Deuxième édition du Festival du film de la mer Rouge: seize films saoudiens seront projetés

De nombreux films réalisés par des Saoudiens seront présentés dans la section «Nouveaux films saoudiens». (Photo fournie)
De nombreux films réalisés par des Saoudiens seront présentés dans la section «Nouveaux films saoudiens». (Photo fournie)
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Publié le Lundi 17 octobre 2022

Deuxième édition du Festival du film de la mer Rouge: seize films saoudiens seront projetés

De nombreux films réalisés par des Saoudiens seront présentés dans la section «Nouveaux films saoudiens». (Photo fournie)
  • Les films de la section très convoitée «Nouveaux films saoudiens» viennent d’être dévoilés
  • La deuxième édition du festival de cinéma du Royaume aura lieu du 1er au 10 décembre 2022

DJEDDAH: La première liste des films qui seront projetés lors du prochain Festival international du film de la mer Rouge (RSIFF) en Arabie saoudite a été dévoilée. Il s’agit des films de la section très convoitée «Nouveaux films saoudiens».

Après le succès de sa première édition en 2021, les leaders du secteur venant des quatre coins du monde se préparent à assister à la deuxième édition, qui aura lieu du 1er au 10 décembre 2022.

Selon le responsable du programme du RSIFF, Mohyee Qari, la première édition a été saluée pour le nombre de courts métrages qu’elle a présentés, ainsi que pour la grande variété de nouveaux cinéastes qui y ont participé.

«Je suis ravi d’annoncer que le programme de la deuxième édition, composé de cinéastes saoudiens, présente une fois de plus les talents du pays qui prennent des risques créatifs et ouvrent de nouvelles voies», déclare-t-il dans un communiqué.

«L’industrie cinématographique se développe rapidement et les cinéastes de cette section représentent véritablement l’avenir du cinéma dans le Royaume», ajoute-t-il.

Seize films seront projetés dans la section, y compris des représentations de sorcellerie à l’écran et des explorations de vies amoureuses brisées.

La gagnante du «48-hour Filmmaking Challenge», Tala Alharbi, fait également partie du programme avec son film When Red Blooms. Parmi la liste des films figure aussi un documentaire sur la guerre du Golfe, marquant son 30e anniversaire. Intitulé Memories from the North, il est réalisé par Abdelmohsen Almutairi.

En dehors de cette section, plus de 120 films du monde entier seront présentés pendant dix jours. La programmation générale du festival n’a pas encore été dévoilée.

Le programme de la section «Nouveaux films saoudiens» comprend:

Last Chance to Fall in Love

Réalisé par Faisal Buhishi, il s’agit de l’histoire touchante d’un vieil homme qui a enfin la chance de retrouver son premier amour après cinquante ans.

Casting

Réalisé par Ali Basaeed, Casting se penche sur la frustration d’un homme causée par les personnes qui interfèrent dans sa vie personnelle.

Requiem for Silence

Réalisé par le cinéaste, producteur et acteur Majed Z. Samman, ce film explore la lutte qu’il mène avec l’entité malveillante non désirée qui entre inopinément dans sa vie, et l’acceptation de leur coexistence.

YALLAH, YALLAH, BEENAH!

Réalisé par Mohammed Hammad, ce film transporte le public dans un univers où une bande de préadolescents est envoyée en mission psychédélique pour sauver l’humanité, sous l’influence d’un sort jeté par une assemblée de sorcières.

Old Phone Number 

Le réalisateur Ali Saeed nous présente Hamed (Yacoub al-Farhan) qui traverse une crise de la quarantaine l’incitant à se repentir en se rendant à La Mecque pour demander pardon et changer le cours de sa vie. Cependant, au cours de ce voyage dans le désert, un événement l’empêche d’achever son long périple spirituel et le pousse à retourner rencontrer une personne de son passé.

Forgive Me

Jubril Mohammad nous raconte l’histoire d’une femme abandonnée par le marié le soir de son mariage, le jour le plus spécial de sa vie. Emmenant avec elle tous les invités au mariage, elle le traque courageusement pour obtenir les réponses qu’elle mérite.

Othman

Réalisé par Khaled Zidan, ce film relate l’histoire d’un agent de sécurité sur le parking d’un hôpital public, qui vit tranquillement avec son cousin Fahd. Toutefois, les choses prennent bientôt une tournure qui fait sortir Othman de sa stupeur, ce qui l’oblige à faire face à la réalité.

Forward

Le film Forward de Fahad Alotaibi tourne autour d’un pirate informatique clandestin qui reçoit un appel téléphonique du futur l’avertissant de l’imminence d’un événement grave.

Tea Leaf

Réalisé par Mohammed Baqer, ce film traite du regret et de la douleur dans l’expérience de la séparation. Un homme boit son thé et se remémore douloureusement des situations avec son ex-femme ainsi que l’amour et les luttes qu’ils vivaient.

A Swing 

Raneem Almohandis et Dana Almohandis suivent Leen, une fillette de dix ans, qui entreprend une randonnée dans les bois à la recherche du mystère de la balançoire magique au sujet de laquelle son père militaire lui racontait des histoires et lui promettait de l’y emmener un jour.

