Des stars internationales font le bonheur des fans au Comic Con Arabia à Djeddah

La liste de célébrités a ébloui les fans lors de leur apparition commune sur scène. (Photo, Nawaf ben Mohammed (Instagram: @n7m_0))
La liste de célébrités a ébloui les fans lors de leur apparition commune sur scène. (Photo, Nawaf ben Mohammed (Instagram: @n7m_0))
Georgia Hirst et Alexander Ludwig conversent avec Micheal Hirst lors d'une session en ligne. (Photo, Nawaf bin Mohammed (Instagram: @n7m_0))
Georgia Hirst et Alexander Ludwig conversent avec Micheal Hirst lors d'une session en ligne. (Photo, Nawaf bin Mohammed (Instagram: @n7m_0))
Itziar Ituno et Luca Peros répondent aux questions des fans lors d'un panel. (Photo fournie par Nawaf bin Mohammad (Instagram: @n7m_0))
Itziar Ituno et Luca Peros répondent aux questions des fans lors d'un panel. (Photo fournie par Nawaf bin Mohammad (Instagram: @n7m_0))
Georgia Hirst lors du troisième jour du Comic Con Arabia. (Photo fournie par Nawaf bin Mohammed (Instagram: @n7m_0))
Georgia Hirst lors du troisième jour du Comic Con Arabia. (Photo fournie par Nawaf bin Mohammed (Instagram: @n7m_0))
Alexander Ludwig lors du troisième jour du Comic Con Arabia. (Photo fournie par Nawaf bin Mohammed (Instagram: @n7m_0))
Alexander Ludwig lors du troisième jour du Comic Con Arabia. (Photo fournie par Nawaf bin Mohammed (Instagram: @n7m_0))
(Photo fournie, Nawaf in Mohammed (Instagram: @n7m_0))
(Photo fournie, Nawaf in Mohammed (Instagram: @n7m_0))
Short Url
Publié le Mardi 25 octobre 2022

Des stars internationales font le bonheur des fans au Comic Con Arabia à Djeddah

  • Arab News a rencontré les célébrités présentes au Comic Con Arabia
  • «C'est une expérience beaucoup plus réelle de retrouver des fans en face à face que de leur parler sur Instagram ou sur les réseaux sociaux», confie Georgia Hirst de Vikings

DJEDDAH: Des stars internationales de séries à succès se sont réunies au Comic Con Arabia à Djeddah ce week-end pour rencontrer leurs fans et parler de leur travail.

L'équipe d'Arab News a eu l'occasion de s'entretenir avec certaines des célébrités présentes à l'événement, notamment Georgia Hirst et Alexander Ludwig, connus pour avoir incarné les personnages de Maiden Torvi et Bjorn Ironside dans la série dramatique historique Vikings

Évoquant sa visite, Georgia Hirst a assuré que «tout le monde était si accueillant et amical».

«On oublie un peu que des gens nous regardent vraiment... jusqu'à ce que l'on rencontre des fans de ce côté-ci du monde. C'est une expérience beaucoup plus réelle de retrouver des fans en face à face que de leur parler sur Instagram ou sur les réseaux sociaux», a-t-elle confié.

Quant à ses prochains rôles, l'actrice a révélé avoir intentionnellement accepté des rôles qui montreront aux téléspectateurs l'étendue de son registre d'actrice. «Vous ne voulez pas être catalogué dans un seul rôle», a-t-elle expliqué.

Ludwig, qui a également participé à la série de films à succès The Hunger Games, s'est étonné de constater que la série Vikings a été visionnée illégalement par 270 millions de personnes.

«Je ne me soucie pas de savoir comment vous regardez la série. C'est tellement génial de savoir... que nous pouvons toucher des gens qui n'ont même pas accès à certaines de ces plateformes», a-t-il déclaré. «Faire partie d'une série qui transcende les frontières, c'est le rêve.»

