L’ICJP s’oppose au projet de Truss de transférer l’ambassade britannique à Jérusalem

Truss a indiqué au Premier ministre israélien Yair Lapid, en septembre, que le Royaume-Uni réexaminait l’emplacement de l’ambassade. (Photo, AFP)
Truss a indiqué au Premier ministre israélien Yair Lapid, en septembre, que le Royaume-Uni réexaminait l’emplacement de l’ambassade. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 19 octobre 2022

L’ICJP s’oppose au projet de Truss de transférer l’ambassade britannique à Jérusalem

Truss a indiqué au Premier ministre israélien Yair Lapid, en septembre, que le Royaume-Uni réexaminait l’emplacement de l’ambassade. (Photo, AFP)
  • L’ICJP prévoit de demander une révision judiciaire pour empêcher «la violation du droit international»
  • La déclaration de Truss a suscité l’inquiétude de la communauté internationale

LONDRES: Un groupe de défense des droits des Palestiniens a averti la Première ministre britannique qu’il demanderait une révision judiciaire si le Royaume-Uni annonçait le transfert de son ambassade en Israël à Jérusalem.

Le Centre international de justice pour les Palestiniens (ICJP) a adressé à Liz Truss une lettre comportant un avis juridique complet préparé par le cabinet d’avocats spécialisé dans les droits de l’homme Bindmans LLP et quatre avocats des Essex Court Chambers et Doughty Street Chambers.

Cette initiative est intervenue après que Truss a déclaré au Premier ministre israélien Yair Lapid, en septembre, que le Royaume-Uni réexaminait l’emplacement de l’ambassade. 

En effet, sa déclaration a suscité l’inquiétude de la communauté internationale et a été critiquée par cinquante jeunes dirigeants juifs britanniques, plusieurs diplomates arabes au Royaume-Uni et des membres de son propre parti conservateur. 

William Hague, ancien dirigeant, et Alistair Burt, ancien ministre d’État pour le Moyen-Orient et trésorier du groupe Conservative Friends of Israel, se sont tous deux opposés à cette décision.

La lettre de l’ICJP a pour but d’exercer une pression supplémentaire sur une Première ministre qui a déjà détruit l’économie dès ses premières semaines au pouvoir avec un mini-budget non chiffré qui a réduit les impôts des riches.

«L’avis d’un conseiller juridique indépendant, expert dans son domaine, renforce la concentration massive de préoccupations diplomatiques, religieuses et politiques concernant le transfert de l’ambassade du Royaume-Uni en Israël de Tel Aviv à Jérusalem», a souligné Crispin Blunt, député conservateur et directeur de l’ICJP. 

«Le fait que le Royaume-Uni envisage cette possibilité porte déjà gravement atteinte à sa réputation, notamment en ce qui concerne les responsabilités qui nous incombent. Ces responsabilités doivent être au moins équilibrées par rapport aux aspirations palestiniennes qui ont longtemps été trahies au cours du siècle qui a suivi la déclaration de Balfour.»

L’avis juridique indépendant obtenu par l’ICJP prend en compte le statut spécial de Jérusalem en vertu du droit international, ainsi que les ramifications juridiques internationales d’une relocalisation.

Il indique que de solides arguments permettent de conclure qu’un transfert impliquerait la reconnaissance de la revendication d’Israël, en vertu de sa loi fondamentale de 1980, selon laquelle la ville est «complète et unie» en tant que capitale.

Cette déclaration a été invalidée à plusieurs reprises par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU, qui estiment qu’il s’agit d’une loi qui constitue une violation du droit international.

L’avis juridique établit également qu’une telle action violerait les obligations du Royaume-Uni en vertu des Conventions de Genève, à savoir «ne pas encourager, aider ou assister un autre État à violer les conventions.»

Selon Tayab Ali, directeur de l’ICJP et associé chez Bindmans LLP, «la Première ministre a prouvé au cours des dernières semaines à quel point il est dangereux d’annoncer des politiques irréfléchies, qui ne font pas l’objet d’une consultation adéquate. Elle ne devrait pas aborder les situations internationales de la même manière.»

«Nous ne pouvons pas, en tant que pays, défendre le combat des Ukrainiens pour la liberté (...) et ensuite créer pour Israël une politique qui porte gravement atteinte à l’affirmation britannique de la primauté du droit international et de la charte de l’ONU. Les conséquences d’une telle négligence seraient impensables.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com