Le Liban se dirige vers une vacance du pouvoir

Le président libanais Michel Aoun (Photo, AFP).
Le président libanais Michel Aoun (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 25 octobre 2022

Le Liban se dirige vers une vacance du pouvoir

  • Lundi, le Parlement s'est réuni pour la quatrième fois depuis un mois sans parvenir à élire un président
  • Selon des analystes, la crise actuelle est principalement liée au refus du Hezbollah de tout processus électoral qui ne mènerait pas son candidat à la présidence

BEYROUTH: Le Liban en plein effondrement économique s'apprête à entrer dans une période de vacance du pouvoir: le mandat du président Michel Aoun expire le 31 octobre sans accord au sein de la classe politique, profondément divisée sur un éventuel successeur.

Cette perspective inquiète la communauté internationale, d'autant plus que le pays sera gouverné par un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes, les divergences politiques ayant empêché la formation d'un nouveau cabinet depuis les législatives du printemps.

Lundi, le Parlement s'est réuni pour la quatrième fois depuis un mois sans parvenir à élire un président, ni le camp du Hezbollah pro-iranien, le puissant mouvement armé qui domine la vie politique au Liban, ni celui de ses opposants ne disposant d'une claire majorité pour imposer un candidat.

"Le scénario le plus probable après la fin du mandat Aoun est un vide présidentiel prolongé jusqu'à ce que les principaux partis politiques libanais s'entendent sur un candidat", estime Lina Khatib, directrice du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord au centre de réflexion Chatham House.

"Comme en 2016, le Hezbollah insistera pour imposer un candidat", ajoute-t-elle.

Par le passé, l'élection d'un président a déjà débouché sur des violences ou des crises politiques, dans un pays fondé sur un partage communautaire du pouvoir, la présidence de la République étant réservée à un chrétien maronite.

Selon des analystes, la crise actuelle est principalement liée au refus du Hezbollah de tout processus électoral qui ne mènerait pas son candidat à la présidence, à l'instar de ce qui s'est passé lors de l'élection de son allié Michel Aoun.

Il avait alors fallu plus de deux ans et 46 sessions électorales pour l'élection en 2016 de M. Aoun. Son mandat a été marqué par un effondrement économique sans précédent, un soulèvement populaire en 2019 qui n'a pas abouti et une explosion sur le port de Beyrouth qui ravagé la capitale l'année suivante.

Liban: les principaux candidats potentiels à la présidence

Le mandat du président libanais Michel Aoun expire le 31 octobre sans que le nom d'un successeur émerge en raison des divergences politiques. Voici une liste des principaux candidats ou des favoris à ce poste réservé à un chrétien maronite selon le partage communautaire du pouvoir.

Sleimane Frangié

Ancien député et ministre, originaire de Zghorta (nord), Sleimane Frangié, 57 ans, est issu d'une dynastie politique: son grand-père, dont il porte le nom, était président lorsque la guerre civile a éclaté en 1975.

Il a lui-même payé un lourd tribut pendant cette guerre: son père, Tony, sa mère et sa soeur âgée de trois ans ont été tués avec plusieurs de leurs partisans lors d'un massacre en 1978 imputé au parti chrétien des Kataëb.

M. Frangié, qui dirige le parti des Marada, n'a pas annoncé officiellement sa candidature, mais il est considéré comme le favori du puissant mouvement pro-iranien Hezbollah, dont l'influence est prépondérante au Liban.

Sa famille entretient en outre des liens étroits avec celle du président syrien Bachar al-Assad.

Son éventuelle candidature se heurtera cependant à l'hostilité de Gebran Bassil, chef du Courant patriotique libre et gendre de Michel Aoun, aspirant lui-même à la fonction suprême.

Michel Moawad

Egalement originaire de Zghorta, député depuis 2018, Michel Moawad est le fils de l'ex-président René Moawad, assassiné en 1989, 17 jours après son élection.

M. Moawad, 50 ans, qui a fait des études de gestion et de droit en France, est le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix au Parlement.

Mais ses chances semblent minces, le Hezbollah le voyant comme un candidat "de défi", en référence sans doute à sa proximité avec Washington et aux parties qui appellent au désarmement du parti chiite.

Chef du Mouvement de l'Indépendance, il dirige une ONG portant le nom de son père qui exécute de nombreux projets de développement, notamment dans les zones rurales, avec des partenaires internationaux.

Gebran Bassil

Considéré comme l'héritier politique de M. Aoun, Gebran Bassil, 52 ans, était accusé par ses détracteurs d'être un "président de l'ombre" durant le mandat de Michel Aoun.

