Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, est arrivé en fin de matinée (en heure locale) à Abou Dhabi, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Il doit tout d'abord visiter le musée national Zayed. Puis il aura un entretien avec le président émirati, Sheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, afin d'évoquer "le renforcement du partenariat stratégique" entre leurs pays, selon la présidence française, qui souligne leur coopération "en matière de sécurité et de défense".

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Le président français Emmanuel Macron (à gauche) marche aux côtés du président des Émirats arabes unis, Sheikh Mohamed ben Zayed Al Nahyan, lors d'une visite au musée national Zayed à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis, le 21 décembre 2025. (AFP)

La France travaille avec les Emirats sur le plan militaire, plus de 900 soldats français y étant déployés sur trois bases.

C'est devant eux qu'Emmanuel Macron doit s'exprimer dimanche après-midi, avant de partager un dîner de Noël préparé par les chefs cuisiniers de l'Elysée.

Selon la tradition, le président français célèbre les fêtes de fin d'année auprès des troupes déployées à l'étranger. Les Emirats ont été choisis cette fois car "la région cristallise un ensemble de crises", a précisé la présidence française cette semaine.

- "Guerre" du narco -

La France coopère avec les Emirats sur un éventail de domaines allant de l'intelligence artificielle à la culture, en passant bien sûr par le commerce. Le pays pétrolier est son premier client en termes d'exportations au Proche et Moyen Orient, selon l'Elysée.

Paris veut désormais s'assurer de l'appui des Emirats dans la "guerre" déclarée par le gouvernement français au narcotrafic.

D'importants narcotrafiquants originaires de France s'y seraient installés, notamment à Dubaï, et se sont parfois constitué des patrimoines immobiliers imposants.

Le sujet est omniprésent en France depuis l'assassinat en novembre de Mehdi Kessaci, le frère d'un militant engagé contre le narcotrafic, abattu en plein jour à Marseille.

Mardi, à Marseille, Emmanuel Macron a dit vouloir rechercher la coopération des pays où se trouvent certaines "têtes de réseau", afin de "pouvoir saisir leurs biens" et obtenir leur arrestation.

Son ministre de la Justice Gérald Darmanin a déjà réclamé en novembre aux Emirats arabes unis l'extradition d'une quinzaine de narcotrafiquants présumés recherchés par la France.

- Houthis -

Certains des soldats français déployés aux Emirats contribuent à la lutte contre le narcotrafic.

Sur l'imposante frégate "La Provence", des militaires de la marine tentent de repérer et d'intercepter des bateaux transportant de la drogue.

Ils se trouvent à proximité de l'océan Indien, une route importante. Les trafiquants passent souvent par le golfe d'Aden, vers la Somalie ou le Yémen, ou alors vers l'Afrique de l'Ouest.

En 2025, "plus d'une vingtaine de tonnes de drogue" ont déjà été saisies par la marine française dans la zone de l'Océan Indien, soit une valeur marchande pouvant atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, selon le commandant de frégate Pascal Forissier.

Autant de stupéfiants sortis du marché. Mais, reconnaît le militaire, les saisies ne représentent "qu'une petite partie" de toute la drogue en circulation.

Le narcotrafic ne constitue qu'une facette de leurs responsabilités. La France participe à l'opération Aspides, qui protège les bateaux contre les frappes des Houthis en mer rouge.

En plus de cela, les soldats français aux Emirats sont engagés dans l'opération Chammal, au sein de la coalition contre le groupe Etat islamique.

D'après la présidence française, la présence des troupes aux Emirats illustre la volonté de la France de conserver une capacité "d'action autonome dans un contexte international tendu".

Lundi, Emmanuel Macron devrait être aux premières loges pour observer les moyens militaires français dans la zone au cours d'une démonstration organisée pour conclure sa visite.