La transition énergétique, un potentiel immense et à risques pour l'Afrique

Conduisant ou stockant l'électricité, ces métaux entrent déjà dans la fabrication de batteries automobiles, d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques (Photo, AFP).
Conduisant ou stockant l'électricité, ces métaux entrent déjà dans la fabrication de batteries automobiles, d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 25 octobre 2022

La transition énergétique, un potentiel immense et à risques pour l'Afrique

  • Moanda est l'un de ces lieux où le monde assouvit une faim de minerais qui n'est pas près d'être rassasiée, au contraire
  • Le manganèse, aujourd'hui principalement utilisé pour la préparation d'alliages comme l'acier, fait partie avec le lithium, le cobalt ou le nickel de ces métaux appelés à assumer un rôle primordial dans la transition énergétique

MOANDA, Gabon: Dans le ventre de la mine à ciel ouvert de Moanda au Gabon, les bras en acier des pelleteuses attaquent la montagne verdoyante et chargent d'immenses tombereaux dans un grand fracas. Ici, pas besoin de creuser loin pour extirper de la Terre le précieux manganèse.

"On a de la chance à Moanda, on en trouve à environ 5 à 6 mètres sous la surface", explique Olivier Kassibi, responsable de l'exploitation de la carrière, un paysage désolé aux couleurs volcaniques d'où sortent chaque jour 36 tonnes de manganèse.

Moanda est l'un de ces lieux où le monde assouvit une faim de minerais qui n'est pas près d'être rassasiée, au contraire. Le manganèse, aujourd'hui principalement utilisé pour la préparation d'alliages comme l'acier, fait partie avec le lithium, le cobalt ou le nickel de ces métaux appelés à assumer un rôle primordial dans la transition énergétique.

Pour l'Afrique, qui accueille pour la première fois la conférence internationale sur le climat (COP27) en novembre, ces métaux représentent une manne en devenir. Le sol africain regorgerait de ces éléments. Moanda et ses environs recèleraient 25% des réserves mondiales de manganèse, estime la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), filiale du groupe français Eramet qui exploite le site.

Mais l'espoir pour l'Afrique le partage à la crainte d'une malédiction semblable à celle associée à l'exploitation de l'or noir dans nombre de pays: celle d'une richesse échappant aux populations locales, les laissant même plus pauvres, dévastant leur environnement et engraissant la corruption.

"Il y a très peu de raisons de penser que cette aubaine va profiter aux populations africaines, notamment à cause des soucis de gouvernance", dit l'ancien chef économiste de la Banque africaine de développement, Rabah Arezki, en faisant référence aux carences de certains Etats africains.

Conduisant ou stockant l'électricité, ces métaux entrent déjà dans la fabrication de batteries automobiles, d'éoliennes, de panneaux photovoltaïques. L'industrie a besoin de montagnes de ces minerais pour espérer se détourner du pétrole et des énergies fossiles. La course est lancée par les grandes économies pour sécuriser les approvisionnements. La demande et le prix augmentent de jour en jour.

Engagement sociétal

L'Afrique est l'un des théâtres de cette grande compétition. Elle n'est pas le seul. Mais son potentiel est "immense", dit Rabah Arezki. Et encore, souligne-t-il: comme le sous-sol est très peu exploré, les réserves sont méconnues.

Les annonces de découverte se succèdent à un rythme soutenu. Le Mali est réputé pour son or. Firefinch en cherchait à Goulamina (sud) quand elle est tombée sur du lithium, relate Seydou Semega, géologiste et directeur localement de la compagnie australienne. Firefinch a alors créé la succursale Leo Lithium et inauguré la mine début 2022.

"Est-ce que l'Afrique pourrait être la principale source de lithium au monde? Absolument", dit Simon Hay, le directeur de Leo Lithium. La mine de Goulamina, c'est la promesse de 1 200 emplois, de la formation, "plus de 100 millions de dollars par an" pour le Mali en taxes et dividendes, dit-il.