Il a ajouté que la série remportait un succès plus important à l'échelle internationale que dans son propre pays.

L'acteur a décrit son expérience de travail sur la série comme s'apparentant à la découverte d'une famille. «Les gens disent que vous rencontrez vos meilleurs amis à l'université», a expliqué Ludwig. «Vikings a été cette université pour moi.»

L'acteur a raconté s’être également adonné à la musique country. «La musique country est ce qui me rappelle les choses importantes de la vie. Surtout dans mon métier, où l’on est entouré de ces paillettes et de ce glamour... et de l'idée de ce qu'est une célébrité, cette forme de musique me rappelle pourquoi je fais ça et quel genre d'acteur et de personne je veux être.»

Luka Peros et Itizar Ituno, qui ont incarné les personnages de Marseille et Raquel Murillo dans la série policière à succès La Casa de papel, ont également répondu présents. 

Ituno, qui parle espagnol, a reconnu que la plupart du temps, elle ne pouvait pas communiquer avec ses fans parce qu'elle ne parlait pas anglais. «Cependant, cela se voit sur leurs visages, tous les sentiments se manifestent dans la façon dont ils m'abordent», a-t-elle confié.

L'actrice espagnole a ajouté qu'elle se sentait chanceuse de travailler auprès d’un grand projet comme La Casa de papel

Peros, quant à lui, a rejoint la série alors qu'elle était déjà mondialement connue. «Pour moi, c'est un grand exploit que de gagner ma vie en tant qu'acteur. C'est un travail très difficile, et c'est gratifiant de pouvoir travailler sur sa passion», a-t-il affirmé. 

Le maître d'armes de Games of Thrones et armurier professionnel Tommy Dunne a également participé à l'événement.

Ce dernier a raconté que c'est par un heureux hasard qu'il s'est lancé dans la conception d'armes pour le cinéma, et que tout avait commencé avec Braveheart.

«Fabriquer ces armes était aussi un exploit d'ingénierie pour moi, car elles devaient également fonctionner. Quand je fabrique une arme, je la fais fonctionner... Nous nous assurons qu'elle semble physiquement fonctionner, et c'est le cas», a-t-il révélé.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Parure de la Reine Fabiola offerte par Hassan II mise en vente

La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique, une merveille de l'artisanat signée Chaumet, est désormais en vente (Photo, Maison Chaumet).
La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique, une merveille de l'artisanat signée Chaumet, est désormais en vente (Photo, Maison Chaumet).
Short Url
  • La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique est désormais en vente
  • Cette parure somptueuse, surnommée «Pierres d’or», est un mélange exquis de rubis et de perles de culture

CASABLANCA: Un héritage royal ressurgit sur le marché de la joaillerie. La parure offerte jadis par le roi Hassan II du Maroc à la reine Fabiola de Belgique, une merveille de l'artisanat signée Chaumet, est désormais en vente. Une pièce historique, témoin d'une époque révolue et des relations étroites entre les monarchies, reprend vie sous le feu des projecteurs.

Cette parure somptueuse, surnommée «Pierres d’or», est un mélange exquis de rubis et de perles de culture. Elle incarne la magnificence et le raffinement de la Maison Chaumet, inspirée des armoiries ornant les bâtiments parisiens. Le collier, pièce centrale de l'ensemble, avec ses ornements en or, perles, rubis, émeraudes et saphirs. Accompagné de bagues et de boucles d'oreilles assorties, il représente un chef-d'œuvre de l'orfèvrerie.

Un cadeau et une tradition

L'œuvre du maître-artisan René Morin, ce cadeau royal est actuellement proposé à la vente pour 85 000 dollars. L'histoire derrière cet ensemble est aussi précieuse que les pierres elles-mêmes pour les intéressés; il symbolise, en effet, l'affection et l'estime que le roi Hassan II portait à la reine Fabiola.

