Le président des Émirats arabes unis rencontre le chancelier allemand Scholz à Abou Dhabi

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyan, a rencontré le chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi. (Twitter : @MohamedBinZayed)
Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed Al-Nahyan, a rencontré le chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi. (Twitter : @MohamedBinZayed)
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Publié le Dimanche 25 septembre 2022

Le président des Émirats arabes unis rencontre le chancelier allemand Scholz à Abou Dhabi

  • Le dirigeant allemand effectue depuis samedi une tournée dans des pays du Golfe pour nouer des partenariats énergétiques dans l'espoir de remplacer les approvisionnements russes
  • L'agence Wam fait état d'une livraison directe de diesel réalisée en septembre et d'un accord pour fournir jusqu'à 250 000 tonnes par mois de diesel pour 2023

ABOU DHABI: Les Emirats arabes unis et l'Allemagne ont signé dimanche à l'occasion d'une visite du chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi, un accord prévoyant la fourniture en 2022 et 2023 de gaz liquéfié et de diesel de ce pays du Golfe à Berlin. 

Le dirigeant allemand effectue depuis samedi une tournée dans des pays du Golfe pour nouer des partenariats énergétiques dans l'espoir de remplacer les approvisionnements russes et atténuer la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. 

Le ministre émirati de l'Industrie, Sultan al-Jaber, s'est félicité d'un "nouvel accord historique" qui "renforce le partenariat énergétique en pleine expansion entre les Emirats arabes unis et l'Allemagne" lors de la signature de l'accord, en présence du chancelier Olaf Scholz, selon l'agence de presse des Emirats arabes unis, Wam. 

M. Scholz, qui a rencontré le président émirati, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, également présent lors de la signature, a "salué" un accord sur la "sécurité énergétique", a ajouté Wam. 

Le président émirati a ensuite déclaré sur Twitter qu'il s'était également entretenu avec M. Scholz "d'autres opportunités de coopération dans des domaines tels que la sécurité énergétique, la réduction des émissions et l'action climatique". 

L'accord signé dimanche prévoit l'exportation d'une cargaison de gaz naturel liquéfié (GNL) vers l'Allemagne à la fin de 2022, puis la fourniture de quantités supplémentaires en 2023. 

L'agence Wam fait état d'une livraison directe de diesel réalisée en septembre et d'un accord pour fournir jusqu'à 250 000 tonnes par mois de diesel pour 2023. 

En vertu de cet accord, les Emirats arabes unis fourniront "une cargaison de GNL qui sera livrée fin 2022 et utilisée pour la mise en service du terminal flottant d'importation de GNL de l'Allemagne à Brunsbuettel", un port de la mer du Nord. 

La société pétrolière publique émiratie ADNOC a effectué sa toute première livraison directe de diesel à l'Allemagne en septembre, et " fournira jusqu'à 250 000 tonnes de diesel par mois en 2023 ", selon la même source. 

« dépendance » 

Le dirigeant allemand avait déclaré auparavant que son pays était déterminé à ne plus jamais dépendre d'un seul fournisseur d'énergie. 

"Dépendre d'un fournisseur (unique) et dépendre (aussi) de ses décisions ne nous arrivera certainement plus", a-t-il souligné. 

"Avec les investissements que nous réalisons en Allemagne et qui se concrétiseront progressivement l'année prochaine, nous disposerons en effet d'une infrastructure d'importation de gaz qui fera que nous ne dépendrons plus directement d'un fournisseur spécifique à l'autre bout du pipeline", a ajouté le chancelier allemand. 

A Abou Dhabi, M. Scholz a également visité un parc de mangroves avec la ministre chargée du changement climatique des Emirats, Mme Mariam al-Mehairi. 

"Nous devons faire en sorte que la production de gaz liquéfié dans le monde soit suffisamment avancée pour que la forte demande puisse être satisfaite sans avoir à nous rabattre sur les capacités de production en Russie utilisées jusqu'à présent", a déclaré M. Scholz. 

De son côté, Mme al-Mehairi a déclaré que les discussions avec le chancelier allemand porteront, outre la sécurité énergétique, également sur "l'action climatique et la croissance économique (...) trois piliers qui doivent aller de pair". 

Elle a également réitéré la nécessité d'"une transition juste" au niveau mondial des énergies fossiles vers des sources d'énergie propres. 

Samedi, M. Scholz a rencontré à Djeddah le prince héritier saoudien et dirigeant de facto du royaume pétrolier Mohammed ben Salmane. Il est arrivé dimanche au Qatar, pays riche en gaz, pour des entretiens avec l'émir cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani. 

Son voyage au Qatar, dernière étape de son déplacement dans le Golfe, intervient au lendemain de la signature d'un important contrat de 1,5 milliard de dollars entre ce pays et le géant gazier et pétrolier français TotalEnergies pour le développement du plus grand champ de gaz naturel au monde. 

M. Scholz a déclaré que de tels projets étaient "importants". 


L’Arabie saoudite salue la décision des États-Unis de lever les sanctions contre la Syrie

L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
L'Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu de la loi César, affirmant que cette mesure favorisera la stabilité, la prospérité et le développement en Syrie. (AP)
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  • L’Arabie saoudite estime que la levée des sanctions américaines contre la Syrie soutiendra la stabilité et le développement du pay
  • Riyad salue le rôle des États-Unis et les mesures prises par Damas pour favoriser la reconstruction et le retour des déplacés

RIYAD : L’Arabie saoudite a salué la décision des États-Unis de lever les sanctions imposées à la République arabe syrienne en vertu du Caesar Act, estimant que cette mesure soutiendra la stabilité, la prospérité et le développement du pays, et contribuera à répondre aux aspirations du peuple syrien.