Comilog, la compagnie qui exploite la mine de Moanda depuis 1960, revendique la création de 3.400 emplois directs et 6 000 indirects, une contribution de 350 millions d'euros par an à l'économie nationale sous différentes formes (salaires, taxes, redevances...), l'installation d'unités industrielles sur place et non pas à l'étranger, des millions d'euros en actions de santé ou d'éducation en faveur des populations.

"Il faut avoir avoir une politique sociétale la plus engagée possible pour partager cette richesse", dit le directeur général Léod Paul Batolo.

Comilog se flatte de réhabiliter et de replanter les zones d'extraction une fois l'exloitation terminée, de fortement décarboner le mix énergétique de ses usines et de "s'imposer des limites" en ne mettant pas à profit les aires abritant des pangolins, des panthères ou des mandrills.

Cependant, de la Guinée à la Centrafrique en passant par la République démocratique du Congo (RDC), d'innombrables études sur les effets passés ou présents des activités d'extraction, du pétrole ou des minerais - appropriation ou detournement de la richesse, déforestation, pollution des sols et des eaux, destruction des ressources locales, violation des droits humains - donnent des raisons de craindre que la ruée sur les métaux ne laisse à nouveau une trace funeste sur le continent.

Questions de traçabilité 

"Si l'activité se limite à la prospection, à l'extraction des métaux, l'Afrique ne tirera aucun profit de la transition énergétique en Europe. Donc, il faut absolument investir dans la chaîne de valeur", dit Gilles Lepesant, géographe et chercheur au Centre national français de recherche scientifique (CNRS).

En RDC, premier producteur mondial de cobalt et dont le sous-sol contiendrait la moitié des réserves mondiales, "la richesse en métaux est à la fois une chance et une malédiction", dit-il.

Le travail des enfants dans les mines congolaises a été largement dénoncé. Mais empêcher les enfants de travailler quand la subsistance de la famille en dépend est compliqué.

A l'impact humain s'ajoute l'environnemental. Ainsi, pour isoler le minerai, l'industrie extractive consomme des chimiques dangereux et polluants qui restent sur place. Les lois d'un certain nombre de pays africains et leur application ne suffisent pas à écarter le danger.

Gilles Lepesant souligne que les pays riches peuvent imposer des normes. Cela suppose une traçabilité que réclament par ailleurs les consommateurs. Pas toujours facile cependant de savoir d'où provient la matière employée par exemple pour fabriquer des batteries automobiles.

"Dans une grande partie des cas, le métal extrait est exporté pour son raffinage vers d'autres pays, par exemple la Chine, puis mélangé à d'autres métaux, si bien qu'il est difficile de savoir si le cobalt que vous avez sur votre ligne de production vient effectivement de telle ou telle mine en République démocratique du Congo", dit Gilles Lepesant.

Reste aux pays africains à trouver cet "équilibre délicat" entre attractivité pour les investisseurs et respect de normes qui n'engagent que ceux qui les adoptent, dit l'analyste Hugo Brennan, du cabinet britannique Verisk Maplecroft.


L'Arabie saoudite approuve le budget 2026 avec 306 milliards de dollars de recettes prévues

 Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a approuvé le budget 2026 du royaume lors d'une réunion du cabinet à Dammam mardi. (SPA)
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  • Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR
  • Le déficit budgétaire devrait atteindre environ 165 milliards de SR en 2026, soit 3,3 % du PIB, grâce à des politiques de dépenses anticycliques ciblées

RIYADH : L'Arabie saoudite devrait générer des recettes de 1,15 trillion de francs suisses (306 milliards de dollars) en 2026, soit une augmentation de 5,1 pour cent par rapport à l'estimation de 2025, soulignant les gains du programme de diversification économique en cours du Royaume.

