Le comportement des consommateurs du CCG témoigne d’une progression de «l’économie domestique»

De nombreux consommateurs dépensent moins désormais, beaucoup se tournent vers les achats en ligne, et la fidélité à la marque a subi un revers.
De nombreux consommateurs dépensent moins désormais, beaucoup se tournent vers les achats en ligne, et la fidélité à la marque a subi un revers.
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Publié le Jeudi 12 novembre 2020

Le comportement des consommateurs du CCG témoigne d’une progression de «l’économie domestique»

  • Les données de McKinsey montrent que les achats sont de plus en plus orientés vers la bulle domestique, les gens étant plus attentifs aux dépenses
  • Les mesures de confinements liées à la Covid-19 ont accéléré la tendance à se tourner vers le numérique tandis que les consommateurs privilégient les achats en ligne

DUBAÏ: La Covid-19 a changé les modèles de comportement des consommateurs dans le monde entier, et le bloc du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ne fait pas exception, selon une nouvelle étude du cabinet de conseil McKinsey & Company.

Outre les défis humains évidents, l’étude, intitulée «Digital: A Spotlight on the New Consumer», met en lumière les implications potentielles de la pandémie pour l’économie mondiale, les entreprises et l’emploi.

Elle constate que la crise a eu un effet sur les comportements des consommateurs de six manières notables. Beaucoup dépensent moins désormais, ils se tournent en plus grand nombre vers les achats en ligne, et le principe de fidélité à la marque régresse.

Les chercheurs observent également une plus grande concentration sur la santé et l'hygiène, une consommation plus délibérée et la montée de l'«économie domestique» – où les dépenses sont orientées vers la bulle domestique.

Le changement semble avoir placé l'adoption du numérique au cœur des préoccupations de toutes les industries. «La crise actuelle nous a donné un aperçu de ce qui pourrait être notre avenir», a déclaré Joydeep Sengupta, associé principal et responsable de la pratique numérique et analytique de McKinsey en Europe de l’Est, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

«Les interactions entre numérique et humains ont dépassé les interactions humaines.»

Bien que les individus deviennent toujours plus sédentaires et enclins à rester chez eux, Sengupta affirme que le coronavirus et les mesures de confinement qui en résultent ont encore renforcé ces phénomènes – et à leur tour forcé les institutions à s'adapter. «L'adoption par les consommateurs de la technologie numérique stimule et accélère davantage la tendance», indique-t-il.

Réalisée en milieu d’année, l'étude révèle que, si les revenus et l'épargne ont souffert pour plus de la moitié des personnes interrogées en Arabie saoudite au cours de la pandémie, la confiance des consommateurs est restée stable tout au long de la crise. Environ 61% des Saoudiens interrogés pensent que l'économie va bientôt se redresser, ce qui en fait l'un des pays sondés les plus optimistes, au-dessus des Européens.

Et bien qu'une grande partie des consommateurs saoudiens s'attendent à ce que leurs revenus et épargne se stabilisent bientôt, un nombre croissant de personnes pensent que les changements apportés à leurs routines par la Covid-19 dureront bien au-delà des deux prochains mois.

Une nouvelle étude met en lumière les implications potentielles de la pandémie sur l’économie mondiale, les entreprises et l’emploi (Photo, AFP).

 

«Les consommateurs ne sont pas seulement des spectateurs malheureux», explique Sengupta. «Ils jouent également un rôle clé dans la pérennisation du développement des entreprises technologiques. Le déluge numérique est créé – dans une large mesure – par la confusion que le consommateur engendre avec ses préférences en constante évolution et ses demandes imprévisibles.»

L'étude McKinsey, qui cherchait à analyser certaines de ces questions, a découvert des développements intéressants dans les préférences de produits. De nombreux Saoudiens interrogés déclarent qu'ils se concentrent davantage sur des emballages sains et hygiéniques, et choisissent d’acheter en fonction de la manière dont les marques et entreprises traitent leurs employés.

«En termes de santé et de bien-être, nous constatons que les consommateurs dans l’ensemble deviennent beaucoup plus attentifs», a déclaré Abdellah Iftahy, partenaire et chef de la division consommateurs et détail de McKinsey au Moyen-Orient.