Dans un communiqué publié vendredi, le Royaume a salué le rôle positif joué par le président américain Donald Trump dans ce processus, depuis l’annonce faite lors de sa visite à Riyad en mai 2025 de la décision de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Le communiqué précise que le processus a abouti à la signature par le président Trump de la loi d’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2026, laquelle inclut l’abrogation du Caesar Act, a ajouté la SPA.

L’Arabie saoudite a également félicité les dirigeants, le gouvernement et le peuple syriens à l’occasion de la levée des sanctions, tout en exprimant sa reconnaissance pour les mesures prises par Damas afin de rétablir la stabilité dans l’ensemble du pays.

Le Royaume a souligné que ces efforts contribueront à créer des conditions favorables à la reconstruction de l’État syrien et de son économie, ainsi qu’à faciliter le retour des réfugiés et des personnes déplacées syriennes dans leurs foyers.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une fondation caritative saoudienne célèbre la Journée mondiale de la langue arabe avec l’UNESCO à Paris

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l'UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l'Arabie saoudite auprès de l'organisation, et Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation. (Fourni)
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  • Une célébration à l’UNESCO à Paris a mis en lumière le rôle mondial de la langue arabe et son apport au dialogue interculturel
  • Le partenariat entre l’UNESCO et la fondation saoudienne prévoit plusieurs projets clés pour renforcer la promotion de l’arabe

RIYAD : La fondation caritative Sultan bin Abdulaziz Al-Saud et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ont célébré cette semaine à Paris la Journée mondiale de la langue arabe lors d’un événement placé sous le thème : « Des voies innovantes pour l’arabe : politiques et pratiques pour un avenir linguistique plus inclusif ».

Organisée en collaboration avec la délégation permanente du Royaume auprès de l’UNESCO, la rencontre a réuni, selon les organisateurs, un groupe distingué de dirigeants internationaux, de décideurs politiques, d’experts, d’intellectuels et de spécialistes des affaires linguistiques et culturelles venus du monde entier, afin de souligner le rayonnement mondial de la langue arabe et son rôle central dans la promotion de la diversité culturelle et du dialogue entre les civilisations.

Parmi les participants figuraient Khaled Ahmed El-Enany, directeur général de l’UNESCO, Abdulelah Altokhais, délégué permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’organisation, ainsi que Saleh Ibrahim Al-Kholaifi, directeur général de la fondation.

Dans son discours, El-Enany a mis en avant l’importance du partenariat entre l’UNESCO et la fondation, estimant qu’il permet à l’organisation d’élargir l’ampleur de ses ambitions. Plusieurs projets majeurs sont prévus dans le cadre de cette collaboration, a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Défense civile de Gaza annonce cinq morts dans une frappe israélienne sur un abri

Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
Vue générale des maisons détruites dans le camp de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 décembre 2025. (AFP)
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  • Une frappe israélienne a touché une école servant d’abri à Gaza, faisant cinq morts selon la Défense civile; l’armée israélienne dit avoir visé des « suspects » et enquête sur les victimes
  • Le cessez-le-feu du 10 octobre reste fragile, avec des accusations mutuelles de violations, tandis que des médiateurs internationaux poussent vers une nouvelle phase du plan de paix

Gaza, Territoires palestiniens: La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé vendredi qu'une frappe israélienne sur une école transformée en abri pour personnes déplacées avait fait cinq morts, tandis que l'armée a affirmé avoir ouvert le feu sur des suspects.

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que cinq corps avaient été retrouvés après un bombardement israélien sur l'Ecole des martyrs de Gaza, utilisée comme abri dans le quartier de Tuffah, dans l'est de la ville de Gaza.

Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a déclaré que "pendant des opérations dans le secteur de la Ligne jaune dans le nord de la bande de Gaza, plusieurs individus suspects ont été repérés dans des structures de commandement à l'ouest de la Ligne jaune".

En vertu du cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas après deux ans de guerre, les forces israéliennes se sont retirées à l'est de cette ligne de démarcation.

L'armée a ajouté que des soldats avaient "tiré sur les individus suspects pour éliminer la menace" et dit être "au courant des allégations concernant des victimes", allégations qui sont "en cours d'examen".

L'armée "regrette tout dommage causé à des personnes non impliquées", a-t-elle ajouté.

Le cessez-le-feu dans le territoire palestinien, basé sur le plan du président américain Donald Trump, reste fragile et les deux camps s'accusent mutuellement de violations.

L'émissaire américain Steve Witkoff devait participer à une réunion vendredi à Miami, en Floride, avec des représentants de la Turquie, du Qatar et de l'Egypte, médiateurs et garants de la trêve.

Les médiateurs appellent à présent à accentuer les efforts pour passer à la prochaine phase du plan de paix, qui prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

"Notre population attend de ces pourparlers que les participants s'accordent pour mettre fin aux excès israéliens et stopper toutes les violations", a déclaré à l'AFP Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé jeudi qu'au moins 395 Palestiniens avaient été tués par des tirs israéliens depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Trois soldats israéliens ont également été tués dans le territoire depuis la trêve.

Israël attend encore le retour d'un dernier corps d'otage retenu à Gaza avant d'entamer les tractations sur la deuxième phase de l'accord.