Le budget 2026, approuvé mardi par le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une réunion du cabinet à Dammam, fixe les dépenses totales à 1,31 trillion de SR, soit un peu moins que les 1,34 trillion de SR prévus pour 2025, selon la déclaration budgétaire publiée par le ministère des Finances.


Les accords conclus entre l'Arabie saoudite et les États-Unis à Washington

Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman aux côtés du PDG de Tesla, Elon Musk, du PDG de Nvidia, Jensen Huang, et d'autres personnes lors du Forum d'investissement américano-saoudien à Washington, DC. le 19 novembre 2025. (SPA)
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  • La valeur déclarée des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars
  • Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises

L'Arabie saoudite et les États-Unis, ainsi que plusieurs entreprises et institutions des deux pays, ont signé une série d'accords et de protocoles d'accord lors de la visite du prince héritier Mohammed bin Salman à Washington les 18 et 19 novembre 2025. Cette visite a été marquée par une rencontre entre le prince héritier et le président Donald Trump, ainsi que par leur participation conjointe au Forum d'investissement saoudo-américain, auquel assistent d'éminents investisseurs et de grandes entreprises.

Vous trouverez ci-dessous une liste complète de tous les accords conclus.

Accords gouvernementaux
1. L'accord de défense stratégique entre l'Arabie saoudite et les États-Unis (SDA) ouvre la voie à une coopération militaire plus large, englobant les transferts de technologie, les programmes de formation conjoints et la fourniture d'armements.

a. Un accord de défense historique qui réaffirme un partenariat militaire de plus de huit décennies et renforce la dissuasion régionale.

b. Des dispositions visant à faciliter les opérations des entreprises de défense américaines en Arabie saoudite.

c. Mise en place de mécanismes de partage de la charge financière de la sécurité entre les deux pays.

d. Annonce officielle de la désignation de l'Arabie saoudite comme "allié majeur non membre de l'OTAN".

e. Le président Trump a officiellement conféré à l'Arabie saoudite le statut d'"allié majeur non membre de l'OTAN".


2) Accord nucléaire. Une déclaration conjointe a été publiée pour finaliser les négociations sur la coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire civile.

a. Établit un partenariat à long terme dans le domaine du développement nucléaire civil.

b. Positionne les entreprises américaines comme les partenaires privilégiés dans la construction du programme d'énergie nucléaire de l'Arabie Saoudite.

c. Lier la coopération aux normes de non-prolifération et à la surveillance réglementaire internationale.

3) Minéraux rares et critiques. Un cadre gouvernemental commun pour coordonner les politiques relatives aux minéraux stratégiques.

a. Cherche à diversifier les chaînes d'approvisionnement mondiales et à réduire la dépendance à l'égard de la Chine.

b. Couvre l'exploration, le raffinage et le développement des chaînes de valeur.

4) Intelligence artificielle. Protocole d'accord stratégique sur l'intelligence artificielle.

a. Accorde à l'Arabie saoudite l'accès aux technologies avancées d'intelligence artificielle, avec la mise en place de garde-fous pour protéger les systèmes propriétaires.

b. Vise à faire de l'Arabie saoudite un leader mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle.

c. Englobe la collaboration en matière de recherche, d'infrastructure informatique et de renforcement des capacités humaines.

5) Accélérer les investissements. Un cadre stratégique conçu pour accélérer les flux d'investissement entre l'Arabie saoudite et les États-Unis.

a. Rationaliser les autorisations d'investissement et accélérer le lancement de coentreprises dans des secteurs tels que l'énergie, les infrastructures, la technologie et la défense.

b. Inclut l'alignement réglementaire sur les normes des véhicules.

c. Reconnaissance par l'Arabie saoudite que les véhicules et les pièces détachées conformes aux normes américaines satisfont aux exigences nationales en matière de sécurité.