«La région, qui était à la traîne sur ce sujet par rapport aux autres économies du monde, est en passe de rattraper son retard et de faire un bond en avant en termes de sensibilisation du consommateur en général en matière de santé et de bien-être.

Tom Isherwood, Joydeep Sengupta et Abdellah Iftahy

 

«Si ces détaillants sont ancrés dans des valeurs claires et ce qu'ils représentent d'un point de vue objectif, le contenu local devient de plus en plus important ici dans la région.»

L'étude révèle également que jusqu'à deux tiers des consommateurs en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis s'attendent à ce que leurs finances personnelles et familiales soient affectées, d'une façon ou d'une autre, par la crise pendant encore quatre mois. Ainsi, 52% des consommateurs saoudiens déclarent qu'ils sont de plus en plus conscients de la façon dont ils dépensent leur argent, tandis que beaucoup adoptent de nouvelles habitudes: ils font des listes et des recherches avant de faire des achats.

«Nous voyons aujourd'hui, et nous verrons à l'avenir, des consommateurs de plus en plus conscients et attentifs à leurs dépenses et qui considèrent l'optimisation des ressources comme un critère clé pour la prise de décision», a déclaré Iftahy.

«Évidemment, le passage à Internet et au numérique est une grande tendance qui va perdurer. De nombreuses entreprises ont vu certains de leurs objectifs sur dix ans atteints en quelques semaines, et certaines de ces tendances ont été massivement accélérées grâce au numérique (modes) et à la technologie. »

L'étude McKinsey révèle qu'un taux élevé de consommateurs saoudiens ne se livrent pas régulièrement à des activités hors de chez eux et qu’ils n'envisagent pas de revenir à beaucoup d'entre elles, autres que les courses, une fois la crise passée (Photo, AFP).

L'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, suivis des États-Unis et de l'Europe, ont enregistré la plus forte croissance du nombre de consommateurs qui ont l'intention de continuer à utiliser les réseaux en ligne, même après la fin de la crise. Un tel comportement correspond parfaitement à la Vision 2030 du Royaume – en particulier avec une population aussi jeune et beaucoup plus de femmes entrant sur le marché du travail.

«Le comportement et les principes fondamentaux des consommateurs en Arabie saoudite sont en fait de grands atouts pour le Royaume dans son ensemble afin de développer l'économie numérique sous de nombreux aspects», a déclaré Iftahy. «L'Arabie saoudite est l'un des pays où les consommateurs sont les plus connectés en matière d'actifs numériques à l'échelle mondiale, ce qui signifie que leur accès et leur interaction numérique à travers les médias sociaux sont facilement accessibles.»

Il existe des indices qui expliquent pourquoi les Saoudiens sont si immergés dans le monde en ligne. L'étude McKinsey révèle qu'un taux élevé de consommateurs saoudiens ne se livrent pas régulièrement à des activités hors de chez eux et n'envisagent pas de revenir à beaucoup d'entre elles, en dehors des courses, une fois la crise passée.

Les Saoudiens se révèlent les plus méfiants en ce qui concerne les activités comme les grands événements ou la salle de sport, tandis qu'environ 70% des consommateurs du CCG hésitent à reprendre des activités extérieures. Cette tendance a encore intensifié l'adoption du numérique.

«L’un des thèmes de Vision 2030 concerne la numérisation et nous voyons cette tendance s’accélérer à l’échelle mondiale», a déclaré Tom Isherwood, partenaire et leader clé du secteur public et de la pratique numérique de McKinsey au Moyen-Orient.

«Pour que l'Arabie saoudite navigue avec succès dans la décennie à venir, elle doublera de vitesse sur ce thème, pas seulement au niveau gouvernemental, mais aussi dans tous les secteurs, alors que les entreprises examinent leurs propres modèles commerciaux et essaient de comprendre comment moderniser et numériser davantage. »

Twitter: @CalineMalek

Ce texte est la traduction d'un article paru sur www.Arabnews.com


IA: Google investit 5 milliards de livres au Royaume-Uni avant la visite de Trump

Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays. (AFP)
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  • Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat
  • Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres

LONDRES: Le géant américain Google a annoncé mardi un investissement de 5 milliards de livres (5,78 milliards d'euros) sur deux ans au Royaume-Uni, notamment dans un centre de données et l'intelligence artificielle (IA), en amont de la visite d'Etat de Donald Trump dans le pays.

