Mélenchon sous le feu des critiques après son appel évoquant la Révolution française

Pour Mélenchon le 16 octobre sera «une mise en cause globale de la politique macroniste». (AFP)
Pour Mélenchon le 16 octobre sera «une mise en cause globale de la politique macroniste». (AFP)
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Publié le Vendredi 07 octobre 2022

Mélenchon sous le feu des critiques après son appel évoquant la Révolution française

  • «Les appels masqués ou directs ou indirects à une forme de violence sociale, c'est irresponsable, encore plus de la part d'un responsable politique», a insisté le porte-parole du gouvernement Olivier Véran
  • «Le 5 et le 6 octobre 1789 les femmes marchent sur Versailles contre la vie chère. Elles ramènent le roi la reine et le dauphin de force à Paris sous contrôle populaire. Faites mieux le 16 octobre», avait écrit Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon est une nouvelle fois sous le feu des critiques vendredi, de la majorité mais aussi de ses partenaires de la Nupes, après un tweet polémique évoquant la Révolution française avant la "marche" du 16 octobre.

"C'est un appel à la violence sociale", a dénoncé sur BFMTV et RMC le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

"Ce n'est pas la première fois qu'il dépasse les bornes, il est tout le temps dans l'outrance", a-t-il estimé en saluant une "désolidarisation" de la part "de partis plus traditionnels au sein de la Nupes", notamment celle du patron du PS Olivier Faure.

Celui-ci a en effet été le premier à marquer dès jeudi ses distances avec le leader insoumis.

"Le 5 et le 6 octobre 1789 les femmes marchent sur Versailles contre la vie chère. Elles ramènent le roi la reine et le dauphin de force à Paris sous contrôle populaire. Faites mieux le 16 octobre", avait écrit jeudi Jean-Luc Mélenchon sur Twitter.

Macron invité deux fois sur France 2, les 12 et 26 octobre

Emmanuel Macron sera invité à deux reprises dans l'émission politique de France 2 "L'événement", les 12 et 26 octobre à 20h30, a annoncé France Télévisions vendredi.

Le 12 octobre, le président de la République sera interrogé sur "les questions internationales", a indiqué le groupe public dans un communiqué. Le 26 octobre, les questions porteront plutôt sur "les grands enjeux de politique intérieure".

Présentée par Caroline Roux, "L'événement" est la nouvelle émission politique de France 2, après "L'émission politique", "Vous avez la parole" ou "Elysée 2022" ces dernières années. Caroline Roux y remplace Léa Salamé.

"Chaque interview sera suivie d'un plateau animé par Caroline Roux pour approfondir, décrypter et analyser les sujets évoqués avec comme invités, des acteurs de l'actualité et des experts", a précisé France Télévisions dans un communiqué.

Cette double prise de parole de M. Macron intervient alors que l'exécutif fait face à une rentrée délicate avec les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment la crise énergétique, qui l'a poussé à présenter jeudi un plan de sobriété énergétique.

Emmanuel Macron sera sans doute également interrogé sur les réformes engagées par le gouvernement, comme celles des retraites et de l'assurance-chômage alors qu'il ne dispose pas d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale.

Le président avait déjà été interrogé par Caroline Roux, avec Anne-Claire Coudray (TF1), le 14 juillet, un entretien qui avait rassemblé 6,7 millions de téléspectateurs.

"Là, Jean-Luc tu peux faire mieux. La provocation n'est pas toujours le meilleur moyen de se faire entendre. Il n'y a plus ni roi ni reine. Nous n'aurons ni pique ni fourche. Notre mobilisation sera non violente et sa force c'est son message : la justice contre le désordre social", lui a répondu rapidement Olivier Faure sur le même réseau social.

Vendredi, c'est au tour d'un autre partenaire de la Nupes, les écologistes, de se démarquer, depuis Strasbourg où ils tiennent leurs journées parlementaires.

"On ne coupe pas de têtes, on marche, on râle, on crie, on danse, on est joyeux aussi, par contre on ne coupe pas de têtes", a réagi la députée écologiste Sandrine Rousseau.

Brutalisation

"Je pense que la brutalisation à ce point du débat politique, à la fin, ça ne sert que Marine Le Pen, ça ne sert pas à faire avancer nos propositions", a estimé l'ex-candidat Vert à la présidentielle, Yannick Jadot.

