L’alliance mondiale pour l’économie verte initiée à Dubaï

Une photo d’archive montre le musée du Futur à Dubaï. Les Émirats arabes unis ont dévoilé leur premier ministère dans le métavers, alors que Dubaï tente de devenir le centre du monde immersif. (AFP)
Une photo d’archive montre le musée du Futur à Dubaï. Les Émirats arabes unis ont dévoilé leur premier ministère dans le métavers, alors que Dubaï tente de devenir le centre du monde immersif. (AFP)
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Publié le Mardi 04 octobre 2022

L’alliance mondiale pour l’économie verte initiée à Dubaï

  • L’alliance vise à mettre en place une coalition de pays qui donnent la priorité à une économie verte dans le contexte de l’action climatique et du développement durable
  • Elle cherche par ailleurs à renforcer les capacités des pays en développement, à soutenir leurs projets de transition vers une économie verte et à échanger des connaissances sur la mise en œuvre

DUBAÏ: Une «Alliance mondiale pour l’économie verte» a été créée lors du huitième Sommet mondial de l’économie verte à Dubaï.
Le sommet s’est tenu sous le thème «Le leadership de l’action climatique au moyen de la collaboration: la feuille de route vers la neutralité carbone». Un grand nombre de ministres, d’experts, de décideurs, de fonctionnaires, de représentants d’institutions et de membres de la communauté universitaire du monde entier ont pris part au sommet.
L’alliance vise à mettre en place une coalition de pays qui donnent la priorité à une économie verte dans le contexte de l’action climatique et du développement durable, à renforcer les capacités des pays en développement, à soutenir leurs projets de transition vers une économie verte et à échanger des connaissances sur la mise en œuvre.
«Si nous voulons accélérer notre transition vers une économie verte, nous devons travailler tous ensemble et, dans cette perspective, nous avons besoin d’une plate-forme avec un objectif commun. L’Alliance mondiale des Émirats arabes unis (EAU) pour l’économie verte vise à établir une telle plate-forme», déclare Mariam bent Mohammed Almheiri, ministre émiratie chargée du Changement climatique et de l’Environnement.

Miser sur la technologie

Les EAU, qui possèdent le plus haut gratte-ciel du monde et qui ont déjà initié une ambitieuse mission sur Mars, espèrent désormais devenir un pays pionnier dans le métavers.
Dans le cadre d’un projet créé au sein du magnifique musée du Futur à Dubaï, le pays annonce que le ministère de l’Économie des EAU s’installe dans le monde virtuel immersif qui prend actuellement forme.

EAU

Si nous voulons accélérer notre transition vers une économie verte, nous devons travailler tous ensemble.

Mariam bent Mohammed Almheiri, ministre émiratie chargée du Changement climatique et de l’Environnement.

Ceux qui portent leurs lunettes de réalité virtuelle ou qui utilisent d’autres moyens pour s’aventurer à l’intérieur trouveront un ministère ouvert aux entreprises et même prêt à signer des accords bilatéraux avec des gouvernements étrangers, déclarent des responsables.
Le métavers est un monde en ligne où les utilisateurs pourront éventuellement jouer, travailler et étudier, déclarent ses partisans – bien qu’il soit toujours en phase de «test», concède le ministre de l’Économie des EAU.
Abdallah ben Touq al-Marri a tenu son discours lors de la première assemblée du métavers de Dubaï dans le musée, dont la forme en anneau innovante décorée de calligraphie arabe borde la voie principale de la ville.
Des représentants des géants de la technologie ont rencontré des entrepreneurs et des développeurs explorant le potentiel du métavers, un réseau d’espaces numériques conçu comme une extension du monde physique.

Le marché financier de Dubaï adopte une nouvelle méthodologie

Le marché financier de Dubaï a déclaré lundi qu’il prévoyait d’adopter une nouvelle méthodologie pour ses principaux indices boursiers, qui entrera en vigueur au quatrième trimestre, selon Reuters.
L’indice général de la bourse de Dubaï, l’indice de la charia et les indices sectoriels seront calculés par les indices S&P Dow Jones, est-il indiqué dans un communiqué.
L'une des principales améliorations apportées par ces changements est la limitation de la pondération d'une société cotée en bourse à 10 %, contre 20 % auparavant, ce qui devrait se traduire par une plus grande représentation des sociétés dans les indices de référence du marché financier de Dubaï.
La bourse de Dubaï affirme que le calcul se fera sur la base de l’indice à fluctuation libre pondéré en fonction de la capitalisation boursière et que les indices seront rééquilibrés sur une base trimestrielle, contre une base semestrielle actuellement.
La bourse prévoit de garantir la conformité de ses secteurs à la norme de classification industrielle suivie par les clients institutionnels, soutient-elle.
Le marché financier de Dubaï comprendra sept secteurs: la finance, l’industrie, l'immobilier, les services publics, les services de communication, les matériaux et les biens de consommation de base.
La bourse a invité les acteurs du marché à des consultations sur la méthodologie de l’indice avant d’éventuels changements, sachant que les indices révisés devraient être programmés au quatrième trimestre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
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  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.