Fouad Bousetouane, le prodige algérien présidera le congrès international sur l’intelligence artificielle

Le docteur algérien Fouad Bousetouane (Photo, Facebook: Fouad Bousetouane).
Le docteur algérien Fouad Bousetouane (Photo, Facebook: Fouad Bousetouane).
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Fouad Bousetouane, le prodige algérien présidera le congrès international sur l’intelligence artificielle

  • Fouad Bousetouane est originaire de Annaba, ville du nord-est algérien
  • Ce génie de l’informatique est titulaire de plus de 20 brevets dans le domaine de l’intelligence artificielle

ALGER: Fouad Boustouane, jeune prodige algérien de l’intelligence artificielle et directeur exécutif au Research Center for Artificial Intelligence de la société américaine Grainger, présidera le plus important congrès international sur l'IA, organisée par les États-Unis à son initiative. 

Lors d’une entrevue accordée au média  «Maghreb Voices», Bousetouane a expliqué avoir eu l’idée d’organiser ce congrès qui durera quatre jours, promettant que la prochaine édition  devrait se tenir en Algérie dans deux ans. 

Faisant du pays l’un des premiers pays à accueillir des forums de cette ampleur dans la région.

«J’ai cherché à organiser cette conférence compte tenu de la rapidité du développement de cette technologie afin de contribuer à la rendre disponible pour le reste du centre de recherche dans le monde» explique le chercheur. 

Et d’ajouter « mon initiative a pour objectif de démocratiser cette technologie et ainsi transférer les connaissances, que nous atteignons ici en Amérique vers des centres de recherche en dehors de l’Amérique».

Ce génie de l’informatique, titulaire de plus de 20 brevets dans le domaine de l’intelligence artificielle, a acquis cette renommée en développant un logiciel pouvant reconnaître un total de deux millions de produits industriels en l’espace de trois secondes, sachant que celui d’Amazon met 12 secondes pour obtenir le même résultat. 

Ce système d’identification artificielle est actuellement le plus rapide et le plus précis du monde, et permet à l’entreprise qu’il dirige de garder une longueur d’avance face à ses concurrents Amazon, Google ou encore Microsoft.

Ce congrès sera également marqué par la présence de nombreuses personnalités et académiciens reconnus, parmi eux, plusieurs chercheurs algériens. 

Nous citerons, entre autre, Djamila Aouada professeure et chercheuse scientifique au Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance (SnT), à l'Université du Luxembourg, et chef de l'équipe Computer Vision au Groupe SIGCOM.
 

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Djamila Aouada professeure et chercheuse originaire de Blida (Photo, Facebook).

Sera également présent le Dr.Abdenour Hadid, professeur en intelligence artificielle qui a développé des systèmes de perception environnementale pour les futurs véhicules automatisés. 

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Abdenour Hadid, professeur en intelligence artificielle (Photo, Université de Guelma).


Qui est Fouad Bousetouane

Fouad Bousetouane est originaire d’Annaba, ville du nord-est de l’Algérie.

Ce jeune chercheur algérien choisit de faire ses études dans sa ville natal. à l'Université Badji Mokhtar d'Annaba et a rapidement attiré l’attention de grandes compagnies par son esprit d’innovation.

Ambitieux, le jeune homme obtient une bourse qui lui a permis de poursuivre ses études au niveau du Centre international européen des études spatiales. Lors d’un-une conférence sur l'intelligence artificielle à Barcelone a carrière est néanmoins lancée à Barcelone  où il participe à une conférence sur l'intelligence artificielle à Barcelone, il rencontre un professeur qui l’invite à poursuivre ses recherches aux États-Unis. Sa carrière est lancée.

Devenu docteur, Fouad Bousetouane rejoint le Research Center for Artificial Intelligence de la société américaine Grainger dont il devient directeur général trois ans plus tard.

À noter que Grainger est aux USA, un leader dans la distribution des produits industriels médicaux. Fondée en 1927, elle fait partie des 300 entreprises les plus prospères au monde.

Fouad Bousetouane, a été choisi, cette année, parmi les trente meilleurs chercheurs dans le domaine de l'intelligence artificielle d'origine arabe par le MIT Magazine.

Loin d’être sa seule distinction, le docteur algérien, qui a récemment été naturalisé américain, a également reçu le prix de la meilleure innovation en intelligence artificielle de l'Artificial Intelligence Journalism Organization à Dubaï. 

Il a récemment été élu parmi plus de 500 candidats en tant que «meilleur PDG», dans le domaine de l'intelligence artificielle. Il est d’ailleurs l’un des plus jeunes candidats au concours parmi tous ceux nominés dans la région nord américaine.