Cette somme financera "les dépenses d'investissement, de recherche et développement" de l'entreprise dans le pays, ce qui englobe Google DeepMind (le laboratoire d'IA du géant californien), a indiqué le groupe dans un communiqué.

Google ouvre mardi un centre de données à Waltham Cross, au nord de Londres, dans lequel il avait déjà annoncé l'an dernier injecter un milliard de dollars (850 millions d'euros). La somme annoncée mardi viendra aussi compléter ce financement, a précisé un porte-parole de l'entreprise à l'AFP.

Le Royaume-Uni s'apprête à accueillir Donald Trump pour une deuxième visite d'Etat mercredi et jeudi, après une première visite en 2019 lors de son premier mandat.

Le président américain sera accompagné par plusieurs grands patrons, notamment de la tech. Des annonces d'investissements sont attendues ainsi que la signature d'un accord technologique avec Londres.

Selon un responsable américain, qui s'exprimait auprès de journalistes, dont l'AFP, en amont de la visite, les annonces se porteront à "plus de dix milliards, peut-être des dizaines de milliards" de dollars.

Le gouvernement britannique avait déjà dévoilé dimanche plus d'un milliard de livres d'investissements de banques américaines dans le pays, là aussi en amont de la visite d'Etat du président Trump.

Et l'exécutif britannique a annoncé lundi que Londres et Washington allaient signer un accord pour accélérer les délais d'autorisation et de validation des projets nucléaires entre les deux pays.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Londres redouble d'efforts pour se dégager des hydrocarbures et a fait du nucléaire l'une de ses priorités.

Le partenariat avec Washington, baptisé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy", doit lui aussi être formellement signé lors de la visite d'État de Donald Trump.

 


La note française menacée de passer en catégorie inférieure dès vendredi

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne. (AFP)
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  • La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne
  • Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie

PARIS: Fitch sera-t-elle vendredi la première agence de notation à faire passer la note souveraine française en catégorie inférieure? Les économistes, qui le pensaient il y a quelques jours, discernent des raisons d'en douter, mais ce ne pourrait être que partie remise.

Fitch ouvre le bal des revues d'automne des agences de notation. Toutes, au vu de l'état des finances publiques françaises et de la crise politique persistante depuis la dissolution, classent la France AA- ou équivalent (qualité de dette "haute ou bonne"), avec, pour certaines comme Fitch, une "perspective négative".

Ce qui préfigure une dégradation: en ce cas, la France basculerait en catégorie A (qualité "moyenne supérieure"), et devrait verser à ceux qui investissent dans sa dette une prime de risque supérieure, accroissant d'autant les remboursements de cette dette.

Pour Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG School of Management, une dégradation serait "logique". D'abord parce que la situation politique n'aide pas à mettre en œuvre "un plan crédible d'assainissement budgétaire", comme Fitch l'exigeait en mars.

Mais aussi pour effacer "une incohérence" : 17 pays européens sont moins bien notés que la France alors qu'ils ont - à très peu d'exceptions près - des ratios de finances publiques meilleurs que les 5,8% du PIB de déficit public et 113% du PIB de dette publique enregistrés en France en 2024.

Coup d'envoi 

Depuis mardi, la nomination rapide à Matignon de Sébastien Lecornu pour succéder à François Bayrou, tombé la veille lors du vote de confiance, ravive l'espoir d'un budget 2026 présenté en temps et heure.

Lucile Bembaron, économiste chez Asterès, juge ainsi "plausible" que Fitch "attende davantage de visibilité politique" pour agir.

D'autant, remarque Hadrien Camatte, économiste France chez Natixis, que les finances publiques n'ont pas enregistré cette année de nouveau dérapage inattendu, et que "la croissance résiste".

L'Insee a même annoncé jeudi qu'en dépit du "manque de confiance" généralisé, celle-ci pourrait dépasser la prévision du gouvernement sortant - 0,7% - pour atteindre 0,8% cette année.

Anthony Morlet-Lavidalie, responsable France à l'institut Rexecode, observe aussi que Fitch, la plus petite des trois principales agences internationales de notation, "donne rarement le coup d'envoi" des dégradations.