6) Accords de coopération financière et bancaire entre le département américain du Trésor et le ministère saoudien des finances afin d'approfondir la coopération dans les domaines suivants :

a. Marchés des capitaux

b. Technologies financières (FinTech)

c. Normes réglementaires

d. Institutions financières internationales


Défense et marchés d'armes
 

1. Marché des avions de combat F-35. Les États-Unis autorisent la vente d'avions de combat F-35 à l'Arabie saoudite dans le cadre d'un programme de défense plus large.

a. Un accord portant sur l'achat de près de 300 chars américains ultramodernes destinés à renforcer la puissance opérationnelle des forces terrestres saoudiennes.

b. Une coopération renforcée en matière de planification opérationnelle et de coordination de la défense.

c. Dispositions visant à faciliter le déploiement de systèmes de défense tels que Patriot et THAAD en Arabie saoudite.

d. Des niveaux plus élevés de coopération en matière de renseignement et d'échange d'informations.

Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent le milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

Énergie et nucléaire
1. Énergie nucléaire civile. Un accord de coopération nucléaire civile.

a. Affirme que les activités d'enrichissement et de retraitement ne seront pas autorisées en Arabie Saoudite.

b. Ouvre la voie à la construction de réacteurs nucléaires utilisant la technologie américaine.

c. Intègre des modalités de financement à long terme.

2.  Énergie (pétrole, gaz et services) Un ensemble de protocoles d'accord entre Saudi Aramco et des entreprises américaines, d'une valeur de plus de 30 milliards de dollars, comprenant :

a. Investissements dans le projet de gaz naturel liquéfié à Lake Charles en partenariat avec MidOcean Energy.

b. Un accord avec Commonwealth LNG.

c. Des collaborations dans le domaine des services et technologies pétroliers avec Baker Hughes et Halliburton.

d. Partenariats financiers avec Blackstone et J.P.Morgan.

Minéraux rares et critiques

Un cadre gouvernemental sur les minéraux critiques couvrant l'uranium, les aimants permanents et les chaînes d'approvisionnement. Une coentreprise américano-saoudienne avec MP Materials pour établir une raffinerie de terres rares dans le pays.

Structure de propriété :

Maaden : au moins 51%.

MP Materials et le ministère américain de la défense : 49%

Objectif : réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares : Réduire la dépendance mondiale à l'égard de la Chine pour le raffinage des terres rares.


1. Accords gouvernementaux

a. Le partenariat stratégique saoudo-américain en matière d'IA

I. Fourniture de GPU avancés dans le pays.

II. Développement de centres de données et d'installations de supercalculateurs.

III. Transfert de connaissances et collaboration en matière de recherche et de développement.

2. Partenariats avec le secteur privé dans le domaine de la technologie et de l'intelligence artificielle

a. Projet de centre de données impliquant AMD, Cisco et la société saoudienne HUMAIN.

b. Lancement d'un centre de données d'une capacité de 100 mégawatts en Arabie saoudite, avec des plans pour passer à 1 gigawatt.

c. Le projet Halo : un supercentre de calcul de 2 gigawatts en partenariat avec HUMAIN et Luma AI.

d. Partenariat avec xAI d'Elon Musk

e. Un projet informatique de 500 mégawatts en collaboration avec Nvidia.

f. Centre d'ingénierie de l'IA : Un partenariat entre Qualcomm et HUMAIN avec le soutien d'Adobe.


Investissements et finances publics
1. Les engagements d'investissement saoudiens aux États-Unis approchent 1 milliard de dollars, couvrant des projets d'infrastructure, d'énergie, d'industrie et de technologie.

2. Des accords d'une valeur de 270 milliards de dollars ont été signés lors du Forum d'investissement américano-saoudien.

3. Les estimations des médias suggèrent que la valeur totale des accords annoncés au cours de la visite s'élève à environ 557 milliards de dollars.

4. Confirmation que les États-Unis restent le premier investisseur étranger en Arabie saoudite, représentant environ 25 % du total des investissements directs étrangers.