Il n'a jusqu'à présent pas annoncé sa candidature.

Il dirige le Courant Patriotique Libre, le deuxième plus grand bloc chrétien au Parlement, et est allié au Hezbollah.

M. Bassil, un ingénieur de formation, a notamment été ministre des Affaires étrangères et de l'Energie. Il est depuis 2018 député de Batroun (nord), dont il est originaire.

Pendant la contestation populaire d'octobre 2019, il a été la principale cible des slogans hostiles à la classe politique.

En 2020, le Trésor américain l'a sanctionné en raison de son implication dans la "corruption" et le détournement de fonds publics.

Joseph Aoun

Joseph Aoun, 58 ans, commandant en chef de l'armée depuis 2017, n'a pas annoncé sa candidature.

Son élection nécessite un amendement constitutionnel.

Sans lien de parenté avec l'actuel chef de l'Etat, il entretient de bonnes relations avec les différents partis, bien que le Hezbollah ait précédemment critiqué ses relations avec Washington.

Gebran Bassil a également déclaré qu'il s'opposerait à son élection.

Les analystes considèrent M. Aoun comme un candidat de compromis en cas d'absence de consensus parmi les députés, d'autant plus que l'armée est relativement populaire.

S'il est élu, M. Aoun, originaire du sud du Liban et diplômé en sciences politiques, sera le quatrième chef de l'armée à accéder à la présidence depuis 1998.

Autres

D'autres personnalités ont annoncé leur candidature mais leurs chances sont extrêmement minces, à l'instar de l'ancienne ambassadrice Tracy Chamoun, également issue d'une dynastie politique. Petite-fille du président Camille Chamoun (1952-1958), son père, sa mère et ses deux frères ont été assassinés en 1990.

Issam Khalifé, militant et professeur universitaire respecté, qui n'a pas annoncé sa candidature, a obtenu dix voix lundi.

L'homme d'affaires et philanthrope Salim Eddé a été proposé par les députés issus de la contestation, mais a fait part de sa volonté de ne pas participer à la présidentielle.

D'autres noms circulent dans les médias, dont celui de l'ancien chef de la diplomatie Nassif Hitti et de l'ancien député et constitutionnaliste Salah Honein.

«Blocage systématique»

Le Hezbollah n'a pas annoncé quel candidat il favorisait cette fois-ci, et son camp a jusqu'à présent voté blanc au Parlement. Mais certains analystes estiment que l'ancien ministre et député Sleimane Frangié, allié du Hezbollah et du régime syrien, est son candidat favori.

Interrogée par l'AFP, une source proche du parti chiite reconnaît cependant que la candidature de ce dernier "se heurte à l'opposition de l'Arabie saoudite" et de Gebran Bassil, gendre du président Aoun et chef du Courant patriotique libre (CPL) qui aspire également à la présidence.

Pour le moment, le candidat ayant réuni le plus grand nombre de voix est Michel Moawad, qui a obtenu 39 votes lundi, loin des 65 voix requises pour être élu à la majorité simple.

Proche de Washington, il est rejeté par le Hezbollah dont il appelle au désarmement.

Le camp du Hezbollah et de ses alliés s'emploie à une "obstruction systématique", dénonce Elias Hankache, membre du parti chrétien des Kataëb qui soutient M. Moawad.

Il estime "inacceptable" que le parti pro-iranien et ses alliés "misent sur la vacance du pouvoir" afin d'imposer par la suite leur candidat, comme en 2016.

Michel Aoun, le général qui ne s'avoue jamais vaincu

Il avait promis d'être un président "fort". Mais son mandat a été marqué par l'effondrement économique du Liban, une explosion qui a ravagé Beyrouth et un soulèvement populaire inédit: Michel Aoun quitte le pouvoir le 31 octobre dans un pays ruiné.

Pourtant, à presque 88 ans, cet ancien commandant en chef de l'armée est déterminé à continuer son combat politique à la tête de son mouvement, le Courant patriotique libre (CPL).

Lorsqu'il accède à la présidence en 2016, Michel Aoun promet de lutter contre la corruption et se pose en "président fort", défenseur des droits des chrétiens, la communauté dont il est issu qui voit son poids politique et démographique s'amenuiser.

Cet homme trapu, au verbe franc, aime se poser en sauveur de la nation et ne cache pas son admiration pour Napoléon ou Charles de Gaulle.

Mais son alliance improbable en 2005 avec le Hezbollah chiite pro-iranien, allié du régime syrien, qui lui a permis d'accéder au pouvoir, a entamé en grande partie sa popularité.

Et le soulèvement d'octobre 2019, accompagné par un naufrage économique qui a appauvri la quasi-totalité des Libanais, l'a encore affaibli.

