Tourism Marketing Days: une seconde édition orientée vers la relance du tourisme marocain

Les touristes marocains et étrangers ont déserté les 3 500 établissements touristiques recensés au Maroc, ce qui représente une perte colossale pour un secteur pilier de l’économie marocaine (Photo fournie)
Les touristes marocains et étrangers ont déserté les 3 500 établissements touristiques recensés au Maroc, ce qui représente une perte colossale pour un secteur pilier de l’économie marocaine (Photo fournie)
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Publié le Lundi 09 novembre 2020

Tourism Marketing Days: une seconde édition orientée vers la relance du tourisme marocain

  • Les décisions gouvernementales, mises en application dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété le 20 mars dernier ont mis un point d’arrêt à l’économie marocaine
  • L’Office national marocain du tourisme (ONMT) a réuni les professionnels nationaux et internationaux du secteur

PARIS: Les décisions gouvernementales, mises en application dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété le 20 mars dernier – des villes confinées, des frontières maritimes et terrestres fermées et des vols suspendus – ont mis un point d’arrêt à l’économie marocaine. En effet, en quelques semaines, 132 000 entreprises ont dû interrompre leurs activités, et 950 000 salariés se sont retrouvés au chômage temporaire, voire définitif pour certains.

Les touristes marocains et étrangers ont déserté les 3 500 établissements touristiques recensés au Maroc, ce qui représente une perte colossale pour un secteur pilier de l’économie marocaine. En effet, ce dernier participe à la création des richesses à hauteur de près de 8% du PIB du pays, crée 500 000 emplois directs et contribue à hauteur de 15% de la population active si l’on prend en compte les emplois indirects. Selon le ministère de tutelle, durant les premiers mois, le secteur du tourisme a perdu 24 milliards de dirhams (1 dirham marocain = 0,092 euro) de recettes, et 50% des unités hôtelières étaient à l’arrêt total.

Professionnels nationaux et internationaux

Afin de permettre le repositionnement du marché marocain du tourisme à l’échelle nationale et internationale, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) a réuni, dans le cadre de la seconde édition des Tourism Marketing Days (TMD), le 27 octobre dernier, les professionnels nationaux et internationaux du secteur afin d’élaborer des stratégies marketing et des opérations commerciales qui permettent de redynamiser les activités touristiques dans le pays.

Quelles sont les priorités pour optimiser le retour sur investissement dans la mise en œuvre des actions promotionnelles et des offres commerciales les plus adaptées au contexte? Telle était la thématique du troisième volet des échanges entre les acteurs du secteur lors de cet événement (Photo fournie)

Présidée par Adel el-Fakir, directeur général de l’ONMT, cette édition a réuni divers acteurs majeurs du secteur comme Hamid Bentahar, vice-président de la Confédération nationale du tourisme et président du Conseil régional du tourisme de Marrakech-Safi; Réda Akaaboune, PDG de Golden Palm Group;  Abdelhamid Addou, PDG de la Royal Air Maroc;  ainsi que les directeurs régionaux de l’ONMT.

Contexte difficile

À l’instar de tous les pays du monde, le secteur du tourisme marocain subit les conséquences de la pandémie de Covid-19. Dans ce contexte difficile, l’édition 2020 des TMD s’est déroulée en semi-présentiel. Les professionnels du secteur se sont penchés sur les pistes éventuelles de relance de la filière touristique, laquelle représente une des activités phares de l’économie marocaine.

«Cet événement nous permet de travailler ensemble sur les meilleures pratiques et stratégies afin d’outiller l’ensemble des opérateurs du secteur», déclare Adel El Fakir, directeur général de l’ONMT. «Chacun pourra, à son niveau, élaborer sa feuille de route d’un point de vue commercial et marketing pour préparer la reprise en toute connaissance de l’évolution de la demande au niveau des marchés émetteurs de touristes», précise-t-il.

État des lieux

Avant de proposer des pistes de relance adaptées au contexte particulier de pandémie mondiale, les professionnels du secteur se sont intéressés à l’analyse de l’activité touristique dans le pays, notamment celles qui concernent les répercussions de la restriction des déplacements et des voyages, ainsi que la fermeture des établissements hôteliers et des frontières. «Il faut agir avec le peu de possibilités qui nous sont offertes», insiste le directeur général de l’ONMT. «Il ne faut pas attendre de meilleures conditions. Il faut agir aujourd’hui, ensemble, pour reconquérir nos marchés. Le Maroc est un pays touristique et il le restera.»

