Chine: la grande évasion, pour fuir l'usine d'iPhone confinée

Cette photo d'archive prise le 27 mai 2010 montre des ouvriers chinois dans l'usine Foxconn à Shenzhen, dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. (Photo, AFP)
Cette photo d'archive prise le 27 mai 2010 montre des ouvriers chinois dans l'usine Foxconn à Shenzhen, dans la province du Guangdong, dans le sud de la Chine. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 04 novembre 2022

Chine: la grande évasion, pour fuir l'usine d'iPhone confinée

  • Principal sous-traitant d'Apple, le groupe taïwanais Foxconn qui gère l'usine, a admis affronter «une longue bataille» face au Covid et fonctionner «en circuit fermé» avec des employés contraints de dormir sur place
  • Des individus en combinaisons intégrales blanches empêchaient les fuyards de monter à bord de bus

PÉKIN : Quand Zhang Yao a appris début octobre que 3.000 de ses collègues dans la plus grande usine d'iPhone au monde, en Chine, étaient en quarantaine, il a pris peur: pour échapper au Covid et au confinement, il s'est enfui.

«On nous a dit de ne pas enlever nos masques», raconte à l'AFP par téléphone le jeune homme d'une vingtaine d'années, sous pseudonyme par peur de représailles.

Un employé venait alors d'être testé positif au Covid-19. S'en sont suivies des semaines de chaos sur l'immense site de plus de 200.000 salariés à Zhengzhou (centre), surnommé «iPhone city».

Principal sous-traitant d'Apple, le groupe taïwanais Foxconn qui gère l'usine, a admis affronter «une longue bataille» face au Covid et fonctionner «en circuit fermé» avec des employés contraints de dormir sur place.PÉKIN : Quand Zhang Yao a appris début octobre que 3.000 de ses collègues dans la plus grande usine d'iPhone au monde, en Chine, étaient en quarantaine, il a pris peur: pour échapper au Covid et au confinement, il s'est enfui.

«On nous a dit de ne pas enlever nos masques», raconte à l'AFP par téléphone le jeune homme d'une vingtaine d'années, sous pseudonyme par peur de représailles.

Un employé venait alors d'être testé positif au Covid-19. S'en sont suivies des semaines de chaos sur l'immense site de plus de 200.000 salariés à Zhengzhou (centre), surnommé «iPhone city».

Principal sous-traitant d'Apple, le groupe taïwanais Foxconn qui gère l'usine, a admis affronter «une longue bataille» face au Covid et fonctionner «en circuit fermé» avec des employés contraints de dormir sur place.

Alors que des centaines d'employés ont pris la fuite, sautant par-dessus les grillages pour rentrer chez eux, les autorités ont confiné mercredi pour sept jours l'ensemble de la zone entourant l'usine.

La Chine est la dernière grande économie à appliquer une stricte politique «zéro Covid», entre confinements à répétition, tests PCR à grande échelle et quarantaine pour toute arrivée de l'étranger.

Malgré cela, les cas augmentent ces dernières semaines.

- «Peur» -

Dans l'usine, nombre de salariés témoignent d'une totale désorganisation face à la crise.

Très vite, le nombre de cas a explosé, raconte Zhang Yao: «les tests PCR et antigéniques positifs sont devenus courants» au sein de l'atelier d'assemblage. «Evidemment, on avait peur, cela arrivait tout près de nous».

Un autre employé, toujours sur place, décrit une ambiance «chaotique». «On est submergés», assure-t-il sous couvert d'anonymat.

«Des gens testés positifs cohabitent avec des gens négatifs», s'étrangle le jeune homme de 30 ans, assurant que «ceux qui ont de la fièvre ne sont même pas sûrs de recevoir des médicament».

Ceux qui ont arrêté de travailler ne reçoivent plus de nourriture dans leurs dortoirs, raconte M. Zhang. Résultat, certains employés doivent piocher dans leurs réserves personnelles de nouilles instantanées pour survivre.