Mais il estime "très probable" que la principale agence, S&P Global, abaissera le pouce lors de sa propre revue, le 28 novembre.

Selon ses calculs, la France ne sera en effet pas en mesure de réduire à moins de 5% son déficit public l'an prochain, contre les 4,6% qu'espérait François Bayrou.

Les économistes affirment cependant qu'une dégradation ne troublerait pas les marchés, "qui l'ont déjà intégrée", relève Maxime Darmet, économiste senior chez Allianz Trade.

Syndrome 

La dette française s'y négocie déjà à un taux bien plus coûteux que la dette allemande, dépassant même l'espace d'une journée, mardi, le taux de la dette italienne.

Les marchés donnent déjà à la France une "notation implicite" bien plus basse que sa note actuelle de AA-, estime M. Morlet-Lavidalie.

Il craint des taux qui resteraient "durablement très élevés", provoquant "un étranglement progressif", avec des intérêts à rembourser captant "une part significative de la dépense publique, alors qu'on a des besoins considérables sur d'autres postes".

L'économiste décrit une France en proie au "syndrome du mauvais élève".

"Lorsqu'on avait 20/20", explique-t-il - la France était jusqu'à 2012 notée AAA, note maximale qu'a toujours l'Allemagne - "on faisait tout pour s'y maintenir. Maintenant on dit que 17/20 (AA-) ça reste une très bonne note. Bientôt ce sera +tant qu'on est au-dessus de la moyenne, c'est pas si mal+. Quand on est la France, en zone euro, on devrait quand même être un peu plus ambitieux que cela!", dit-il à l'AFP.

Pour autant, même abaissée à A+, "la dette française resterait de très bonne qualité", relativise M. Camatte, préférant souligner "la forte épargne des ménages et une position des entreprises qui reste très saine".


La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, alerte le Secours populaire

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier. (AFP)
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  • "La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire
  • "La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg

PARIS: La précarité s'ancre dans le quotidien des Français, touchant tous les aspects de la vie des plus fragiles, alerte jeudi le Secours Populaire, qui publie un baromètre témoignant de cette situation jugée préoccupante.

"La précarité est toujours plus ancrée en France, elle interfère dans tous les aspects de la vie, que ce soit la santé, les loisirs, la vie familiale", estime auprès de l'AFP Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire.

L'association publie un baromètre qui indique qu'un tiers des Français (31%) rencontrent des difficultés financières pour se procurer une alimentation saine permettant de faire trois repas par jour. De même 39% ont du mal à payer leurs dépenses d'électricité et 49% à partir en vacances au moins une fois par an, selon ce sondage réalisé par l'Institut Ipsos, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population nationale âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

"La situation en France s'est détériorée" depuis une quinzaine d'années et dernièrement "on observe une stabilisation", précise Henriette Steinberg.

Revenus insuffisants, dépense imprévue, endettement excessif: au final, un Français sur cinq s'estime précaire pour différentes raisons, soit 20% de la population, contre 24% l'an dernier.

Malgré un "léger mieux" constaté sur certains indicateurs lié au "ralentissement de l'inflation", ce baromètre révèle "une situation sociale toujours très préoccupante", selon le Secours populaire.

En début de semaine, la déléguée interministérielle à la prévention et la lutte contre la pauvreté, Anne Rubinstein, a évoqué des "difficultés" rencontrées par l'Etat pour résorber un taux de pauvreté qui a atteint un niveau record en 2023 en France métropolitaine.

Face à cette situation, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a appelé mardi à une "mobilisation collective" pour "débloquer la lutte contre la précarité".

Au niveau européen, 28% de la population déclare se trouver en situation précaire, également selon ce baromètre du Secours Populaire, qui s'appuie aussi sur des échantillons de 1.000 personnes représentatifs de neuf autres pays (Allemagne, Grèce, Italie, Pologne, Royaume-Uni, Moldavie, Portugal, Roumanie, Serbie).

La part des personnes se considérant comme précaires demeure à un niveau "très alarmant" en Grèce (46%) et en Moldavie (45%), pointe le baromètre.

En 2024, le Secours populaire a soutenu 3,7 millions de personnes en France. L'association fournit notamment de l'aide alimentaire et organise des activités pour différents publics pour rompre l'isolement.