A Lyon, la Cité internationale de la Gastronomie renaît de ses cendres avec «humilité»

Après que l'Unesco eut ajouté en 2010 le «Repas gastronomique à la française» au patrimoine culturel immatériel, l'Etat français a décidé de créer un réseau de «Cités de la Gastronomie» afin de «comprendre» ce qui fait ce repas. (Photo, Twitter: @OnlyLyonTourism)
Après que l'Unesco eut ajouté en 2010 le «Repas gastronomique à la française» au patrimoine culturel immatériel, l'Etat français a décidé de créer un réseau de «Cités de la Gastronomie» afin de «comprendre» ce qui fait ce repas. (Photo, Twitter: @OnlyLyonTourism)
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Publié le Jeudi 20 octobre 2022

A Lyon, la Cité internationale de la Gastronomie renaît de ses cendres avec «humilité»

Après que l'Unesco eut ajouté en 2010 le «Repas gastronomique à la française» au patrimoine culturel immatériel, l'Etat français a décidé de créer un réseau de «Cités de la Gastronomie» afin de «comprendre» ce qui fait ce repas. (Photo, Twitter: @OnlyLyonTourism)
  • «On ouvre avec beaucoup d'humilité, l'idée est de célébrer la nutrition, la santé et la gastronomie en ne perdant pas de vue la notion de plaisir», a annoncé devant la presse le chef triplement étoilé Régis Marcon
  • Une exposition inédite sera consacrée aux «bonnes» et «belles» tables de la gastronomie à la française imaginée par Régis Marcon

LYON: La Cité internationale de la Gastronomie de Lyon, fermée en 2020 après moins d'un an d'exploitation faute de visiteurs, a rouvert ses portes jeudi avec un projet plus modeste et diversifié. 

"On ouvre avec beaucoup d'humilité, l'idée est de célébrer la nutrition, la santé et la gastronomie en ne perdant pas de vue la notion de plaisir", a annoncé devant la presse le chef triplement étoilé Régis Marcon, qui a co-dirigé ce projet né sur les décombres de la précédente Cité ouverte en octobre 2019. 

Cette version initiale avait fait les frais d'un coût d'entrée élevé, de la crise sanitaire et d'un manque de soutien local qui ont précipité sa fermeture en juillet 2020 sans avoir trouvé son public. 

Ce temple du "bien manger" de 4 000 m2, situé dans le Grand-Hôtel Dieu en plein centre-ville, comprend plusieurs espaces rénovés sur quatre niveaux. 

Un niveau sera notamment consacré au "Banquet" permettant au visiteur de se glisser dans la peau d'un cuisinier, d'un serveur ou d'un convive, avec un parcours immersif et sensoriel. 

Une autre exposition inédite sera consacrée aux "bonnes" et "belles" tables de la gastronomie à la française imaginée par Régis Marcon. L'espace enfants "Miam miam!" a lui été conservé. 

La métropole de Lyon, qui a pris en main le financement du projet avec un investissement d'un million d'euros annuels, a été accompagnée par le Comité Rabelais rassemblant une trentaine de professionnels aux compétences variées, "de la fourche à l’assiette", pour redessiner le projet. 

"C'est important, il nous a fallu deux ans pour en arriver là", a salué le président écologiste de la métropole Bruno Bernard, annonçant que d'autres projets verraient le jour au sein de cette nouvelle cité. 

Le prix d'entrée a lui aussi été revu à la baisse. Il sera de 7 euros (contre 12 auparavant) à plein tarif et l'entrée sera gratuite pour les mineurs. 

Après que l'Unesco eut ajouté en 2010 le "Repas gastronomique à la française" au patrimoine culturel immatériel, l'Etat français a décidé de créer un réseau de "Cités de la Gastronomie" afin de "comprendre" ce qui fait ce repas. Outre Lyon, les sites de Paris-Rungis, Tours et Dijon ont été retenus. 


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.