Mais c'est du côté du gouvernement et de la majorité que le feu est le plus nourri. "Ce sont des propos factieux qui sont graves", a accusé sur Sud Radio le ministre chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester.

"Je crois qu'il n'est pas crédible pour continuer à être un homme politique parce qu'il n'est pas responsable et digne dans ses propos", a estimé sur Public Sénat la patronne des députés Renaissance Aurore Bergé, qui ne "comprend pas pourquoi ils n'arrivent pas au sein de la France insoumise à rompre définitivement avec ces méthodes et avec lui".

Des attaques qui leur ont valu une réplique vendredi, toujours sur Twitter, de Jean-Luc Mélenchon qui persiste et signe: "Véran et Bergé iront-ils encore le 14 juillet au défilé militaire pour la prise de la Bastille (100 morts)? La marche des femmes en 1789 reste un modèle de lutte sociale des femmes (0 mort). Le 16 octobre suivez les bons exemples. Marchez !"

Ses lieutenants sont montés au front. "Olivier Véran et son gouvernement sont responsables de la plus terrible violence sociale depuis des décennies. Pour y mettre un terme, la mobilisation populaire est un devoir", a réagi sur Twitter le député insoumis Manuel Bompard.

Dans la même veine, le député LFI Antoine Léaument a défendu devant la presse à l'Assemblée nationale, le tweet de M. Mélenchon: "L'effet est réussi. Aujourd'hui, on ne parle que de la marche du 16 octobre contre la vie chère", s'est-il réjoui.

Quant aux réactions d'Olivier Faure ou de Sandrine Rousseau, Antoine Léaument les a attribué à "une petite méconnaissance" de la marche "extrêmement démocratique" d'octobre 1789 quand "des femmes se mobilisent pour des questions de pouvoir d'achat".

Vendredi soir, le courant minoritaire du PS, porté par la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, opposée à la Nupes, a demandé à Olivier Faure la convocation d'un bureau national pour suspendre la participation du PS à cette marche. "Quand on est socialiste, on ne participe pas à l'appel à l'insurrection", a-t-elle écrit.


Dermatose: Lecornu demande «une accélération de la stratégie vaccinale», va recevoir les syndicats

Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet. (AFP)
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  • Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence
  • Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français"

PARIS: Sébastien Lecornu a demandé mardi une "accélération de la stratégie vaccinale" contre la dermatose nodulaire contagieuse qui touche les élevages, et recevra "dans la semaine" les syndicats agricoles dont certains contestent la gestion par le gouvernement de cette épizootie, a annoncé son entourage à l'issue d'une réunion sur le sujet.

Le Premier ministre tiendra une deuxième réunion à ce sujet à 17H30 avec les mêmes ministres et des préfets en visioconférence. Il a demandé à son gouvernement "une clarification et une accélération de la stratégie vaccinale qui doit davantage tenir compte de la réalité de chaque département" pour "protéger nos éleveurs et l'élevage français", appelant à "garantir" une "disponibilité des doses" de vaccins "plus forte".

Il a également demandé un "état des lieux des contrôles sur les transports interdits d'animaux", "un plan d’accompagnement pour les petits élevages" ainsi qu'"un plan de repeuplement adapté à l’Occitanie".


Ultime vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée

Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
Le Premier ministre français Sébastien Lecornu (au centre) s'exprime lors d'une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale à l'Assemblée nationale, à Paris, le 10 décembre 2025. (AFP)
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  • L’Assemblée devrait adopter définitivement le budget de la Sécurité sociale 2026, fruit de compromis, malgré une majorité introuvable et sans 49.3
  • Le budget de l’État reste très incertain : déficit visé à 5% du PIB, fortes divergences sur les recettes, CMP à haut risque

PARIS: Sauf surprise, l'Assemblée nationale devrait définitivement adopter mardi le budget de la Sécurité sociale pour 2026, un succès arraché à force de concessions par Sébastien Lecornu, qui risque toutefois de ne pas réussir le même pari pour le budget de l'Etat, à l'issue bien plus incertaine.

Alors qu'approche la date butoir du 31 décembre, l'heure est aux dernières tractations pour les parlementaires, au terme de longues semaines de débats. Tous les yeux sont désormais braqués sur le projet de loi de finances (PLF), avec des négociations décisives jusqu'au week-end.