Les cadeaux royaux du roi Hassan II étaient réputés pour leur splendeur et leur originalité. Le maître-joailler Pablo Milstein évoque d'autres pièces uniques offertes par le monarque, comme le porte-bijoux en jade néphrite, sublimé d’or et de saphirs, créé spécialement pour Madame de Gaulle. 

La mise en vente de cette parure survient après celle d'autres joyaux ayant appartenu à la reine Fabiola. Un collier de perles, diamants et saphirs a déjà trouvé preneur lors d'une enchère organisée par Sotheby’s plus tôt cette année, atteignant la somme impressionnante de 630 000 euros.


Une «boulangerie-prison» mise au jour à Pompéi

La zone Regio IX du site où une prison-boulangerie a été découverte (Photo, AFP).
La zone Regio IX du site où une prison-boulangerie a été découverte (Photo, AFP).
Short Url
  • Les archéologues ont conclu à la présence d'une boulangerie-prison, où les esclaves et les ânes étaient enfermés et exploités
  • Dans l'une des pièces de la boulangerie, trois squelettes avaient déjà été retrouvés ces derniers mois

ROME: Des esclaves enfermés, des ânes aux yeux bandés dans un espace confiné: des archéologues ont mis au jour une "boulangerie-prison" dans la cité antique de Pompéi, détruite en l'an 79 par l'éruption du Vésuve.

Ces excavations menées dans une maison ont permis de découvrir "une pièce étroite sans vue extérieure, dotée de petites fenêtres avec des barreaux en fer pour laisser passer la lumière", a annoncé dans un communiqué le site situé près de Naples, dans le sud de l'Italie.

Les archéologues ont conclu à la présence d'une "boulangerie-prison, où les esclaves et les ânes étaient enfermés et exploités pour moudre le grain nécessaire à la production du pain".

Les recherches ont aussi révélé la présence de "gravures au sol pour coordonner le mouvement des animaux, obligés de tourner pendant des heures avec les yeux bandés".

La maison, en cours de rénovation, était "divisée - comme c'est souvent le cas - en un secteur résidentiel orné de fresques raffinées et une zone de production destiné ici à la fabrication du pain", ajoute le communiqué.

Trois squelettes 

Dans l'une des pièces de la boulangerie, trois squelettes avaient déjà été retrouvés ces derniers mois, confirmant que la maison était habitée.

"Il faut imaginer la présence de personnes au statut servile dont le propriétaire a ressenti le besoin de restreindre la liberté de mouvement", a souligné le directeur du site de Pompéi Gabriel Zuchtriegel dans un article scientifique.

"C'est l'aspect le plus choquant de l'esclavage antique, celui dépourvu à la fois de relations de confiance et de promesses d'affranchissement, où on était réduit à la violence brutale, une impression entièrement confirmée par la sécurisation des fenêtres avec des barreaux de fer."

La cendre volcanique crachée il y a 2.000 ans par le Vésuve s'est sédimentée sur la plupart des habitations de Pompéi, ce qui a permis de les préserver presque intégralement, tout comme nombre des corps des 3.000 morts que causa la catastrophe.

Pompéi, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, est la deuxième destination touristique la plus visitée d'Italie après le Colisée de Rome.


Narges Mohammadi entamera une grève de la faim lors de la remise du Nobel de la paix

Sur cette photo datée du 25 juin 2007, Narges Mohammadi, militante de l'opposition iranienne pour les droits de l'Homme, est au Centre des défenseurs des droits de l'homme à Téhéran  (Photo, AFP).
Sur cette photo datée du 25 juin 2007, Narges Mohammadi, militante de l'opposition iranienne pour les droits de l'Homme, est au Centre des défenseurs des droits de l'homme à Téhéran (Photo, AFP).
Short Url
  • De santé fragile, Mme Mohammadi avait déjà observé une grève de la faim de quelques jours début novembre pour obtenir le droit d'être transférée à l'hôpital sans se couvrir la tête
  • L'époux de la militante de 51 ans, Taghi Rahmani, a ensuite précisé que ce geste de solidarité visait la minorité Bahaïe

OSLO: La militante iranienne Narges Mohammadi, emprisonnée dans son pays, va observer une nouvelle grève de la faim dimanche, journée hautement symbolique au cours de laquelle son prix Nobel de la paix sera remis, en son absence, à ses enfants à Oslo.

