Avec Catwalk, le royaume répond à l’appel de la nature

La deuxième marche annuelle de Catmosphere pour sensibiliser à la faune en voie de disparition et au bien-être collectif a attiré samedi des milliers de participants au sein du Royaume et dans le monde. (Photo Hachem Lens)
La deuxième marche annuelle de Catmosphere pour sensibiliser à la faune en voie de disparition et au bien-être collectif a attiré samedi des milliers de participants au sein du Royaume et dans le monde. (Photo Hachem Lens)
La deuxième marche annuelle de Catmosphere pour sensibiliser à la faune en voie de disparition et au bien-être collectif a attiré samedi des milliers de participants au sein du Royaume et dans le monde. (Photo Hachem Lens)
La deuxième marche annuelle de Catmosphere pour sensibiliser à la faune en voie de disparition et au bien-être collectif a attiré samedi des milliers de participants au sein du Royaume et dans le monde. (Photo Hachem Lens)
La deuxième marche annuelle de Catmosphere pour sensibiliser à la faune en voie de disparition et au bien-être collectif a attiré samedi des milliers de participants au sein du Royaume et dans le monde. (Photo Hachem Lens)
La deuxième marche annuelle de Catmosphere pour sensibiliser à la faune en voie de disparition et au bien-être collectif a attiré samedi des milliers de participants au sein du Royaume et dans le monde. (Photo Hachem Lens)
Des marcheurs et des coureurs participent à la première journée de la deuxième édition de Catwalk. (Photo Hachem Lens)
Des marcheurs et des coureurs participent à la première journée de la deuxième édition de Catwalk. (Photo Hachem Lens)
Short Url
Publié le Dimanche 06 novembre 2022

Avec Catwalk, le royaume répond à l’appel de la nature

  • Le rassemblement de cette année devrait être beaucoup plus important que celui de l’année dernière, qui a réuni 27 000 participants dans 102 pays
  • En 2021, la princesse Reema, ambassadrice du royaume d’Arabie saoudite auprès des États-Unis, lance Catmosphere, qui a pour mission de protéger les grands félins

RIYAD: La deuxième marche annuelle de Catmosphere pour sensibiliser à la faune en voie de disparition et au bien-être collectif a attiré samedi des milliers de participants au sein du Royaume et dans le monde.

«Nous étions ravis que le rassemblement inaugural de 2021 ait reçu un soutien aussi important, montrant un énorme intérêt pour notre message et l’action pour la préservation des grands félins emblématiques à travers le monde», déclare la princesse Reema Bandar, fondatrice de Catmosphere.

Le rassemblement de cette année devrait être beaucoup plus important que celui de l’année dernière, qui a réuni 27 000 participants dans 102 pays.

Plus de cinquante rassemblements ont eu lieu au Royaume seulement, avec la participation de nombreuses villes, dont Asir, Riyad, Alkhobar, Dharan, Al-Qassim, La Mecque, Djeddah et Jazan.

Le nombre officiel n’a pas encore été annoncé, mais la participation cette année semble déjà supérieure à celle du premier rassemblement qui s’est tenu l’année dernière.

Catwalk est un événement mondial annuel qui invite les gens à participer à une marche de sept kilomètres pour promouvoir le bien-être et la préservation de la faune, y compris les sept grands félins – tigres, lions, léopards, jaguars, pumas, guépards et panthères des neiges, en mettant l’accent sur le léopard d’Arabie en voie de disparition.

Cette année, plusieurs sites de Riyad ont accueilli le rassemblement, notamment Diriyah, le Quartier diplomatique, le front de Riyad et la Cité du roi Abdelaziz pour la science et la technologie.

L’un des participants, Amirulhusni Sahar a marché à Diriyah. Il dit qu’une partie de sa famille a participé au premier rassemblement, mais que c’était la première fois pour lui.

« Je suis ici avec ma famille et nous représentons également la Malaisie», déclare M. Sahar, le premier secrétaire de l’ambassade de Malaisie.

Sian Tichar, responsable de la campagne Catwalk à Riyad, explique la mission de Catmosphere dans la promotion du bien-être collectif.

« Le concept de bien-être collectif signifie que pour avoir une planète en bonne santé, nous devons avoir des gens en bonne santé. Catwalk invite les gens à marcher à l’air libre. Si vous le faites, vous vous sentirez probablement mieux dans votre peau et vous admirerez la nature. Si vous vous souciez de la nature, vous vous soucierez de la fauneaussi », dit-elle.

«Catmosphere, une fondation à l’initiative de la princesse Reema, et sa campagne phare, Catwalk, invitent les gens à se promener et à découvrir les histoires des grands félins et les défis auxquels ils sont confrontés pour interpréter le concept de bien-être collectif», ajoute-t-elle.

Elle soutient que l’année dernière, lors du premier rassemblement, de nombreuses personnes ont profité de l’occasion pour ramasser les ordures et planter des arbres.

« Je suis très fière de faire partie de l’équipe de Catwalk. Par ailleurs, je suis vraiment ravie de voir l’Arabie saoudite montrer l’exemple en soutenant des causes qui contribuent à promouvoir le bien-être collectif ».