Il y a une semaine pourtant, beaucoup doutaient d'une possible adoption du premier des deux textes budgétaires, la loi de financement de la Sécurité sociale, qui doit notamment acter la suspension de la réforme des retraites.

Pour le PS, qui a érigé cette mesure en condition de sa non-censure, l'étape doit marquer le succès de sa stratégie de négociation avec l'exécutif, à rebours du reste de la gauche. Et pour le Premier ministre, elle couronnerait au moins temporairement sa méthode du compromis.

Après un dernier passage express au Sénat vendredi, le texte revient mardi dans l'hémicycle, où les députés devront renouveler le scrutin serré de la semaine dernière (247 voix contre 234), à haut risque en l'absence de majorité et de 49.3.

Les socialistes, quoique dans l'opposition, avaient consenti à massivement voter pour. Hésitant jusqu'au dernier moment à voter contre, les Ecologistes s'étaient en majorité abstenus. Et malgré les consignes d'abstention de leur parti, 18 députés LR et 9 Horizons l'avaient soutenu.

Au gouvernement, une issue semblable est attendue mardi, même s'il "faut veiller à ce qu'il n'y ait pas de démobilisation" dans l'hémicycle, concède un ministre.

Les syndicats FO et CGT ont appelé à des rassemblements devant l'Assemblée, critiquant notamment la limitation de la durée des arrêts maladie, ou une taxe sur les mutuelles dont ils craignent la répercussion sur les cotisations.

Le texte prévoit par ailleurs la création d'un nouveau congé de naissance, ou d'un "réseau France santé" voulu par M. Lecornu pour l'accès aux soins.

Le gouvernement a vu sa copie profondément remaniée par les députés, qui ont supprimé le gel des pensions de retraite et minima sociaux, et contraint l'exécutif à renoncer à doubler les franchises médicales.

Le déficit anticipé pour la Sécurité sociale est de 19,4 milliards d'euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Mais au prix de transferts de 4,5 milliards d'euros des caisses de l'Etat vers celles de la Sécu.

- Négociations députés-sénateurs -

Des transferts qui contribuent à compliquer l'équation pour le budget de l'Etat, où ils doivent être compensés.

La copie du budget de l'Etat adoptée lundi au Sénat, qui a peiné à trouver des économies significatives dans les dépenses, porterait le déficit à 5,3% du PIB. Or le gouvernement a placé l'objectif à 5%.

Une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept députés et sept sénateurs doit tenter de trouver un accord vendredi et possiblement samedi, une opération périlleuse au vu des divergences entre les deux chambres.

L'Assemblée avait massivement rejeté le texte en première lecture.

Les négociations avant et pendant la CMP porteront notamment sur la question des recettes, alors que les socialistes réclament des mesures de justice fiscale, quand la droite se montre intransigeante dans son refus de nouveaux prélèvements.

"Il ne pourra pas y avoir d'accord sur un budget qui augmenterait considérablement les impôts et ne réduirait pas significativement la dette", insiste le chef des Républicains Bruno Retailleau.

Même si l'ancien socle commun, majoritaire au sein de la CMP, trouve un accord, il faudra encore qu'il puisse être adopté la semaine prochaine à l'Assemblée.

Et ce alors que les socialistes promettent cette fois de s'abstenir au mieux, et les Écologistes de voter contre.

Autres possibilités: utiliser le 49.3 en s'assurant d'une non-censure dans la foulée -- comme le plaident l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne ou l'ex-président François Hollande -- ou se résoudre à une loi spéciale, avec une reprise des négociations en janvier.

Une dernière option loin de remporter l'enthousiasme général.

"Il faut que ça s'arrête cette séquence budgétaire", estime un cadre socialiste. "On connaît toutes les données du problème. Si le compromis est possible, alors il faut qu'il ait lieu maintenant."


Le musée du Louvre resté fermé lundi en raison d'une grève

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.  Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron. Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture. (AFP)
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  • Les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public
  • Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR"

PARIS: Le musée du Louvre à Paris est resté fermé lundi en raison d'une "grève reconductible" de ses agents, une nouvelle épreuve pour une institution dans la tourmente depuis le spectaculaire cambriolage du 19 octobre et la mise à nu de ses dysfonctionnements.