Kai, un salarié de Foxconn, s'est plaint au magazine chinois Sanlian Lifeweek d'avoir été livré à lui-même, une fois en quarantaine.

Des vidéos sur TikTok, dont la géolocalisation a été vérifiée par l'AFP, montrent des montagnes d'ordures s'accumulant à l'extérieur des bâtiments.

- A pied vers l'autoroute -

Une salariée de 27 ans, qui n'a pas voulu donner son nom, raconte à l'AFP qu'une de ses colocataires, testée positive, a été renvoyée en larmes au dortoir jeudi matin, après avoir annoncé sa démission pendant sa quarantaine.

«Maintenant, on est trois à vivre dans la même chambre: une personne qui est cas confirmé, et nous deux avec un test antigénique positif, en attendant le résultat de nos PCR», explique-t-elle.

Désespérés, certains employés ont fui l'usine à pied pour éviter les contrôles anti-Covid.

Des vidéos les montrant traîner leurs valises le long d'une autoroute, sur des dizaines de kilomètres, ont été partagées sur les réseaux sociaux, forçant les autorités à réagir.

La municipalité de Zhengzhou a ainsi annoncé dimanche la mise en place de bus spéciaux pour permettre le retour chez eux des salariés.

La province du Henan, où se trouve la ville a, elle, vu son nombre de cas s'envoler, avec plus de 600 enregistrés depuis lundi.

Quand Zhang Yao a finalement tenté de s'enfuir mardi, il a dû surmonter bien des obstacles.

«Il y avait des gens avec des mégaphones pour vanter les nouvelles mesures de Foxconn, avec un bonus quotidien de 400 yuans» (environ 55 euros) à la clé pour ceux qui restent, se souvient-il.

- Soulagement -

Des individus en combinaisons intégrales blanches empêchaient les fuyards de monter à bord de bus.

«Ils ont essayé de convaincre les gens de rester à Zhengzhou et de ne pas rentrer chez eux. Mais quand on a demandé à voir leurs badges de travail, ils n'avaient rien à montrer, donc on soupçonne qu'ils travaillent en fait pour Foxconn».

Interrogé par l'AFP, le groupe renvoie vers l'ordre de confinement décrété mercredi par les autorités.

Foxconn avait assuré dimanche coopérer avec le gouvernement pour assurer le transport des employés voulant rentrer chez eux.

Mardi, une foule de travailleurs mécontents ont finalement décidé de se débrouiller seuls: ils ont marché plus de sept kilomètres pour rejoindre l'entrée de l'autoroute.

L'accès était bloqué. Des personnes assurant travailler pour les autorités leur ont demandé d'attendre des bus.

Ils sont finalement arrivés près de neuf heures après le début du périple de Zhang Yao et ses collègues.

Désormais de retour dans sa ville natale, le jeune homme est en quarantaine chez lui mais soulagé: «J'ai enfin quitté Zhengzhou».


Rubio promet un soutien "indéfectible" à Israël, avant une visite à Doha

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitent le Mur occidental, le lieu de prière le plus sacré du judaïsme, dans la vieille ville de Jérusalem. (AP)
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitent le Mur occidental, le lieu de prière le plus sacré du judaïsme, dans la vieille ville de Jérusalem. (AP)
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  • En visite à Jérusalem, le secrétaire d’État Marco Rubio a réaffirmé le soutien « indéfectible » des États-Unis à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza
  • Alors que les offensives israéliennes se poursuivent, causant de lourdes pertes civiles à Gaza, les critiques internationales s’intensifient

Jérusalem: Le secrétaire d'Etat Marco Rubio a promis lundi à Jérusalem le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, à la veille d'un déplacement à Doha.

Durant la visite de M. Rubio, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile locale faisant état d'au moins 49 morts, dont des enfants.

Lancée en riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, cette offensive a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.