Le docteur a également développé un logiciel qui a grandement servi le monde médical. Lors de la pandémie, le jeune homme avait réussi à produire un logiciel de reconnaissance facial afin de déterminer le type de masque anti-Covid 19 le plus optimal à porter. 

Le concept est simple, il suffit de télécharger une application, et à l’aide de la caméra du smartphone, le logiciel identifie le masque le plus adéquat en moins de 3 secondes. 

Ses domaines de recherche principaux sont l'intelligence artificielle, la reconnaissance de formes, l'apprentissage automatique, la vision par ordinateur et le traitement d'images.

L'une de ses inventions les plus innovantes est un logiciel censé rendre la vie plus facile aux journalistes en vérifiant la véracité et l'authenticité de certaines sources d’informations et images.

Ce logiciel pourrait détecter entre autres les trucages les plus réalistes et contrer plus efficacement les fake news. Ainsi, cet outil «pourrait mettre fin à toute information déformée» explique Fouad Bousetouane.

La conférence réunira des géants de la technologie de l'intelligence artificielle tells que Grainger, Amazon, Google, Intel, ou encore Nvidia. 


« Nous nous apprêtons à reconnaître l'État palestinien », annonce le président français à Asharq

Le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'Élysée à Paris le 13 juin 2025. (Reuters)
Le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à l'Élysée à Paris le 13 juin 2025. (Reuters)
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  • Le président français a indiqué que la France et l'Arabie saoudite avaient convenu de reporter la conférence, qui devait se tenir la semaine prochaine à New York
  • Le document, dont Asharq a obtenu une copie, stipule que la mise en œuvre de la solution à deux États doit être indépendante du contexte politique local et régional actuel

Dans un entretien accordé à Asharq en marge d'une rencontre avec des journalistes et des représentants d'organisations de la société civile palestinienne et israélienne, le président français Emmanuel Macron s’est engagé à ce que son pays reconnaisse l'« État de Palestine » lors de la conférence que la France et l'Arabie saoudite accueilleront prochainement à New York.

En réponse à une question sur les conditions à la reconnaissance d'un État palestinien, M. Macron a déclaré : « Il n'y a aucune condition. La reconnaissance se fera selon un processus incluant la fin de la guerre, la reprise de l'aide humanitaire à la bande de Gaza, la libération des otages israéliens et le désarmement du Hamas.»

« Il s'agit d'un ensemble de mesures, » a-t-il souligné.

Le président français a indiqué que la France et l'Arabie saoudite avaient convenu de reporter la conférence, qui devait se tenir la semaine prochaine à New York, soulignant que la situation actuelle empêche le président palestinien Mahmoud Abbas de se rendre à New York en raison de la suspension des vols dans la région.

Le président français Emmanuel Macron s’exprime devant la presse à Paris, le 13 juin 2025- Asharq.

M. Macron a expliqué s'être entretenu à plusieurs reprises vendredi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président palestinien Mahmoud Abbas, et qu'il avait été convenu de « reporter la réunion à une date proche ».

Il a indiqué que le président indonésien lui avait promis de reconnaître Israël si la France reconnaissait l'État palestinien, soulignant « la nécessité de poursuivre cette dynamique ».

Conférence internationale sur le règlement pacifique de la question palestinienne

Le document de la Conférence internationale sur le règlement pacifique de la question palestinienne, prévue à New York du 17 au 20 juin sous la coprésidence de l'Arabie saoudite et de la France, stipule que la conférence se tiendrait sur la base de la « solution à deux États », que sa mise en œuvre s’accompagnerait d’un calendrier précis, que des engagements concrets seraient pris par l’ensemble des parties, et que des mécanismes internationaux seraient instaurés pour en garantir la continuité.

Le document, dont Asharq a obtenu une copie, stipule que la mise en œuvre de la solution à deux États doit être indépendante du contexte politique local et régional actuel, et garantir la pleine reconnaissance de l’État de Palestine comme composante essentielle de la solution politique, tout en assurant le respect des droits des peuples ainsi que de leur aspiration à la paix et à la sécurité.

Le document souligne que les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre contre Gaza ont entraîné une escalade de la violence sans précédent, des pertes humaines massives, la pire crise humanitaire jamais enregistrée, des destructions généralisées et d'immenses souffrances pour les civils des deux camps, notamment les détenus, leurs familles et les habitants de Gaza.

