37e édition du festival international du film francophone de Namur: Du réel à l’abstrait

Le film «Ashkal« bascule du réel à l‘irréel et du genre thriller au genre surnaturel, ce qui n’est pas sans rappeler «Cure», le film inspirant et d’une grande beauté de Kiyoshi Kurosawa (Photo, La Presse).
Le film «Ashkal« bascule du réel à l‘irréel et du genre thriller au genre surnaturel, ce qui n’est pas sans rappeler «Cure», le film inspirant et d’une grande beauté de Kiyoshi Kurosawa (Photo, La Presse).
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Publié le Jeudi 06 octobre 2022

37e édition du festival international du film francophone de Namur: Du réel à l’abstrait

  • «Ashkal» s’ouvre sur des plans d’un immeuble inachevé situé dans les jardins de Carthage
  • Dans le film, coscénarisé par Francois Michel Allegrini, le feu s’oppose au béton

Le cinéma francophone est à l’honneur à Namur et les amoureux du cinéma viennent partager des films de divers horizons et cultures dont «Ashkal» de Youssef Chebbi, en lice dans la section 1ère œuvre. Appréciation.

Premier long-métrage de fiction de Youssef Chebbi, après deux courts-métrages («Vers le Nord» et «Profondeur» ) et la coréalisation d’un long-métrage documentaire «Babylon», «Ashkal» s’ouvre sur des plans d’un immeuble inachevé situé dans les jardins de Carthage. Ce projet immobilier a vu le jour du temps de l’ancien régime. Interrompu après la révolution, le chantier a repris peu a peu après toute une décennie. Dans ce décor vide et fantomatique, où tout respire le béton, le corps calciné d’un gardien est découvert. Batal (Mohamed Houcine Griâa), la cinquantaine, n’a rien d’un héros, contrairement à son prénom ou surnom, c’est plutôt un policier corrompu qui applique à la lettre les instructions (Tâalimet).

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L’artiste allemand Hendrik Beikirch dévoile «Memories of Before» à Marrakech

Huit ans après le projet acclamé «Tracing Morocco – The Walls», Hendrik Beikirch revient avec des œuvres qui capturent l’essence même du Maroc. Photo Le Matin.
Huit ans après le projet acclamé «Tracing Morocco – The Walls», Hendrik Beikirch revient avec des œuvres qui capturent l’essence même du Maroc. Photo Le Matin.
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  • Du 25 avril au 20 juillet 2024, la Galerie des Résidents de la Fondation Montresso à Marrakech accueillera une exposition unique mettant en lumière le travail du peintre allemand Hendrik Beikirch
  • Intitulée «Memories of Before», cette exposition promet d’être une expérience immersive dans l’univers artistique de Beikirch,

Dans cette exposition captivante, l’artiste explore la relation profonde entre l’Homme et la nature, offrant un regard unique sur le Maroc à travers ses œuvres empreintes d’humilité et de découvertes.

Du 25 avril au 20 juillet 2024, la Galerie des Résidents de la Fondation Montresso à Marrakech accueillera une exposition unique mettant en lumière le travail du peintre allemand Hendrik Beikirch. Intitulée «Memories of Before», cette exposition promet d’être une expérience immersive dans l’univers artistique de Beikirch, offrant un regard profondément personnel sur ses rencontres et son exploration continue du Maroc.

Huit ans après le projet acclamé «Tracing Morocco – The Walls», Hendrik Beikirch revient avec des œuvres qui capturent l’essence même du Maroc. «L’artiste poursuit son hommage profond au Maroc dessinant ses rencontres, révélant sa quête d’un idéal d’humilité et de découvertes. À cette occasion, l’emblématique portrait de Marrakech sera également rénové», précise la Fondation Montresso. «Memories of Before» est bien plus qu’une simple exposition ; c’est un hommage poignant à la relation entre l’Homme et la nature, à la fois fascinante et complexe.

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Film documentaire La balle de la dignité de Rachid Diguer : Pour l’histoire et la mémoire

Ce document, dont la préparation a nécessité un énorme travail de recherches dans les archives et des recueils de témoignages d’anciens joueurs, dirigeants et entraîneurs, demeure encore d’actualité. (Photo El-Watan)
Ce document, dont la préparation a nécessité un énorme travail de recherches dans les archives et des recueils de témoignages d’anciens joueurs, dirigeants et entraîneurs, demeure encore d’actualité. (Photo El-Watan)
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  • Malgré ses nombreuses diffusions par la télévision algérienne depuis sa sortie en 2008, on ne se lasse jamais de regarder le film documentaire La balle de la dignité
  • Ce document, dont la préparation a nécessité un énorme travail de recherches dans les archives et des recueils de témoignages d’anciens joueurs, dirigeants et entraîneurs, demeure encore d’actualité

Malgré ses nombreuses diffusions par la télévision algérienne depuis sa sortie en 2008, on ne se lasse jamais de regarder le film documentaire La balle de la dignité, produit et réalisé par Rachid Diguer, tant les émotions fortes qu’il suscite à chaque fois auprès des spectateurs ne s’estompent jamais. 

Ce document, dont la préparation a nécessité un énorme travail de recherches dans les archives et des recueils de témoignages d’anciens joueurs, dirigeants et entraîneurs, demeure encore d’actualité. Ce travail est perçu à sa juste valeur comme un précieux document de mémoire qu’il faut absolument montrer aux jeunes générations à une époque où les exploits footballistiques dans l’histoire du sport en Algérie sont encore méconnus. 

Malheureusement, les présents à une séance de projection-débat, tenue récemment à l’Institut français de Constantine, à l’occasion du programme spécial «Mois du sport», étaient en majorité des nostalgiques d’une belle époque parmi les personnes âgées, ou du moins ceux ayant dépassé la cinquantaine. Pourtant, le but du film était de raconter aux jeunes la fabuleuse histoire du football en Algérie de 1962 à 1990, sans omettre de faire un nécessaire rappel historique sur les débuts de la pratique de ce sport durant la période coloniale. «Ce film veut faire revivre ces moments de fierté et de communion dans l’effort et la victoire ancrés dans notre mémoire collective», avait déclaré Rachid Diguer lors de la première projection de son film en 2008 à Sétif, ajoutant qu’il considère ce travail comme un projet majeur dans sa carrière, riche en œuvres produites pour le cinéma et la télévision. 

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Abdellah «Walou» qui voulait devenir «Koulchi»

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  • Le suicide peut-il inspirer un texte comique ?
  • Nicolaï Erdman, maître incontesté de la satire soviétique des années 1920, l’a fait avec brio

Le suicide peut-il inspirer un texte comique ? Nicolaï Erdman, maître incontesté de la satire soviétique des années 1920, l’a fait avec brio et Ghassan El Hakem, trublion du théâtre marocain, réadapte l’œuvre de manière originale. «Le suicidé», drame satirique d’une heure et demie, porte aujourd’hui le titre «Mtiyer Mokhou» et sera joué dans la petite scène du théâtre La Parallèle, pour une expérience intimiste, aiguisée et lucide.

Dans le monde du théâtre, peu de pièces peuvent se targuer de traverser l’histoire sans prendre une ride ! «Le Suicidé» de Nicolaï Erdman, écrite à l’époque stalinienne dans les années 1920, en fait partie. Et pour cause : elle mêle l’audace à la profondeur pour dresser un tableau tragi-comique criant d’actualité. 

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