Dans la mythologie iranienne, reflétée en partie dans le Shahnameh de Ferdowsi, l'épopée nationale, le conseil donné aux jeunes hommes qui aspirent à devenir de grands guerriers est de ne jamais révéler leur stratégie et d'éviter les vantardises. On ne voit jamais Rustam, Gudarz, Geeve, Bahman et d'autres héros de l'épopée iranienne parler de plans de guerre ou se vanter d'avoir anéanti l'ennemi de la surface de la terre.
Dans la mythologie iranienne ancienne, la vantardise devient une malédiction (fogor en persan) qui condamne le plus courageux des combattants (yalan en persan) à la défaite.
Plus de quatre décennies après que la révolution khomeiniste a commencé à éloigner l'Iran de son patrimoine national et, selon les mots de l'ancien ministre islamique des Affaires étrangères Muhammad-Javad Zarif, "choisir de vivre d'une manière différente", cette leçon semble avoir été oubliée .
Le vieux conseil était "Deux cents pourparlers ne valent pas mieux qu'une demi-action !"
Cependant, dans certaines circonstances, des fanfaronnades vides, connues sous le nom de rajaz-khani, pourraient constituer une menace pour la sécurité nationale de l'Iran.
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