Prix Médicis: les femmes, dont Despentes, grandes favorites

L'auteure française Virginie Despentes s'adresse à la presse à son arrivée au restaurant Drouant à Paris avant l'annonce du lauréat du prix littéraire français, le Prix Goncourt, le 4 novembre 2019. (Photo, AFP)
L'auteure française Virginie Despentes s'adresse à la presse à son arrivée au restaurant Drouant à Paris avant l'annonce du lauréat du prix littéraire français, le Prix Goncourt, le 4 novembre 2019. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 11 octobre 2022

Prix Médicis: les femmes, dont Despentes, grandes favorites

L'auteure française Virginie Despentes s'adresse à la presse à son arrivée au restaurant Drouant à Paris avant l'annonce du lauréat du prix littéraire français, le Prix Goncourt, le 4 novembre 2019. (Photo, AFP)
  • Virginie Despentes est l'une des favoris du prix, également convoité par Monica Sabolo ou la primo-romancière Diaty Diallo
  • Le jury a réduit à huit titres sa liste de romans étrangers. Alors qu'une bande dessinée de l'Américaine Alison Bechdel avait été incluse dans la première sélection, elle n'y est plus

PARIS: Le prix Médicis a retenu mardi sept autrices, dont Virginie Despentes, et un seul auteur dans sa deuxième sélection de romans, a indiqué le jury. 

Virginie Despentes est l'une des favoris du prix, également convoité par Monica Sabolo ou la primo-romancière Diaty Diallo. 

Le dernier romancier pouvant prétendre l'emporter est Victor Jestin, 28 ans. 

Le jury a réduit à huit titres sa liste de romans étrangers. Alors qu'une bande dessinée de l'Américaine Alison Bechdel avait été incluse dans la première sélection, elle n'y est plus. 

Une première sélection de dix essais est publiée, y compris le livre d'Anthony Passeron sur le sida dans les années 1980, classé par d'autres prix littéraires parmi les romans. 

Un livre critique contre le pouvoir russe, "Z comme zombie" de Iegor Gran, et un roman qui dénonce l'absurdité du conflit qui a éclaté dans l'est de l'Ukraine en 2014, "Les Abeilles grises" d'Andreï Kourkov, sont retenus. 

Dans les trois catégories, le prix Médicis doit être décerné le 7 novembre. 

Littérature française: 

- Emmanuelle Bayamack-Tam, "La Treizième Heure" (POL) 

- Diaty Diallo, "Deux secondes d'air qui brûle" (Seuil) 

- Virginie Despentes, "Cher connard" (Grasset) 

- Claudie Hunzinger, "Un chien à ma table" (Grasset) 

- Victor Jestin, "L'Homme qui danse" (Flammarion) 

- Olivia Rosenthal, "Un singe à ma fenêtre" (Verticales) 

- Monica Sabolo, "La Vie clandestine" (Gallimard) 

- Anne Serre, "Notre si chère vieille dame" (Mercure de France) 

Littérature étrangère: 

- Maria Sonia Cristoff, "Mal d'époque" (Le Sous-Sol, Argentine) 

- Gyrdir Eliasson, "Requiem" (La Peuplade, Islande) 

- Andreï Kourkov, "Les Abeilles grises" (Liana Levi, Ukraine) 

- Nicola Lagioia, "La Ville des vivants" (Flammarion, Italie) 

- Leila Mottley, "Arpenter la nuit" (Albin Michel, États-Unis) 

- Maria Stepanova, "En mémoire de la mémoire" (Stock, Russie) 

- Colm Toibin, "Le Magicien" (Grasset, Irlande) 

- Allen S. Weiss, "L'Autobiographie de Teddy" (Gallimard, États-Unis) 

Essais: 

- Carole Allamand, "Tout garder" (Anne Carrière) 

- Philippe Bordas, "Le Célibataire absolu" (Gallimard) 

- Clémence Boulouque, "Nos apocalypses" (Stock) 

- Iegor Gran, "Z comme zombie" (POL) 

- Nastassja Martin, "À l'est des rêves" (La Découverte) 

- Anthony Passeron, "Les Enfants endormis" (Globe) 

- Krzysztof Pomian, "Le Musée, une histoire mondiale, tome III" (Gallimard) 

- Anne Savelli , "Musée Marilyn" (Inculte) 

- Georges Didi-Huberman, "Le Témoin jusqu'au bout" (Minuit) 

- Annette Wieviorka, "Tombeaux" (Seuil) 

 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.