RIYAD: Les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG) souhaitent fermement que le groupe atteigne «les plus hauts niveaux d’intégration économique», a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan.
Il s’est exprimé en ces termes lors de la 117e réunion du Comité de coopération financière et économique du CCG, à Riyad, lundi dernier.
M. Al-Jadaan a souligné qu’il était important d’établir un marché commun du Golfe au profit des citoyens du CCG.
Il estime que les économies des pays du CCG ne sont pas à l’abri des effets des crises économiques que traverse le monde, mais qu’elles s’attaquent à ces problèmes en adoptant une approche proactive.
«Oui, nous tirons profit de la hausse des prix du pétrole, mais la forte croissance que nous constatons est principalement alimentée par les réformes que nous avons mises en œuvre», note-t-il.
Le ministre saoudien des Finances affirme que l’économie mondiale fait face à des troubles majeurs, alors que les effets de l’épidémie et les problèmes des chaînes d’approvisionnement persistent, que les marchés de l’énergie et de l’alimentation connaissent un grand bouleversement et que l’inflation a atteint son niveau le plus haut depuis plusieurs années.
Il insiste sur la nécessité de durcir les conditions monétaires et financières.
L’Arabie saoudite s’attend à ce que son excédent budgétaire atteigne en 2022 90 milliards de riyals saoudiens (SAR), soit 24 milliards de dollars (1 dollar = 1,02 euro) et 9 milliards de SAR supplémentaires l’année prochaine, a annoncé le ministère des Finances la semaine dernière.
Si l’on considère les projections pour l’ensemble de l’année 2022, le produit intérieur brut réel devrait augmenter de 8%, tandis que l’inflation pourrait enregistrer environ 2,6% en 2022.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com