Israël: en campagne électorale, Netanyahu sort ses mémoires

Le chef du parti du Likud israélien et ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu après avoir voté aux côtés de sa femme Sara lors d'une primaire pour remplir la liste du parti à la Knesset (parlement israélien), à Tel Aviv, le 10 août 2022. (Photo, AFP)
Le chef du parti du Likud israélien et ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu après avoir voté aux côtés de sa femme Sara lors d'une primaire pour remplir la liste du parti à la Knesset (parlement israélien), à Tel Aviv, le 10 août 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 18 octobre 2022

Israël: en campagne électorale, Netanyahu sort ses mémoires

Le chef du parti du Likud israélien et ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu après avoir voté aux côtés de sa femme Sara lors d'une primaire pour remplir la liste du parti à la Knesset (parlement israélien), à Tel Aviv, le 10 août 2022. (Photo, AFP)
  • Dans «Bibi: mon histoire», l'actuel chef de l'opposition âgé de 72 ans, inculpé pour corruption dans une série d'affaires, affirme être « à jamais reconnaissant» d'avoir eu le temps, pendant un an et demi hors du gouvernement, de boucler ses mémoires
  • Chef du gouvernement de 1996 à 1999 puis de 2009 à 2021, Benjamin Netanyahu a été chassé du pouvoir l'an dernier par une coalition hétéroclite formée pour mettre fin à son règne

JÉRUSALEM: A deux semaines de législatives dont il espère sortir vainqueur pour retrouver le pouvoir, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre le plus pérenne de l'histoire d'Israël, publie mardi ses mémoires dans lesquelles il aborde notamment ses relations tendues avec Barack Obama et affectueuses avec Donald Trump. 

Chef du gouvernement de 1996 à 1999 puis de 2009 à 2021, Benjamin Netanyahu a été chassé du pouvoir l'an dernier par une coalition hétéroclite formée pour mettre fin à son règne. 

Dans "Bibi: mon histoire", l'actuel chef de l'opposition âgé de 72 ans, inculpé pour corruption dans une série d'affaires, affirme être "à jamais reconnaissant" d'avoir eu le temps, pendant un an et demi hors du gouvernement, de boucler ses mémoires. 

Celles-ci, publiées en anglais et en hébreu, sont dépourvues de révélations fracassantes et n'ont pas fait la une des médias israéliens, mais contiennent notamment quelques piques lancées à l'adresse de l'ancien président américain Barack Obama, avec qui il a entretenu des relations tumultueuses. 

Après sa première rencontre en 2007 avec celui qui n'était encore qu'un sénateur américain concourant à la présidentielle, M. Netanyahu était optimiste. 

"Je peux travailler avec ce type", se rappelle-t-il avoir dit à l'un de ses conseillers. 

Mais son opinion a vite changé, explique-t-il, blâmant "la tendance d'Obama de voir le monde à travers un prisme anticolonialiste" et de considérer Israël, à tort selon lui, comme un agresseur colonialiste envers les Palestiniens. 

Lorsque Donald Trump gagne la présidentielle en 2016, M. Netanyahu retrouve confiance. 

"J'ai réalisé que j'aurais désormais un grand allié dans ma bataille contre le plus grand ennemi d'Israël", écrit l'ex-Premier ministre israélien en référence à l'hostilité de M. Trump pour l'accord sur le nucléaire iranien négocié par l'administration Obama avec Téhéran. 

Une fois installé à la Maison Blanche, M. Trump a annoncé une série de ruptures saluées par Israël, en tête desquelles la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'Etat hébreu, en dépit d'un consensus international faisant de la résolution du conflit israélo-palestinien un préalable. 

Les Palestiniens ont alors coupé les ponts avec Washington. 

Dans son ouvrage, M. Netanyahu se réjouit d'avoir eu une certaine influence sur la politique intérieure américaine. 

"Je savais que Trump apprécierait le grand soutien qu'Israël et moi avions au sein de la communauté évangélique, l'élément le plus important de son électorat", écrit le politicien israélien. 

Les législatives israéliennes du 1er novembre sont les cinquièmes en trois ans et demi. 

D'après les sondages, elles pourraient consacrer le retour au pouvoir de M. Netanyahu, mais d'une courte avance qui laisse toutes les options envisageables. 


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
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  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
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  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
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  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."