Le coup fatal viendra de l'explosion sur le port de Beyrouth en août 2020 (plus de 200 morts), qui a dévasté des quartiers entiers de la capitale, due au stockage de centaines de tonnes de nitrate d'ammonium sans précaution et imputée par la population à la négligence de ses dirigeants.

"La présidence a été une déception, même pour lui", reconnaît son neveu, le député Alain Aoun. "Il a dû subir une bombe atomique financière et économique et l'explosion de Beyrouth. Même s'il n'en était pas responsable, il s'est retrouvé en première ligne".

Inquiétude diplomatique 

La perspective du vide politique s'inscrit cette fois dans un contexte d'effondrement économique accéléré alors que le gouvernement démissionnaire n'a pas les prérogatives pour imposer les réformes nécessaires au déblocage des aides internationales.

Depuis 2019, le Liban est en proie à une grave crise financière, sa monnaie a perdu plus de 95% de sa valeur et plus de 80% des habitants vivent désormais sous le seuil de pauvreté, selon l'ONU.

Une source diplomatique occidentale indique à l'AFP que la plupart des chancelleries à Beyrouth sont "préoccupées" par la possibilité que "le Liban n'ait pas de président après la fin du mandat de Aoun".

"La crise politique est la dernière chose dont les Libanais ont besoin maintenant", ajoute cette source.

Le fait qu'un gouvernement démissionnaire dirige le pays conduirait à "créer une situation très préoccupante", selon la même source.

Pour le directeur de l'Institut du Levant pour les affaires stratégiques, Sami Nader, "faute d'accord sur un candidat entre les parties au Liban, des pressions ou une ingérence étrangères pourraient être nécessaires" pour imposer une solution, comme à plusieurs reprises dans l'histoire du Liban.


Le chef d'état-major libyen est mort dans un "accident" d'avion en Turquie (officiel)

Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
Photo prise et diffusée par le ministère turc de la Défense le 23 décembre 2025, montrant le chef d'état-major libyen, le général Muhammad Ali Ahmad Al-Haddad. (AFP/ministère turc de la Défense)
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  • Le chef d’état-major libyen Mohamed al-Haddad et plusieurs hauts responsables militaires sont morts dans un accident d’avion après leur départ d’Ankara
  • Les autorités turques évoquent une urgence liée à un dysfonctionnement électrique ; la Libye observe trois jours de deuil national et a dépêché une délégation pour enquêter

TRIPOLI: Le chef d'état-major libyen et plusieurs autres responsables militaires sont morts dans un "accident" d'avion après avoir quitté la capitale turque Ankara, où ils étaient en visite, a annoncé mardi soir le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah.

"C'est avec une profonde tristesse et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle du décès du chef d'état-major général de l'armée libyenne, le général de corps d'armée Mohamed Al-Haddad (...), à la suite d'une tragédie et d'un accident douloureux lors de (son) retour d'une mission officielle dans la ville turque d'Ankara", a déclaré M. Dbeibah sur sa page officielle sur Facebook.

Les autorités turques ont annoncé que l'épave de l'avion qui le transportait avait été retrouvée. Elles avaient auparavant indiqué que le contact avait été perdu avec l'appareil moins de 40 minutes après son décollage d'Ankara.

Le général Mohamad al-Haddad, originaire de Misrata (ouest), avait été nommé à ce poste en août 2020 par l'ancien chef du gouvernement Fayez al-Sarraj.

Plusieurs autres responsables militaires se trouvaient à bord selon le Premier ministre libyen: le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Al-Fitouri Ghraybel, le directeur de l'Autorité de l'industrie militaire, Mahmoud Al-Qatioui, et le conseiller du chef d'état-major, Mohamed Al-Assaoui Diab.

Un photographe, Mohamed Omar Ahmed Mahjoub, les accompagnait.

M. Dbeibah a déploré une "grande perte pour la patrie"". "Nous avons perdu des hommes qui ont servi leur pays avec loyauté et dévouement", a-t-il noté.

Le gouvernement d'union nationale (GNU) de M. Dbeibah, basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours.

Il a aussi demandé au ministère de la Défense d'envoyer une délégation officielle à Ankara pour faire la lumière sur les circonstances de l'incident, selon un communiqué du gouvernement.

L'appareil "a signalé une urgence due à un dysfonctionnement électrique au contrôle aérien et a demandé un atterrissage d'urgence", a précisé la présidence turque.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen, a de son côté présenté ses condoléances et dit sa "profonde tristesse".


