Le ministre du Commerce préside une délégation saoudienne au Maroc

Mardi, M. Al-Qasabi participera au Forum économique Maroc-Arabie saoudite, en présence de chefs d’entreprise des deux pays. (SPA)
Mardi, M. Al-Qasabi participera au Forum économique Maroc-Arabie saoudite, en présence de chefs d’entreprise des deux pays. (SPA)
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Publié le Lundi 03 octobre 2022

Le ministre du Commerce préside une délégation saoudienne au Maroc

  • La délégation comprend des fonctionnaires et des représentants de 14 agences gouvernementales et de 62 entreprises
  • Mardi, au cours de sa visite, M. Al-Qasabi participera au Forum économique Maroc-Arabie saoudite, en présence de chefs d’entreprise des deux pays

RIYAD: Le ministre du Commerce, Majid ben Abdallah al-Qasabi, préside une délégation saoudienne au Maroc dans le cadre d’une visite officielle de quatre jours, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

La délégation comprend des fonctionnaires de 14 agences gouvernementales ainsi que des représentants du secteur privé de 62 entreprises en Arabie saoudite. M. Al-Qasabi s’entretiendra lundi avec le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce, Riad Mazur, pour discuter des moyens d’améliorer les relations en matière de commerce et d’investissement et de permettre aux secteurs privés des deux pays d’accroître le volume des échanges commerciaux.

Mardi, au cours de sa visite, M. Al-Qasabi participera au Forum économique Maroc-Arabie saoudite, en présence de chefs d’entreprise des deux pays. Les deux pays signeront également deux mémorandums de coopération dans le domaine de la reconnaissance mutuelle des certificats halal pour les produits locaux, ainsi qu’un projet de programme de coopération technique entre la Saudi Standards, Metrology and Quality Organization et l’Institut marocain de normalisation.

M. Al-Qasabi inaugurera également le nouveau siège de l’attaché commercial à Casablanca afin de faciliter les exportations saoudiennes vers les marchés et d’attirer des investissements de qualité qui contribuent au renforcement des relations commerciales entre les deux pays.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Désarmement du Hezbollah: les Etats-Unis veulent des actes, selon une émissaire

Tom Barrack et Morgan Ortagus à Beyrouth le 26 août 2025. (AFP)
Tom Barrack et Morgan Ortagus à Beyrouth le 26 août 2025. (AFP)
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  • Une émissaire américaine, Morgan Ortagus, a affirmé mardi à Beyrouth que les autorités libanaises devaient à présent traduire "en actes" leur décision de désarmer le Hezbollah pro-iranien
  • "Nous avons tous été fortement encouragés par la décision historique du gouvernement il y a quelques semaines, mais maintenant il ne s'agit plus de mots, il s'agit d'actes", a déclaré Mme Ortagus

BEYROUTH: Une émissaire américaine, Morgan Ortagus, a affirmé mardi à Beyrouth que les autorités libanaises devaient à présent traduire "en actes" leur décision de désarmer le Hezbollah pro-iranien.

"Nous avons tous été fortement encouragés par la décision historique du gouvernement il y a quelques semaines, mais maintenant il ne s'agit plus de mots, il s'agit d'actes", a déclaré Mme Ortagus.

Elle s'exprimait à l'issue d'une réunion entre une délégation américaine et le président libanais, Joseph Aoun.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit prêt lundi à une réduction "progressive" des troupes israéliennes au Liban si le gouvernement concrétisait son plan de désarmer le Hezbollah.

"Israël est prêt à avancer pas à pas, cela pourrait être de petits pas (..) , des pas de bébé, mais ils sont prêts à avancer étape par étape avec ce gouvernement", a ajouté Mme Ortagus.

"Donc, à chaque pas que fera le gouvernement libanais, nous encouragerons le gouvernement israélien à faire de même".

L'émissaire américain Tom Barrack, qui faisait partie de la délégation, a souligné pour sa part que l'armée libanaise et le gouvernement devaient présenter à la fin du mois un plan concret pour le désarmement de la formation chiite, qui est sortie affaiblie fin novembre de sa dernière guerre avec Israël.

"Lorsqu'ils (les Israéliens) verront cela, ils feront leur contre-proposition concernant les retraits, les garanties de sécurité à leurs frontières", a-t-il expliqué.