Le PDG de Diriyah Gate, Jerry Inzerillo, a rejoint le rassemblement de cette année dans le centre historique. De nombreux scouts saoudiens étaient présents pour aider et guider les participants tout au long de la marche, tandis qu’une mascotte accueillait les enfants. Des collations et des boissons étaient prévues avant la marche et après celle-ci.

Au nord-est des festivités de Catmosphere à Riyad, la corniche d’Alkhobar a pris vie au moment où les habitants ont rejoint le rassemblement annuel.

Les familles se sont rassemblées dans un endroit surplombant le château d’eau d’Alkhobar pendant que des enfants tout enthousiastes – dont beaucoup avaient le visage peint à l’image d’un félin sauvage – se joignaient à la marche.

« Le taux de participation est important et c’est assez intéressant pour les enfants qui sont ravis de voir quelque chose de différent après un long moment. La plupart de ces animaux sont dans la catégorie des espèces en voie de disparition, il est donc intéressant de voir comment les artistes ont proposé différentes variations et couleurs », déclare Shaila G., une habitante de la région, à Arab News.

L’une des artistes participantes, Reem Alsaaq, avait son pinceau à portée de main et ajoutait de la couleur sur place.

« J’ai découvert cet événement grâce à mon groupe d’artistes locaux. Ils m’ont demandé de peindre quelque chose en direct sur la corniche et j’ai décidé de recréer l’image d’un félin sauvage qui semble réfléchir à la vie », dit Reem Alsaaq à Arab News.

Laura Masoni a entendu parler de l’événement dans le complexe où elle vit.

« Je suis très sensible aux questions relatives aux animaux et à la faune. Nous sommes ici avec ma famille et les amis de mes enfants pour être tous ensemble et agir pour la bonne cause », explique-t-elle.

Giovanni Gennari ajoute : «C’est une cause très importante pour protéger notre environnement. Ce fut une bonne journée et un bon moyen de rester loin de chez soi, des tablettes et des jeux vidéo. La journée était parfaite ».

La marche a eu lieu à trois endroits différents de la ville de Djeddah, notamment la Corniche, le parc du prince Majed et la passerelle du prince Fawaz.

Wesam Zailai, directeur général de Catwalk dit : «L’événement est divisé en deux catégories, la marche et la course sur trois distances: 1 km, 3,5 km et 7 km pour préserver le léopard d’Arabie.»

Il poursuit : « Il y a 300 adultes et 150 enfants qui participent aujourd’hui.»

Le participant saoudien Abdelrahman al-Enizi, 43 ans, a remporté la première place au Djeddah Catwalk à la Corniche.

Après avoir couru les sept kilomètres en 24 minutes, M. Al-Enizi déclare à Arab News : «Je suis tellement content de cette initiative et je me suis présenté aujourd’hui pour soutenir la cause et responsabiliser quant à la nécessité de sauver le léopard d’Arabie de l’extinction. Personnellement, j’apprécie les sports, en particulier la marche, qui améliore à la fois la santé mentale et physique ».

M. Al-Enizi est venu avec son fils de six ans, Abdelmalik, qui a rejoint la catégorie 1 km pour les enfants.

Arab News a également interviewé des enfants du Royaume pour tester leurs connaissances sur le léopard d’Arabie et ce qui pourrait être fait pour aider l’espèce menacée.

Le Saoudien Raed Jawa, 13 ans, soutient que le léopard d’Arabie, « considéré comme l’un des plus grands félins arabes, est l’espèce animale la plus menacée ».

Cependant, Jawa déclare que son grand félin préféré était le lynx. « Il y a beaucoup d’animaux en voie de disparition que j’aime et que je veux voir », ajoute-t-il.

Sa sœur, Hala, 11 ans, explique que le léopard d’Arabie appartient à la famille féline des mammifères carnivores et se trouve dans la péninsule Arabique.

« Mon grand félin préféré est le tigre », précise-t-elle.

«Je suis si heureuse que la conservation de la faune fasse partie de nos priorités dans ce pays parce que j’aime les animaux».

Aleena Haque, 9 ans, originaire du Bangladesh, déclare que ses félins préférés sont les lions, les léopards, les guépards et le tigre du Bengale.

Elle se fait du souci pour le léopard d’Arabie qui est une espèce en voie de disparition. « J’ai peur qu’il disparaisse parce que j’aime tellement les animaux», confie-t-elle à Arab News.

En 2021, la princesse Reema, ambassadrice du royaume d’Arabie saoudite auprès des États-Unis, lance Catmosphere, qui a pour mission de protéger les grands félins. L’organisation à but non lucratif vise à renforcer les efforts de Panthera, une organisation caritative basée aux États-Unis dédiée à la préservation de quarante espèces de félins sauvages.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Short Url
  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.