Le déplacement de M. Rubio a coïncidé avec un sommet arabo-islamique à Doha, quelques jours après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.

"Les habitants de Gaza méritent un avenir meilleur, mais cet avenir meilleur ne pourra commencer que lorsque le Hamas sera éliminé", a déclaré M. Rubio après une rencontre à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

"Vous pouvez compter sur notre soutien indéfectible et notre engagement à voir cela se concrétiser", a-t-il ajouté.

M. Rubio se rend mardi au Qatar, en route pour Londres, afin de "réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l'attaque israélienne", selon le département d'Etat.

La frappe aérienne au Qatar, un médiateur entre Israël et le Hamas, a contrarié le président Donald Trump.

"Le Qatar a été un très grand allié. Israël et tous les autres, nous devons faire attention. Quand nous attaquons des gens, nous devons être prudents", a-t-il dit dimanche.

Malgré cette critique, M. Netanyahu a estimé que M. Trump était "le plus grand ami" qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche.

- "Animaux barbares" -

Au sommet de Doha, l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s'en est prix à Israël, l'accusant de "vouloir faire échouer les négociations" en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des otages enlevés durant l'attaque du 7-Octobre.

Un communiqué final du sommet a appelé "tous les Etats à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël", alors que les six monarchies du Golfe ont appelé les Etats-Unis à "user de leur influence" pour contenir Israël.

A Jérusalem, M. Rubio s'est montré pessimiste quant à la possibilité d'une solution "diplomatique" à Gaza, qualifiant le Hamas d'"animaux barbares".

"Même si nous souhaitons vivement qu'il existe un moyen pacifique et diplomatique pour mettre fin (à la guerre) -et nous continuerons à explorer cette voie-, nous devons également nous préparer à la possibilité que cela ne se produise pas", a-t-il dit.

M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l'Arabie saoudite le 22 septembre à l'ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d'un Etat de Palestine, au côté d'Israël.

Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s'oppose fermement à la création d'un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.

Les Etats-Unis sont également hostiles à cette démarche, qui selon M. Rubio, a "enhardi" le Hamas.

En soirée, le secrétaire d'Etat a rencontré à Jérusalem des familles d'otages, selon un responsable du département d'Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée israélienne.

- "Un corps sans âme" -

Dans le territoire palestinien, la Défense civile a indiqué que plus de la moitié des 49 Palestiniens tués l'avaient été à Gaza-ville, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.

Compte-tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

L'armée israélienne, qui présente Gaza-ville comme l'un des derniers bastions du Hamas dans le territoire palestinien, y a détruit plusieurs tours d'habitation en accusant le Hamas de s'y cacher.

Les Palestiniens continuent de fuir, en grand nombre, la ville et ses environs, qui comptaient un million d'habitants selon l'ONU.

"Je me sens comme un corps sans âme", dit Susan Annan, une Palestinienne qui habitait dans l'une de tours détruites. "Nous avons quitté notre maison avec seulement nos vêtements. Nous n'avons rien pu emporter."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L'ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.


La flottille pour Gaza quitte la Tunisie, direction le territoire palestinien

Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire. (AFP)
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  • Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place
  • Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser"

BIZERTE: Après plusieurs reports, la flottille internationale pour Gaza a quitté lundi la Tunisie pour mettre le cap sur le territoire palestinien assiégé par Israël, dans le but de "briser le blocus israélien" et d'ouvrir un "corridor" humanitaire.

"Nous essayons d'envoyer un message à la population de Gaza, (de lui dire) que le monde ne l'a pas oubliée", a dit à l'AFP la militante écologiste suédoise Greta Thunberg avant d'embarquer dans le port de Bizerte, dans le nord de la Tunisie.

"Lorsque nos gouvernements ne prennent pas leurs responsabilités, nous n'avons pas d'autre choix que de prendre les choses en main", a-t-elle ajouté.