When Red Blooms

Réalisé par Tala Alharbi et lauréat du festival «48-hour Filmmaking Challenge», ce film s’aventure dans l’esprit d’une fille qui se fixe des attentes irréalistes pour elle-même, ce qui la conduit à une série d’autodestructions et à un perfectionnisme morbide.

The Child in his Closet

Réalisé par Khaled Zidan, ce film explore le thème des souvenirs d’enfance, la façon dont nous interprétons nos premières expériences et ce qu’elles nous font ressentir.

Kabreet

Réalisé par Salma Murad, le film raconte l’histoire d’Osama, un jeune homme aux prises avec ses émotions et sa mémoire alors qu’il tente de trouver un fil menant à des réponses.

Memories from the North

Le documentaire d’Abdelmohsen Almutairi sur la guerre du Golfe suit une équipe de cinéastes qui ont été témoins des événements lorsqu’ils étaient enfants et qui ont entrepris un voyage à travers l’Arabie saoudite pour recueillir les histoires des personnes qui ont vécu la guerre.

Lucky You’re Mine

Réalisé par Noura Abushosha, ce film décrit l’histoire d’un mariage saoudien moderne. Ahmad et Salma sont de jeunes mariés, et quelques jours après le mariage, Salma traverse un épisode maniaque bipolaire à la suite de la mort soudaine de sa mère. Ahmad est déterminé à soutenir sa femme, mais le couple se retrouve à un tournant, incapable de se parler.

Zabarjad

Réalisé par Hussain al-Mutlaq, ce film suit Yehya qui retourne dans son village pour s’y installer après avoir décidé d’abandonner ses études universitaires. Cependant, la vie du jeune homme est bouleversée après la visite d’un vieil ami de son père, ce qui l’oblige à quitter le village.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


En ce Noël, unissons-nous pour souhaiter la paix dans toute la région

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  • Noël au Moyen-Orient incarne un message puissant d’harmonie interconfessionnelle, de résilience et de respect mutuel
  • De Bethléem à Riyad, les célébrations deviennent un acte d’espoir partagé et un appel sincère à la paix régionale

RIYAD : Fidèle à une tradition initiée en décembre 2022, Arab News souhaite un joyeux Noël à ses lecteurs chrétiens et à tous ceux qui célèbrent cette fête. Cette édition spéciale met cette année en lumière Noël à travers le Moyen-Orient, en soulignant l’harmonie interconfessionnelle, la résilience et l’intégration culturelle. Le tout est porté par un message particulier, sincère et plein d’espoir : voir la paix se diffuser dans toute la région en 2026.

En tête de cette couverture figure une tribune exclusive du grand érudit Dr Mohammad bin Abdulkarim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l’Organisation des savants musulmans. Son message rappelle un principe essentiel : « Il n’existe aucun texte de la charia interdisant de féliciter les non-musulmans à l’occasion de leurs fêtes religieuses, y compris Noël. » Il présente cette bienveillance non comme un affaiblissement de la foi, mais comme l’expression de sa force — une force qui affirme la dignité humaine et favorise l’harmonie sociale si nécessaire aujourd’hui.

Ce même esprit de solidarité face à la souffrance résonne depuis Bethléem, où le pasteur palestinien, le révérend Dr Munther Isaac, explique que le christianisme palestinien est indissociable de l’identité nationale. En réponse à la dévastation de Gaza, sa communauté a érigé une crèche faite de gravats, l’enfant Jésus enveloppé dans un keffieh. « C’était un message de foi », affirme-t-il. « Le Christ est solidaire de ceux qui souffrent… parce qu’il est né dans la souffrance. »

De cette profondeur naissent aussi des récits de renouveau. À Damas, les illuminations festives réapparaissent alors que des Syriens de toutes confessions s’accrochent à une paix fragile. Au Liban, les célébrations percent la morosité politique par des instants de joie. En Jordanie, les espaces publics s’illuminent de sapins et des hymnes de Noël de Fairouz, tandis qu’aux Émirats arabes unis, la diaspora multiculturelle s’anime dans une effervescence festive et unitaire.

La profondeur historique et intellectuelle de l’héritage chrétien de la région est mise en lumière par le Dr Abdellatif El-Menawy, qui rappelle le rôle indispensable de l’Égypte dans la transformation du christianisme, passé d’un message spirituel à une véritable civilisation. Cet héritage ancien trouve aujourd’hui une expression moderne et dynamique.

En Arabie saoudite, la période des fêtes est reconnue à travers une hospitalité innovante, où des chefs réinventent les menus de Noël en y intégrant des saveurs locales et une identité culinaire créative.

Cette édition spéciale offre bien plus qu’une simple atmosphère festive. Elle dépeint un Moyen-Orient où les différentes confessions approfondissent leurs propres racines en respectant celles des autres, où les célébrations sont tissées de résistance historique, et où le message de Noël — espoir, paix et humanité partagée — résonne avec confiance et optimisme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com