Depuis le premier jour de la crise en Syrie, l'Iran est directement engagé et présent en première ligne. Le Corps des gardiens de la révolution iranien, le Hezbollah libanais et d'autres milices chiites d'Irak, d'Afghanistan et du Pakistan ont joué un rôle essentiel dans l'effort de guerre du régime Assad.
L'autre grand allié d'Assad, la Russie, est engagé dans une guerre en Ukraine et il y a un constat généralement partagé selon lequel la Russie réduit sa présence en Syrie.
Il est vrai que la guerre en Ukraine ne se déroule pas aussi bien que les Russes l'avaient prévu et qu'ils ont dû redéployer une partie de leurs troupes et équipements qui se trouvaient en Syrie. Mais cela ne signifie pas que la Russie réduit sa taille et ses capacités à un niveau qui la rendrait inutile.
Au contraire, dans les circonstances actuelles, je dirais que la présence et l'influence de la Russie en Syrie sont devenues encore plus importantes en tant qu'instrument dans les relations avec les adversaires et les "amis".
Quoi qu'il en soit, l'Iran essaie de profiter de la situation et prend des mesures pour étendre sa présence et son influence en Syrie.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.