"Ce qu'Israël a dit, ce qui est historique, c'est que nous ne voulons pas occuper le Liban", a-t-il ajouté, expliquant que les responsables israéliens attendaient de "voir quel est le plan pour réellement désarmer le Hezbollah".

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a réaffirmé lundi le refus de son parti d'abandonner ses armes.

"Zone économique" 

Sous pression des Etats-Unis et face aux craintes d'une intensification des attaques israéliennes, le gouvernement a chargé le 5 août l'armée de préparer un plan visant à désarmer d'ici fin 2025 ce mouvement, fondé et financé par l'Iran, ennemi juré d'Israël.

Cette décision s'inscrit dans le cadre du cessez-le-feu conclu sous médiation américaine, qui a mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit entre le Hezbollah et Israël.

En réponse à une question concernant un plan américain prévoyant la création d’une "zone économique Trump" dans le sud du Liban, près de la frontière israélienne, comme rapporté par le site américain Axios, M. Barrack a fait miroiter cette possibilité pour "écarter la tutelle iranienne".

"Quand on dit désarmer le Hezbollah, il faut se souvenir qu’il y a 40.000 personnes qui sont payées par l’Iran pour combattre. Qu’est-ce qu’on va faire d’eux ?", s'est interrogé M. Barrack.

"Nous devons les aider. Et la manière de les aider, c’est de dire que nous, tous ensemble - le Golfe, les États-Unis, les Libanais - allons agir conjointement pour créer un forum économique qui offrira un autre moyen de subsistance", a-t-il ajouté, avant de faire référence à "une nouvelle zone économique".

Selon Axios, l’Arabie saoudite et le Qatar auraient déjà accepté d’y investir après le retrait israélien, afin de limiter le retour du Hezbollah dans la zone tout en répondant aux préoccupations sécuritaires d’Israël sans occupation.

 


Journalistes tués lundi à Gaza: l'armée israélienne dit que la frappe visait une caméra du Hamas

Les frappes israéliennes ayant tué lundi cinq journalistes à l'hôpital Nasser de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza visaient une caméra du Hamas, selon une "enquête initiale" devant encore éclaircir "plusieurs lacunes", a indiqué mardi l'armée israélienne. (AFP)
Les frappes israéliennes ayant tué lundi cinq journalistes à l'hôpital Nasser de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza visaient une caméra du Hamas, selon une "enquête initiale" devant encore éclaircir "plusieurs lacunes", a indiqué mardi l'armée israélienne. (AFP)
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  • Les frappes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès ont été condamnées par l'ONU et plusieurs pays dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont appelé à "protéger" les journalistes
  • La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré lundi la mort d'un collaborateur, exprimant choc et tristesse

JERUSALEM: Les frappes israéliennes ayant tué lundi cinq journalistes à l'hôpital Nasser de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza visaient une caméra du Hamas, selon une "enquête initiale" devant encore éclaircir "plusieurs lacunes", a indiqué mardi l'armée israélienne.

Le Hamas a rejeté mardi soir les conclusions de cette enquête, affirmant qu'il s'agissait d'"une allégation infondée, dépourvue de toute preuve, et visant uniquement à échapper à la responsabilité juridique et morale d’un massacre", selon un communiqué du mouvement islamiste.

Des soldats ont "identifié une caméra placée par le Hamas dans la zone de l'hôpital Nasser, utilisée pour observer l'activité des troupes (israéliennes) afin de diriger des activités terroristes contre elles", indique un communiqué militaire rendant compte des résultats de l'enquête et ajoutant.

Les soldats "ont agi pour éliminer la menace en frappant et en démantelant la caméra", ajoute le texte.

Six "terroristes" ont été tués dans ces frappes, précise l'armée en publiant six noms ne correspondant à aucun de ceux des journalistes tués.

L'un deux avait "participé à l'infiltration en territoire israélien du 7 octobre 2023", ajoute le communiqué en référence à l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas ayant déclenché la guerre en cours.

Selon la Défense civile de Gaza, un total de 20 personnes ont été tuées lundi dans deux frappes sur l'hôpital Nasser.

Disant regretter "tout tort causé à des civils", le lieutenant général Eyal Zamir, chef d'état-major, a "donné l'ordre de poursuivre l'examen de plusieurs lacunes", notamment "le processus de décision sur le terrain" et "les armes utilisées pour la frappe", selon le communiqué militaire.