Partenariats avec le secteur privé
1. Compagnies énergétiques et pétrolières américaines

a. Baker Hughes

b. Halliburton.

2. Entreprises d'investissement et financières
a. Blackstone Inc.
b. J.P.Morgan.

3. Entreprises de divertissement et d'infrastructures créativesAssurer la participation des petites et moyennes entreprises américaines à la recherche de partenariats dans :

a. Le divertissement.
b. Le sport.
c. Les grands événements.
d. Infrastructures créatives, telles que Convergenz.

Cet article a été publié pour la première fois sur Al-Majalla.


Arabie saoudite : les transactions POS dépassent 3 Mds $, les hôtels en hausse

Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
Les dépenses dans les hôtels affichent la plus forte augmentation, avec 19,8 %. (Shutterstock)
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  • Les transactions par terminaux de paiement en Arabie saoudite dépassent 12,5 milliards de riyals hebdomadaires
  • Les données de la SAMA montrent un repli dans la majorité des catégories et dans les grandes villes, mais confirment la croissance continue des paiements numériques, en ligne avec la Vision 2030

RIYAD : Le total des transactions par terminaux de paiement (POS) en Arabie saoudite est resté au-dessus du seuil des 3 milliards de dollars lors de la semaine se terminant le 22 novembre, atteignant 12,5 milliards de riyals (3,3 milliards de dollars).

Selon les dernières données de la Banque centrale saoudienne (SAMA), le montant global des paiements par POS représente une baisse hebdomadaire de 4,4 %, tandis que le nombre total de transactions a diminué de 5,4 %, passant à 220,15 millions contre 232,67 millions la semaine précédente.

Cinq catégories ont enregistré une légère hausse, les dépenses hôtelières affichant la plus forte progression, en hausse de 19,8 % à 381,98 millions de riyals, suivies de la location automobile et d’équipements, en hausse de 10,8 % à 578,2 millions de riyals.

Les dépenses en soins personnels ont progressé de 4,8 %, suivies d’une hausse de 4,5 % pour les livres et la papeterie. Les achats de bijoux ont augmenté de 3,2 %, atteignant 335,8 millions de riyals.

Les données montrent des baisses dans le reste des catégories, l’éducation enregistrant la plus forte diminution : –17,6 % à 104,48 millions de riyals. Les achats en pharmacies et fournitures médicales suivent avec une baisse de 11,2 % à 197,2 millions de riyals.

Les dépenses en alimentation et boissons ont reculé de 8,6 % à 1,8 milliard de riyals, tout en restant la plus grande catégorie de dépenses. Les restaurants et cafés suivent malgré une baisse de 3,8 % à 1,6 milliard de riyals.

L’habillement a diminué de 4 % à 1,13 milliard de riyals, représentant la troisième plus grande part des dépenses POS de la semaine observée.

Les principales zones urbaines du Royaume reflètent la tendance nationale. Riyad, qui représente la part la plus importante des dépenses POS, a enregistré une baisse de 4,9 %, à 4,46 milliards de riyals, contre 4,68 milliards la semaine précédente. Le nombre de transactions dans la capitale a reculé à 72 millions, soit –6,3 % sur une semaine.

À Djeddah, la valeur des transactions a diminué de 1,8 % à 1,72 milliard de riyals, tandis que Dammam a enregistré une baisse de 4,1 % à 621,22 millions de riyals.

Les données POS, suivies chaque semaine par la SAMA, constituent un indicateur des tendances de consommation et de la progression continue des paiements numériques en Arabie saoudite.

Elles mettent également en lumière l’expansion de l’infrastructure POS, désormais déployée au-delà des grands centres commerciaux, jusque dans les plus petites villes et services, soutenant les efforts d’inclusion numérique.

Le développement des technologies de paiement numérique s’inscrit dans les objectifs de la Vision 2030, favorisant les transactions électroniques et contribuant à l’économie numérique du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com