A 9H00 (8H00 GMT), les portes du musée sont restées closes devant une file de visiteurs, puis la direction a annoncé la fermeture pour "toute la journée".

"Je suis vraiment déçu, le Louvre était la raison principale de notre venue à Paris, parce que nous voulions voir Mona Lisa", le célèbre tableau de La Joconde de Léonard de Vinci, a déclaré à l'AFP Minsoo Kim, 37, Coréen, en lune de miel.

"C'est normal qu'ils fassent grève s'ils ont besoin de meilleures conditions de travail. Bien sûr, en tant que touriste, ce n'est pas génial d'être ici et que le musée soit fermé, mais nous avons réussi à reporter notre visite, donc ça n'est pas un problème", a estimé de son côté Patricia, une touriste brésilienne qui n'a pas souhaité donner son nom.

Un peu plus tôt, les personnels du musée le plus visité au monde, réunis en assemblée générale, avaient voté "à l'unanimité" une grève reconductible pour dénoncer les conditions de travail et d'accueil du public.

Plusieurs dizaines d'agents ont ensuite déployé devant la pyramide une banderole indiquant "Le Louvre en lutte pour des conditions de travail décentes, hausse des salaires, + d'effectifs contre la vétusté du palais et le projet LNR".

Le LNR, ou Louvre Nouvelle Renaissanc, et une rénovation à grande échelle annoncée par le président français Emmanuel Macron.

Les organisations syndicales ont ensuite été reçues au ministère de la Culture.

"Nous avons eu quelques avancées en matière de rémunération, mais cela reste insuffisant et nous attendons une proposition écrite du ministère - certainement mardi - pour nous prononcer", a déclaré à l'AFP Alexis Fritche, du syndicat CFDT-Culture, à l'issue de deux heures de réunion.

Selon lui, "pas d'avancée" non plus sur les emplois: "On nous annonce 28 postes pour la surveillance, mais ils proviennent de redéploiements".

A l'issue de l'AG, le délégué du syndicat CGT Christian Galani avait rappelé que la filière accueil et surveillance avait "perdu 200 équivalents temps plein en l'espace de 15 ans, alors que la fréquentation a augmenté de moitié".

Une prochaine AG est prévue mercredi à 9H00 locales, le mardi étant le jour de fermeture hebdomadaire du Louvre.

Conflit social et réorganisation 

"On est en colère", "nous ne sommes pas d'accord avec la manière dont Le Louvre a été géré", a dit devant la presse Elise Muller, agente de surveillance du syndicat Sud Culture.

Valérie Baud, représentante CFDT, s'était félicitée d'un mouvement "interprofessionnel", regroupant métiers de la "conservation, agents d'accueil et de surveillance, professions support, juristes, graphistes".

En parallèle de ce conflit social, le musée doit faire face à une réorganisation à marche forcée et continuer de répondre aux interrogations sur les failles qui ont permis à un commando de s'emparer de huit joyaux de la Couronne, toujours introuvables.

Fragilisée, la présidente du Louvre, Laurence des Cars, devra travailler en tandem avec Philippe Jost, le haut fonctionnaire chargé du chantier de reconstruction de Notre-Dame, à qui la ministre française de la Culture Rachida Dati a confié vendredi la mission de "réorganiser en profondeur le musée".

Audition de la présidente mercredi 

"Des mesures indispensables sont à prendre, bien au-delà de la sûreté et de la sécurité", a déclaré Mme Dati.

"Toute réflexion sur l'avenir du Louvre ne saurait se limiter à une approche technico-organisationnelle", avait réagi la CFDT.

Le ministère de la Culture a précisé que la mission de M. Jost serait menée en janvier et février et que ses recommandations étaient attendues "fin février".

Des sénateurs vont par ailleurs poursuivre leur quête de réponses sur les dysfonctionnements du musée.

Mardi, ils doivent entendre pour la première fois l'ancien président du Louvre Jean-Luc Martinez, destinataire pendant son double mandat (2013-2021) de deux audits alarmants peu suivis d'effets.

Mercredi, ce sera Mme des Cars, à la tête du musée depuis fin 2021, pour comprendre notamment comment ces deux audits n'ont été découverts par l'actuelle direction qu'après le casse du 19 octobre.