Farouche adversaire du port obligatoire du hijab pour les femmes et de la peine de mort en Iran, Mme Mohammadi va cesser de s'alimenter "en solidarité avec la minorité religieuse" Bahaïe, ont indiqué son frère et son époux lors d'une conférence de presse dans la capitale norvégienne samedi à la veille de la cérémonie Nobel.

"Elle n'est pas ici avec nous aujourd'hui, elle est en prison et elle sera en grève de la faim en solidarité avec une minorité religieuse", a déclaré son frère cadet, Hamidreza Mohammadi, dans une brève déclaration liminaire.

L'époux de la militante de 51 ans, Taghi Rahmani, a ensuite précisé que ce geste de solidarité visait la minorité Bahaïe, dont deux figures dirigeantes observent elles aussi une grève de la faim.

"Elle a dit +je vais commencer ma grève de la faim le jour où le prix m'est accordé et peut-être que le monde en entendra plus parler", a-t-il expliqué lors de la conférence de presse.

Plus importante minorité religieuse en Iran, la communauté Bahaïe y est la cible de discriminations dans de nombreux pans de la société, estiment ses représentants.

De santé fragile, Mme Mohammadi avait déjà observé une grève de la faim de quelques jours début novembre pour obtenir le droit d'être transférée à l'hôpital sans se couvrir la tête.

«Toujours dans nos coeurs»

Récompensée par le Nobel en octobre pour "son combat contre l'oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous", la militante a été maintes fois arrêtée et condamnée ces dernières décennies.

Elle est un des principaux visages du soulèvement "Femme, Vie, Liberté" en Iran.

Le mouvement, qui a vu des femmes tomber le voile, se couper les cheveux et manifester dans la rue, a été déclenché par la mort l'an dernier d'une jeune Kurde iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, après son arrestation à Téhéran pour non-respect du strict code vestimentaire islamique.

La contestation a été sévèrement réprimée.

Les parents et le frère de Mahsa Amini qui devaient recevoir, dimanche lors d'une cérémonie parallèle en France, le prix Sakharov décerné à la jeune femme à titre posthume, ont été interdits de quitter le territoire iranien, a annoncé samedi à l'AFP leur avocate en France.

Détenue depuis 2021 à la prison d'Evin de Téhéran, Mme Mohammadi sera, elle, représentée à la cérémonie d'Oslo par ses enfants jumeaux de 17 ans, Ali et Kiana, exilés en France depuis 2015 et qui n'ont plus vu leur mère depuis près de neuf ans.

Tous deux ignorent s'ils la reverront en vie: le garçon y croit, pas sa soeur.

"Pour ce qui est de la revoir en vie un jour, personnellement, je suis assez pessimiste", a confié Kiana lors de la conférence de presse. "La cause 'Femme, Vie, Liberté', la liberté en général et la démocratie valent la peine qu'on se sacrifie pour elles", a-t-elle souligné.

"Peut-être que je la reverrai dans 30 ou 40 ans", a-t-elle ajouté. "Mais ce n'est pas grave car elle sera toujours dans nos coeurs".

Ali, lui, s'est au contraire dit "très, très optimiste" même si cela ne se produira sans doute "pas dans deux, cinq ou dix ans".

"Je crois à notre victoire", a-t-il affirmé, avant de citer une nouvelle fois sa mère: "la victoire n'est pas facile mais elle est certaine".

Dimanche, lors de la cérémonie de remise du Nobel, en présence notamment de la famille royale norvégienne, les jumeaux liront un discours que leur mère a réussi à transmettre à sa famille depuis sa prison.