Selon une source sécuritaire citée par plusieurs médias israéliens, des soldats ont reçu lundi l'autorisation de détruire la caméra mentionnée par l'enquête avec un drone mais au bout du compte, ce seraient des blindés qui auraient tiré à deux reprises sur la zone.

Les frappes sur l'hôpital Nasser de Khan Younès ont été condamnées par l'ONU et plusieurs pays dont la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont appelé à "protéger" les journalistes.

La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, les agences de presse canado-britannique Reuters et américaine Associated Press ont chacune déploré lundi la mort d'un collaborateur, exprimant choc et tristesse.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déploré lundi un "accident tragique" et promis "une enquête approfondie".

Le communiqué de l'armée dénonce "l'utilisation des hôpitaux à des fins militaires par les organisations terroristes tout au long de la guerre".

Israël accuse le Hamas de se servir de bâtiments civils, comme les hôpitaux, à des fins militaires, ce que nie le mouvement islamiste palestinien.


Gaza: les enquêtes israéliennes sur les frappes meurtrières doivent «aboutir à des résultats», dit l'ONU

L'ONU a insisté mardi sur le fait que Israël devait non seulement enquêter sur les frappes meurtrières à Gaza comme celles sur un hôpital qui a coûté la vie à au moins 20 personnes, mais aussi veiller à ce que ces enquêtes aboutissent à des résultats. (AFP)
L'ONU a insisté mardi sur le fait que Israël devait non seulement enquêter sur les frappes meurtrières à Gaza comme celles sur un hôpital qui a coûté la vie à au moins 20 personnes, mais aussi veiller à ce que ces enquêtes aboutissent à des résultats. (AFP)
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  • Les agences de presse Reuters et Associated Press, ainsi que la chaîne qatarie Al Jazeera ont publié des communiqués rendant hommage à leurs collaborateurs tués, tandis que l'armée israélienne a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête
  • "Il est bien entendu de la responsabilité d'Israël, en tant que puissance occupante, d'enquêter, mais ces enquêtes doivent aboutir à des résultats"

GENEVE: L'ONU a insisté mardi sur le fait que Israël devait non seulement enquêter sur les frappes meurtrières à Gaza comme celles sur un hôpital qui a coûté la vie à au moins 20 personnes, mais aussi veiller à ce que ces enquêtes aboutissent à des résultats.

"Les autorités israéliennes ont, par le passé, annoncé des enquêtes sur de tels homicides (...) mais ces enquêtes doivent aboutir à des résultats", a déclaré le porte-parole du bureau des droits de l'homme des Nations unies, Thameen Al-Kheetan, à des journalistes à Genève.

Ses déclarations interviennent au lendemain des frappes israéliennes sur l'hôpital Nasser à Khan Younès, ville du sud de la bande de Gaza, qui ont fait au moins 20 morts parmi lesquels cinq journalistes, provoquant un tollé international.

Les agences de presse Reuters et Associated Press, ainsi que la chaîne qatarie Al Jazeera ont publié des communiqués rendant hommage à leurs collaborateurs tués, tandis que l'armée israélienne a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête.

"Il est bien entendu de la responsabilité d'Israël, en tant que puissance occupante, d'enquêter, mais ces enquêtes doivent aboutir à des résultats", a souligné M. Kheetan.

"Nous n'avons encore vu aucun résultat ni aucune mesure de responsabilisation. Nous attendons toujours les résultats de ces enquêtes et nous demandons que justice soit faite et que les responsables rendent des comptes", a-t-il ajouté.

Au moins 247 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

"Ces journalistes sont les yeux et les oreilles du monde entier et ils doivent être protégés", a encore dit M. Kheetan.

Interrogé pour savoir si l'attaque de lundi pouvait être qualifiée de "double frappe", dans laquelle une première frappe est suivie d'une seconde visant les secouristes et d'autres civils, M. Kheetan a répondu que cela devait faire l'objet d'une enquête.

"Nous pouvons dire que l'armée israélienne aurait lancé plusieurs frappes aériennes sur le complexe médical Nasser, et qu'il y a eu deux frappes aériennes en peu de temps", a-t-il déclaré.

"Nous savons que l'un des cinq journalistes semble avoir été tué lors de la première frappe aérienne, tandis que trois autres semblent avoir été tués lors de la deuxième frappe", a-t-il ajouté.

"Cet incident et les homicides de tous les civils, notamment les journalistes, doivent faire l'objet d'une enquête approfondie et indépendante, et la justice doit suivre", a encore dit M. Kheetan.