Le ministre israélien de la Défense promet de ne "jamais quitter" Gaza

Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
Des enfants jouent dans le camp de Nuseirat pour Palestiniens déplacés, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 décembre 2025. (Photo : Eyad Baba / AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré qu’Israël « ne quitterait jamais Gaza » et évoqué la création d’avant-postes, avant que son ministère ne précise qu’il n’y a aucune intention de recolonisation
  • Ces propos interviennent alors qu’une trêve fragile est en vigueur et que les médiateurs appellent à la mise en œuvre du plan Trump, qui prévoit un retrait complet israélien de Gaza

JERUSALEM: Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé mardi qu'Israël "ne quitterait jamais Gaza", évoquant la possible création d'avant-postes dans le territoire palestinien ravagé par la guerre, avant que ses services ne modèrent ses propos.

"Nous sommes au cœur de Gaza et nous ne quitterons jamais Gaza", a déclaré M. Katz en déplacement dans la colonie de Beit-El en Cisjordanie occupée, lors d'un discours filmé par des médias israéliens.

"Nous sommes là-bas pour empêcher ce qui s'est passé" de se reproduire, a-t-il ajouté, en référence à l'attaque meurtrière du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023.

M. Katz a évoqué l'installation d'avant-postes dans le nord de Gaza, pour remplacer des colonies évacuées par Israël lors de son retrait unilatéral de 2005, citant le modèle de "Nahal", associant présence militaire et implantation agricole.

"Au moment opportun (...) nous établirons dans le nord de Gaza, des avant-postes Nahal à la place des communautés (des anciennes colonies) qui ont été déracinées", a-t-il dit.

Ses services ont rapidement tempéré ses propos, assurant qu'ils "s'inscrivaient exclusivement dans un contexte sécuritaire."

"Le gouvernement n'a aucune intention d'établir des colonies dans la bande de Gaza", selon un communiqué.

Les déclarations du ministre interviennent dans le contexte d'une fragile trêve entrée en vigueur le 10 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de Washington et de médiateurs régionaux.

Les pays médiateurs --Qatar et Égypte-- appellent à la mise en œuvre de la deuxième phase du plan de paix du président américain Donald Trump. Cette étape prévoit notamment un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza, et le plan stipule qu'"Israël ne va ni occuper ni annexer Gaza."

Les propos de M. Katz ont suscité de vives critiques dans l'opposition.

"Le gouvernement vote d'une main en faveur du plan Trump, et de l'autre il vend des fables sur des centres de peuplement isolés à Gaza", a assené sur X Gadi Eizenkot, ancien ministre et ancien chef d'état-major.

Jeudi dernier, quelques dizaines d'Israéliens ont pénétré illégalement dans la bande de Gaza, en violation des consignes de l'armée, et y ont planté symboliquement un drapeau israélien, pour appeler à la réoccupation et à la recolonisation du territoire palestinien, réclamée notamment par les ministres d'extrême droite du gouvernement Netanyahu.


Liban: l'Italie souhaite maintenir sa présence militaire après le départ de la force de l'ONU

L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
L'Italie est le deuxième pays contributeur à la force de maintien de la paix de la FINUL dans le sud du Liban. (AFP/Archives)
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  • L’Italie confirme qu’elle maintiendra une présence militaire au Liban même après le retrait progressif de la Finul à partir du 31 décembre 2026
  • Rome met en avant le rôle clé des forces armées libanaises pour la stabilité du Liban et de la région, et appelle à des résultats concrets pour éviter toute exploitation de l’instabilité

ROME: L'Italie souhaite maintenir sa présence militaire au Liban, après le départ des Casques bleus de l'ONU qui commence le 31 décembre 2026, a indiqué lundi le ministère italien de la Défense.

"Même après" le départ de la force de maintien de la paix dans le sud du Liban (Finul) de l'ONU, l'Italie continuera à jouer son rôle soutenant avec conviction la présence internationale" dans ce pays, selon les propos du ministre de la Défense Guido Crosetto sur X.

Interrogé par l'AFP pour savoir si cela signifiait une "présence militaire" italienne, un porte-parole du ministère a confirmé que oui.

M. Crosetto a également souligné "le rôle fondamental" des forces armées libanaises "pour garantir la stabilité non seulement au Liban mais dans toute la région".

Le ministre a en outre assuré que Rome œuvrait à ce que les discussions en cours dans la région se traduisent par "des résultats concrets et que personne ne puisse tirer des avantages d'une situation d'instabilité dans le sud du Liban".

L'Italie est, avec 1.099 militaires, le deuxième contributeur de la Finul, derrière l'Indonésie (1.232) et cinq généraux italiens ont été parmi les chefs des Casques bleus au cours des 20 dernières années.