La télévision, option la plus populaire parmi les Saoudiens pour regarder la Coupe du monde

La Coupe du monde de la Fifa 2022 au Qatar. (Photo, AN)
La Coupe du monde de la Fifa 2022 au Qatar. (Photo, AN)
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Publié le Vendredi 07 octobre 2022

La télévision, option la plus populaire parmi les Saoudiens pour regarder la Coupe du monde

La Coupe du monde de la Fifa 2022 au Qatar. (Photo, AN)
  • Une étude de l’agence de publicité Digital Turbine révèle que 58 % des habitants du Royaume prévoient de regarder au moins certains matchs de la Coupe du monde à la télévision
  • Cependant, 86 % des Saoudiens ont déclaré qu'ils utiliseraient plus d'un appareil pour suivre les matchs, 55 % ayant l'intention d'utiliser leur smartphone au moins une partie du temps

DUBAÏ: À un peu plus de six semaines du coup d'envoi de la Coupe du monde de la Fifa 2022 au Qatar, les fans de football du monde entier attendent avec impatience le début de ces compétitions exceptionnelles.

Le fait qu'elle se déroule pour la première fois au Moyen-Orient ajoute une autre dose d'enthousiasme pour les fans de la région. Les Saoudiens sont impatients de voir comment leur équipe nationale jouera dans la phase de poules contre l'Argentine, le Mexique et la Pologne.

Il n'y a pas si longtemps, la seule manière de regarder les matchs de la Coupe du monde était la télévision, mais il existe aujourd’hui d’autres options, notamment les téléphones portables et les tablettes.

L’agence de publicité Digital Turbine a mené des recherches pour découvrir les préférences et les intentions des téléspectateurs du Royaume pour regarder la Coupe du monde et le football en général, ainsi que la manière dont les marques interagissaient avec le public.

Dans l’étude, 60% des personnes interrogées ont déclaré regarder les matchs de football au moins une fois par semaine, indiquant que ce sport est l'un des plus populaires du Royaume.

Compte tenu de la gamme d'options disponibles pour voir les matchs, 86 % des personnes interrogées ont affirmé qu'elles prévoyaient d'utiliser plus d'un appareil pour suivre la Coupe du monde, 58 % précisant qu'elles en regarderaient au moins une partie à la télévision, et 55 % en utilisant leur smartphone au moins une partie du temps.

Il n'est peut-être pas surprenant que 57% des personnes affirment avoir tendance à passer davantage de temps à utiliser des applications sportives pendant la Coupe du monde et les grandes compétitions similaires, souvent en regardant des matchs.

Pendant les matchs, 24 % des personnes interrogées ont déclaré avoir l'intention de consulter les applications d'actualités sportives, 23 % sur les applications de réseaux sociaux, 16 % utiliseront des applications mobiles de jeux de sport, et 16 % des applications de messagerie.

Il n'y a pas que les fans qui s'intéressent aux grands événements sportifs comme la Coupe du monde. Ils attirent également l'attention et les budgets marketing des marques qui cherchent à toucher un public aussi large que possible. À titre d’exemple, les dépenses publicitaires mondiales pour la Coupe du monde 2018 ont atteint 2,4 milliards de dollars (un dollar = 1,01 euro), les marques pouvant dépenser 200 millions de dollars pour un accord de parrainage officiel, selon une étude de la régie publicitaire Zenith.

Selon les recherches de Digital Turbine, la plupart des Saoudiens adoptent une attitude positive envers la publicité pendant la Coupe du monde. En effet, 80% ont affirmé envisager d'acheter un produit vu dans une publicité diffusée pendant les matchs, 36% indiquant qu'ils le feraient dans les deux à trois jours suivant la diffusion. Par ailleurs, 66% des sondés ont indiqué qu'ils seraient susceptibles de revoir en ligne une publicité diffusée pendant la Coupe du monde.

Bien que la recherche indique que le public du Mondial est généralement réceptif aux publicités pendant les matchs, celui-ci a certaines attentes et préférences pour un type de publicités. Par exemple, 59 % des personnes interrogées ont affirmé qu'elles préféreraient que les publicités soient drôles et 40 % ont précisé qu'il était plus important qu’elles soient porteuses d’émotion ou de réconfort.  

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com