Le document indique que les activités de colonisation menacent la solution à deux États, seule voie permettant de parvenir à une paix juste, durable et globale dans la région. Elles ont un impact négatif sur la paix, la sécurité et la prospérité régionales et internationales.

Le document explique également que la conférence vise à changer de cap en s'appuyant sur des initiatives nationales, régionales et internationales et en adoptant des mesures concrètes pour renforcer le respect du droit international et promouvoir une paix juste, durable et globale qui garantisse la sécurité de tous dans la région et favorise l'intégration régionale.

La conférence réaffirme l’engagement indéfectible de la communauté internationale en faveur d’un règlement pacifique de la question palestinienne et de la solution à deux États, ainsi que l’urgence d’agir pour atteindre ces deux objectifs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Asharq.com


Le ministre saoudien et l'envoyé américain ont discuté des événements récents lors d'un appel téléphonique

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, lors d'une réunion avec l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack, à Riyad, le 28 mai 2025. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, lors d'une réunion avec l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack, à Riyad, le 28 mai 2025. (SPA)
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  • les deux diplomates ont discuté des mesures à prendre pour soutenir le peuple syrien sur les plans humanitaire et économique.

RIYAD : L'agence de presse saoudienne rapporte que le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a reçu samedi un appel téléphonique de l'envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack.

Au cours de cet appel, les deux diplomates ont discuté des mesures à prendre pour soutenir le peuple syrien sur les plans humanitaire et économique.

Leurs discussions ont également porté sur l'actualité régionale et internationale.  

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 


Égypte : une marche internationale vers Gaza avortée, des militants restent retenus par les forces de l'ordre

Des Tunisiens se rassemblent à un point de rendez-vous à Tunis le 9 juin 2025, avant le départ d'un convoi terrestre baptisé « Steadfastness » (Fermeté) pour briser le siège de Gaza. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des Tunisiens se rassemblent à un point de rendez-vous à Tunis le 9 juin 2025, avant le départ d'un convoi terrestre baptisé « Steadfastness » (Fermeté) pour briser le siège de Gaza. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
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  • Selon les organisateurs, les autorités égyptiennes ont contrecarré une action du collectif Global March vers Gaza
  • « Nous avons été bloqués pendant six à sept heures, avant que les forces de l’ordre ne dispersent violemment le groupe », a déclaré un organisateur. 

LE CAIRE, EGYPTE : Selon les organisateurs, les autorités égyptiennes ont contrecarré une action du collectif Global March vers Gaza en bloquant plusieurs dizaines d'activistes pro-palestiniens à la sortie du Caire pendant plusieurs heures, avant de relâcher certains d'entre eux.

Selon la même source, certains sont toujours retenus par les forces de l'ordre.

Vendredi, plusieurs groupes avaient quitté le Caire en voiture pour se diriger vers la ville d'Ismailia, première étape vers la bande de Gaza, leur destination finale.

Ils ont été interceptés, bloqués, leurs passeports confisqués, parfois molestés, avant d'être embarqués de force dans des bus, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ou adressées à l'AFP.

« Nous avons été bloqués pendant six à sept heures, avant que les forces de l’ordre ne dispersent violemment le groupe », a déclaré un organisateur. 

« Beaucoup de rumeurs circulaient sur les réseaux sociaux, affirmant que nous voulions créer le désordre dans la capitale », a déclaré Seif Abu Kishk, l'un des organisateurs de la Global March to Gaza.

Des dizaines de participants ont été refoulés ou expulsés ces derniers jours.

Les autorités égyptiennes n’ont fait aucun commentaire sur ces interpellations ni sur ces expulsions.

La Global March comptait traverser le Sinaï, une région désertique sous haute surveillance militaire, pour rallier la ville d'al-Arich, à environ 350 km à l'ouest du Caire, puis marcher sur les 50 derniers kilomètres jusqu’à la partie égyptienne de Rafah.

M. Abu Kishk a précisé que la marche comptait parmi ses participants plusieurs personnalités publiques, dont des parlementaires étrangers, ainsi que le petit-fils de Nelson Mandela.

Malgré les signaux négatifs des autorités, les responsables du collectif soulignent que « leur objectif reste Gaza » et qu’ils entendent continuer « à agir de manière pacifique ».

En Libye voisine, le convoi « Soumoud », réunissant selon les organisateurs un millier de participants tunisiens, algériens, marocains et mauritaniens, est bloqué depuis vendredi matin à l'entrée de la ville libyenne de Syrte, sous le contrôle des forces du maréchal Khalifa Haftar, au pouvoir dans l’Est libyen.