Accord Arabie saoudite-Qatar pour une liaison ferroviaire à grande vitesse

Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani du Qatar est accueilli par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane à son arrivée à Riyad. (X : @Spagov)
Short Url
  • L’Arabie saoudite et le Qatar lancent une ligne TGV de 785 km reliant Riyad à Doha, achevée d’ici six ans et destinée à transporter plus de 10 millions de passagers par an
  • Le projet, estimé à 115 milliards de SR, vise à renforcer l’intégration régionale, stimuler commerce et tourisme, et soutenir la transition vers des transports durables

RIYAD: L’Arabie saoudite et le Qatar ont signé lundi un accord pour construire une ligne ferroviaire à grande vitesse reliant les deux pays.

L’annonce est intervenue à l’issue d’une rencontre à Riyad entre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, tenue dans le cadre du Conseil de coordination saoudo-qatari.

La liaison ferroviaire, qui connectera l’aéroport international King Salman de Riyad à l’aéroport international Hamad de Doha, constituera une première pour les deux nations et réduira le temps de trajet entre les deux capitales à seulement deux heures.

Selon un communiqué conjoint, le projet devrait être achevé d’ici six ans et créer 30 000 emplois dans les deux pays. Une fois opérationnel, il transportera plus de 10 millions de passagers par an.

Les dirigeants ont assisté à la signature de l’accord au palais Al-Yamamah à Riyad, où ils ont également coprésidé la huitième session du Conseil de coordination qataro-saoudien.

L’accord a été signé par le ministre saoudien des Transports et des Services logistiques, Saleh Al-Jasser, et par le ministre qatari des Transports, cheikh Mohammed ben Abdulla ben Mohammed Al-Thani. Il est considéré comme une étape stratégique visant à renforcer la coopération, l’intégration développementale et le développement durable, et à démontrer un engagement commun en faveur de la prospérité régionale.

La ligne à grande vitesse s’étendra sur 785 km et accueillera des trains capables de dépasser les 300 km/h. Plusieurs arrêts sont prévus entre les deux aéroports, notamment à Hofuf et Dammam.

Le service devrait considérablement améliorer les déplacements ferroviaires dans la région et stimuler le commerce ainsi que le tourisme. Le bénéfice économique pour les deux pays est estimé à 115 milliards de riyals saoudiens (30,6 milliards de dollars).

Conçue avec des technologies de pointe et une ingénierie intelligente, la ligne contribuera également à la durabilité environnementale en réduisant les émissions de carbone et en soutenant la transition vers des modes de transport plus efficaces et innovants. Elle constitue l’un des projets clés soutenant le développement régional et renforçant la connectivité ainsi que l’intégration au sein des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Au cours de la réunion du conseil, les deux parties ont souligné la solidité de leurs liens économiques, avec un commerce bilatéral en 2024 en hausse de 634 % depuis 2021, à 930,3 millions de dollars (hors réexportations).

Le cheikh Tamim était accompagné lors des discussions par le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdulrahman ben Jassim Al-Thani, ainsi que par d’autres hauts responsables.


Syrie: Chareh lance un appel à l'unité un an après la chute d'Assad

Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile. (AFP)
Short Url
  • Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence
  • Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer

DAMAS: Le président syrien Ahmed al-Chareh a exhorté lundi, un an après la chute de Bachar al-Assad, son peuple à s'unir pour rebâtir un pays ravagé par des années de guerre civile.

"La phase actuelle exige que tous les citoyens unissent leurs efforts pour bâtir une Syrie forte, consolider sa stabilité, préserver sa souveraineté", a déclaré le dirigeant, endossant pour l'occasion l'uniforme militaire comme le 8 décembre 2024, quand il était entré dans Damas à la tête de forces rebelles.

Après les prières du matin à mosquée des Omeyyades, il a salué "les sacrifices et l'héroïsme des combattants" ayant renversé il y a un an l'ex-dictateur Assad, selon un communiqué de la présidence.

Ahmed al-Chareh, ancien jihadiste de 43 ans, était devenu dans la foulée chef d'Etat par intérim après 14 ans de guerre civile et plus de cinq décennies d'un régime familial à la main de fer.

Il a rompu avec son passé jihadiste et réhabilité la Syrie sur la scène internationale, obtenant la levée des sanctions internationales, mais reste confronté à d'importantes défis sécuritaires.

De sanglantes violences intercommunautaires dans les régions des minorités druze et alaouite, et de nombreuses opérations militaires du voisin israélien ont secoué la fragile transition.

"C'est l'occasion de reconstruire des communautés brisées et de panser des divisions profondes", a souligné dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.

"L'occasion de forger une nation où chaque Syrien, indépendamment de son appartenance ethnique, de sa religion, de son sexe ou de son affiliation politique, peut vivre en sécurité, dans l'égalité et dans la dignité".

Les célébrations de l'offensive éclair, qui ont débuté fin novembre, doivent culminer lundi avec une parade militaire et un discours du président syrien.

Elles sont toutefois marquées par le boycott lancé samedi par un chef spirituel alaouite, Ghazal Ghazal. Depuis la destitution d'Assad, lui-même alaouite, cette minorité est la cible d'attaques.

L'administration kurde, qui contrôle une grande partie du nord et du nord-est de la Syrie, a également annoncé l'interdiction de rassemblements et événements publics dimanche et lundi "en raison de la situation sécuritaire actuelle et de l'activité accrue des cellules terroristes".