Une vingtaine de bateaux venus de Barcelone (Espagne) ont quitté Bizerte, les derniers étant partis à l'aube lundi, selon un photographe de l'AFP sur place.

Yasemin Acar, du comité de coordination de la partie maghrébine de la flottille, a posté sur Instagram des images de bateaux tunisiens prenant aussi la mer ces dernières heures, avec le message "le blocus de Gaza doit cesser", "nous partons par solidarité, dignité et pour la justice".

Les embarcations arrivées d'Espagne s'étaient transférées à Bizerte après un séjour mouvementé à Sidi Bou Saïd, près de Tunis.

La "Global Sumud Flotilla", accueillie par des rassemblements de soutien, a indiqué que deux de ses bateaux avaient été visés par des attaques de drones deux nuits de suite la semaine passée, publiant des vidéos à l'appui. Après la deuxième annonce, les autorités tunisiennes ont dénoncé "une agression préméditée" et dit mener une enquête.

L'eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan qui, comme Greta Thunberg, avait été détenue à bord du "Madleen" lors d'une précédente traversée vers Gaza, a dit à l'AFP redouter "bien entendu" de nouvelles attaques, ajoutant: "on se prépare aux différents scénarios".

Selon elle, les personnalités les plus en vue - dont l'actrice française Adèle Haenel - ont été réparties entre les deux plus gros bateaux de coordination "de manière à équilibrer et (ne) pas concentrer toutes les personnalités visibles dans un seul et même bateau".

Le départ de Tunisie a été repoussé à plusieurs reprises en raison de motifs de sécurité, de retard dans les préparatifs pour certains bateaux et de la météo.

La Global Sumud Flotilla ("sumud" signifie "résilience" en arabe), qui comprend aussi des embarcations parties ces derniers jours de Corse (France), Sicile (Italie) et Grèce, avait initialement prévu d'atteindre le territoire palestinien à la mi-septembre, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.

 


Les ministres du Groupe E3 condamnent les frappes israéliennes à Doha

Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
Cette photo satellite obtenue le 10 septembre auprès de Planet Labs PBC et datée du 24 janvier 2025 montre le complexe qui abritait les membres du bureau politique du groupe militant palestinien Hamas et qui a été pris pour cible par une frappe israélienne le 9 septembre, dans la capitale du Qatar, Doha. (AFP)
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  • Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza
  • Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas

PARIS: Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni ont condamné, dans une déclaration conjointe, les frappes israéliennes ayant visé Doha le 9 septembre. Ils estiment que ces attaques constituent une violation de la souveraineté du Qatar et représentent un risque d’escalade supplémentaire dans la région.

Selon eux, cette action militaire compromet également les négociations en cours visant à la libération des otages encore détenus et à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu à Gaza. « Nous appelons toutes les parties à intensifier leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat », ont-ils insisté.

Les trois pays européens ont exprimé leur solidarité avec le Qatar, soulignant son rôle clé dans la médiation menée avec l’Égypte et les États-Unis entre Israël et le Hamas. Ils appellent les parties à « faire preuve de retenue » et à saisir l’opportunité de rétablir la paix.

Les ministres ont réaffirmé que la priorité devait rester la mise en place d’un cessez-le-feu permanent, la libération des otages et l’acheminement massif d’aide humanitaire à Gaza pour enrayer la famine. Ils demandent l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la ville de Gaza, dénonçant les déplacements massifs de civils, les pertes humaines et la destruction d’infrastructures vitales.

Ils exhortent par ailleurs à garantir aux Nations unies et aux ONG humanitaires un accès sûr et sans entrave à l’ensemble de la bande de Gaza, y compris dans le Nord.

Enfin, le Groupe E3 a rappelé sa condamnation « sans équivoque » des crimes commis par le Hamas, qualifié de mouvement terroriste, qui doit, selon eux, « libérer immédiatement et sans condition les otages, être désarmé et écarté définitivement de la gouvernance de la bande de Gaza ».