Le livre pour enfants Grace la Girafe, une histoire inspirée d’un cadeau de l’Égypte à la France au XIXe siècle

Le souverain égyptien Mohammed Ali Pacha a offert un cadeau diplomatique inhabituel au roi de France Charles X: une girafe de Nubie. Cette dernière a inspiré le livre pour enfants Grace la girafe. (Photo fournie)
Le souverain égyptien Mohammed Ali Pacha a offert un cadeau diplomatique inhabituel au roi de France Charles X: une girafe de Nubie. Cette dernière a inspiré le livre pour enfants Grace la girafe. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 27 septembre 2022

Le livre pour enfants Grace la Girafe, une histoire inspirée d’un cadeau de l’Égypte à la France au XIXe siècle

  • «Nous trouvons que la partie amusante de l’histoire, c’est surtout la réaction des Parisiens», explique Oliver Gee
  • La nouvelle de la publication du livre a reçu des échos positifs sur Internet et elle a suscité l’intérêt des lecteurs de tous âges

DUBAÏ: En 1827, les Parisiens ont été témoins d’un événement très rare. Le souverain égyptien de l’époque, Mohammed Ali Pacha, a offert un cadeau diplomatique inhabituel au roi de France Charles X: une girafe de Nubie. Surnommée «La belle Africaine», elle a fait sensation et a établi de nouvelles tendances au sein de la société française.

Cette histoire vraie et peu connue a servi de source d’inspiration au couple parisien Oliver et Lina Nordin Gee, qui vient de faire paraître son troisième livre pour enfants, Grace la girafe. Il devrait paraître au mois d’octobre.

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Le couple parisien Oliver et Lina Nordin Gee vient de faire paraître son troisième livre pour enfants, Grace la girafe. (Photo fournie)

Il met en valeur un aspect léger de cet événement historique. «Quelques livres ont été écrits sur la girafe, mais ils sont assez ennuyeux», explique à Arab News Oliver, un Australien qui anime le podcast The Earful Tower.

«Nous trouvons que la partie amusante de l’histoire, c’est surtout la réaction des Parisiens», poursuit-il. «C’est une histoire de mode où les gens deviennent fous et où les cheveux des femmes ressemblent à des cornillons ou à des oreilles de girafe.»

Originaire du sud du Soudan, la girafe a été transportée via le Nil, traversant la Méditerranée pour atterrir à Marseille. «Elle se trouvait dans un bateau avec un trou pour pouvoir sortir sa tête, ce qui est impressionnant», note Oliver.

Le voyage de la girafe a été long et difficile, puisqu’il lui a fallu plusieurs semaines pour se rendre de Marseille à Paris. Elle a grandi physiquement en cours de route, accompagnée d’un cortège de vaches qui lui fournissaient du lait. «Lorsqu’elle est arrivée à Marseille, cette girafe était la première à atteindre l’Europe depuis trois cents ans», déclare Oliver. «C’est comme si un extraterrestre était là aujourd’hui.»

À Paris, la girafe a vécu dans un zoo pendant moins de deux décennies, jusqu’à sa mort. «Tout le monde est allé la voir», dit Oliver. «Même dans les petites villes, la moitié de la population venait la voir. C’était fou.» Ayant atteint un certain degré de célébrité, l’élégante créature est apparue sur les éventails et les céramiques. Heureusement, le corps de la girafe a été préservé et il est actuellement exposé dans un musée de La Rochelle, en France.

Le livre Grace la girafe, écrit par Oliver, a été illustré par sa femme, Lina. Cette histoire, rédigée en distiques rimés, pleine de rebondissements, est une œuvre charmante. Elle présente les joyeuses péripéties de l’extraordinaire voyage en bateau de Grace et son arrivée dans la capitale française.

La nouvelle de la publication de l’ouvrage a reçu des échos positifs sur Internet et elle a suscité l’intérêt des lecteurs de tous les âges. «D’un point de vue historique, c’est génial de savoir que les enfants et les adultes vont découvrir un récit fascinant.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com