Phoenix replonge dans son alphabet pop avec «Alpha Zulu»

Le guitariste Laurent Brancowitz et le chanteur Thomas Mars du groupe de rock alternatif français Phoenix se produisent lors du 51e Montreux Jazz Festival à Montreux (Photo, AFP).
Le guitariste Laurent Brancowitz et le chanteur Thomas Mars du groupe de rock alternatif français Phoenix se produisent lors du 51e Montreux Jazz Festival à Montreux (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 31 octobre 2022

Phoenix replonge dans son alphabet pop avec «Alpha Zulu»

  • Phoenix, groupe français à l'aura internationale, a enregistré dans un musée parisien «Alpha Zulu», album qui convoque l'esprit pop de leurs débuts
  • C'est ce genre d'étincelle qui leur a ouvert les portes d'une carrière internationale

PARIS: "Si les fantômes existent, c'est forcément dans un endroit comme celui-là": Phoenix, groupe français à l'aura internationale, a enregistré dans un musée parisien "Alpha Zulu", album qui convoque l'esprit pop de leurs débuts.

Un des morceaux du disque prévu ce vendredi s'appelle "The Only One" et Phoenix est bien "le seul" (traduction du titre) groupe à pouvoir se réfugier en pleine crise sanitaire au Musée des arts décoratifs, dans une aile du palais du Louvre à Paris, pour y installer son studio d'enregistrement.

"Comment on a trouvé cet endroit? Ou plutôt comment ce plan nous a trouvé?" se demande, songeur, le chanteur Thomas Mars, rencontré par l'AFP dans ce lieu improbable, aux côtés de ses trois autres comparses. Ils ont gardé en poche les cartes magnétiques d'accès et pourraient sans mal se faire guides.

"Chaque disque, on veut le faire dans un endroit nouveau et par une coïncidence folle une vieille amie est devenue directrice de ce musée et elle cherchait à faire des résidences d'artistes, le rêve s'est réalisé", complète Laurent Brancowitz, un des guitaristes du groupe.

"Christian (Mazzalai, autre guitariste) et moi, ados, on passait devant les bâtiments, ça semblait énorme, et on se demandait s'il y avait des pièces vides", reprend Thomas Mars.

"La nuit, souvent, il y a une pièce en haut, comme un grenier, à la lumière toujours allumée", renchérit "Branco". "De l'extérieur, on ne sait pas ce qu'il y a dedans, c'est comme si un étudiant était en train d'y écrire, c'est d'un romantisme fou, c'est cette émotion qu'on cherche quand on crée, on va avoir du mal à faire mieux", développe le guitariste.

«Aventuriers de l'arche perdue»

Emotion et romantisme sont bien au rendez-vous d'"Alpha Zulu", mais Phoenix retrouve surtout la grâce pop des débuts, à l'image du titre "Identical". C'est ce genre d'étincelle qui leur a ouvert les portes d'une carrière internationale. En 2009, le groupe joua en direct au Saturday Night Live, première pour des Français dans ce célèbre show télé américain.

Une belle lumière baigne les morceaux, les quatre Versaillais s'amusant à parer d'effets leur musique pour brouiller l'origine des sons, entre guitares et synthés. Une joie enfantine d'essayer toutes les combinaisons possibles née du lieu d'enregistrement.

"Ce que j'ai trouvé le plus inspirant, c'est que notre studio servait aussi à entreposer des objets, des œuvres, comme à la fin des +Aventuriers de l'arche perdue+, c'était vivant, loin d'un musée figé", se souvient Thomas Mars. "C'est semblable à notre façon de faire de la musique, avec des samples qui vont de Monteverdi (compositeur italien des 16e/17e siècles) au dernier truc sorti d'un logiciel", livre le chanteur.

«Boussole de nos cœurs»

Dans "Tonight", on entend Thomas Mars chanter en anglais "Maintenant, je me parle à moi-même et c'est assez surprenant". Un effet secondaire d'une balade en solitaire dans les couloirs d'un musée la nuit?

"Un des gardiens m'a dit +je ne crois pas du tout aux fantômes+ et dans la phrase suivante +une fois je me suis endormi et une voix appelant mon nom m'a réveillé+", répond en souriant "Branco".

"Dans ces paroles, il y a l'impact du musée, tous les gardiens parlaient de fantômes -si les fantômes existent, c'est forcément dans un endroit comme celui-là- et tu as l'impression parfois que les œuvres commencent à te parler", rebondit Thomas Mars.

"Mais pour en revenir à des trucs plus glauques, dans mon quartier à New-York, j'ai vu des sans-abris, en pleine crise sanitaire, se parler à eux-mêmes, dans un mélange hyper-complexe de paranoïa, de désespoir, de schizophrénie", confie le chanteur.

Leur musique solaire est venue en réaction à la noirceur de la pandémie. "On suit la petite boussole de nos cœurs, pour ce disque on n'avait pas envie de parler de masques anti-Covid", conclut "Branco".


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.