Intervenue en duplex lors de cette rencontre, Nadia Fettah Alaoui, ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Économie sociale, tient à rassurer, en dépit du contexte sanitaire: «Depuis le début, nous avons travaillé à nous préparer à une relance post-crise qui nous permettra de réouvrir nos hôtels, nos villes. Mais, comme vous le savez, ce virus vit parmi nous», déclare la ministre de tutelle. «C’est pourquoi nous envisageons toujours la relance, parce que nous le pouvons, mais cela sera mis en œuvre dans un contexte sanitaire qui est spécifique», indique-t-elle.

Nadia Fettah Alaoui rappelle que «la priorité reste la gestion de la crise sanitaire à travers la mise en œuvre des protocoles sanitaires qui ont fait leurs preuves depuis des semaines et qui sont respectés par l’ensemble des acteurs du tourisme». Elle poursuit: «Nous recommandons vivement à l’ensemble des opérateurs de s’inscrire dans ce projet ambitieux, Welcome back  Safely, ce nouveau label de standard international qu’il faudra appliquer dans la majorité des établissements hôteliers du Maroc».

Pistes de relance

La seconde partie des travaux des Tourisme Marketing Days a été dédiée à l’analyse des résultats de l’étude de l’ONMT, consacrée au marché mondial du tourisme et menée depuis le début de la crise sanitaire. L’objectif est de connaître les attentes et la perception des touristes en termes d’offres touristiques, de connexion avec les clients, de digitalisation des activités en matière d’information et d’achat ainsi que par l’analyse de la concurrence directe ou indirecte.

Selon Adel el-Fakir, cette analyse a permis de retenir des priorités d’actions majeures pour relancer l’activité touristique. Parmi ces dernières, l’amélioration des conditions d’accessibilité, la reprise du trafic aérien, le partenariat avec les opérateurs et le développement de la relation client.

«La relance du tourisme implique une reprise au minimum de 50% du trafic aérien et la levée des restrictions de déplacements inter-villes», souligne, de son côté, Hamid Bentahar, vice-président de la Confédération nationale du tourisme et président du Conseil régional du tourisme de Marrakech-Safi.

Priorités

Quelles sont les priorités pour optimiser le retour sur investissement dans la mise en œuvre des actions promotionnelles et des offres commerciales les plus adaptées au contexte? Telle était la thématique du troisième volet des échanges entre les acteurs du secteur lors de cet événement.

«Pour rassurer nos clients, nous avons opté pour la mise en place de How We Care, un protocole sanitaire de 300 mesures, mis en place par notre staff médical au niveau du siège de Palma de Majorque, et tout en respectant, bien évidemment, les exigences du gouvernement dès juillet dernier», explique, de son côté, Oum-Hani Saaf, directrice commerciale du groupe Iberostar à Agadir.

De son côté, Jaafar el-Mekkaoui, directeur général Paradis Plage Taghazout, souligne l’importance de connaître les atouts des villes et des régions du Maroc. «Car c’est en connaissant nos avantages et nos faiblesses que nous pourrons envisager une reprise plus importante», explique-t-il. «On ne peut vendre le pays comme étant une destination “palmier couscous”! Nous avons encore des niches très importantes à mettre en avant, comme le surf, le yoga, le bien-être, et un arrière-pays qui est extraordinaire. Nous pouvons offrir des expériences de voyages plus intéressantes pour les touristes étrangers qui reviendront pour découvrir un Maroc différent de ce qu’ils avaient connu», ajoute-t-il.

Lors de cette séance, des intervenants étrangers du secteur touristique comme TripAdvisor, Karavel-Fram, Voyage privé, NG Travel, eDreams, Trip.com Group ou encore GlobalData ont manifesté leurs attentes en matière d’offres et ont fait quelques recommandations afin de maintenir la destination Maroc dans leurs catalogues d’offres adaptées au contexte de pandémie mondiale.

«Seule la collaboration nous permettra d’aller plus loin. La crise que traverse le monde est sans précédent, et son impact sur notre industrie est fulgurant, avec beaucoup d’incertitudes. Mais en même temps, il y a des changements visibles, des opportunités à exploiter, et on doit se faire à la réalité du monde tel qu’il est aujourd’hui», indique pour sa part Hamid Bentahar, vice-président de la Confédération nationale du tourisme et président du Conseil régional du tourisme de Marrakech-Safi.


    CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

    CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
    CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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    • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
    • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

    PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

    Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

    L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

    L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

    Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

    CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

    Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

    Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

    "Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

    En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


    L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

    La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
    La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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    • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
    • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

    RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

    Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

    Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

    La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

    "Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

    L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

    Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

    Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

    "Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

    La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

    En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

    Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


    Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

    Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
    Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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    • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
    •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

    RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

    Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

    Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

    Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

    «Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

    Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

    Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

    «Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

    Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com