Sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient: un tournant dans la lutte contre le réchauffement dans la région

Les dirigeants se sont réunis pour le deuxième sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient (Photo fournie).
Les dirigeants se sont réunis pour le deuxième sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient (Photo fournie).
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Publié le Mardi 08 novembre 2022

Sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient: un tournant dans la lutte contre le réchauffement dans la région

  • Al-Sissi a salué les efforts du prince héritier saoudien pour créer un environnement de collaboration entre les nations arabes dans cette lutte
  • Il a encouragé les pays arabes à saisir les opportunités de collaboration technique et financière offertes par l'initiative

RIYAD: Le sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient, organisé par l'Arabie saoudite, a été salué comme un tournant dans la lutte contre le changement climatique dans la région, tandis que les dirigeants des pays du Golfe se réunissaient en Égypte.
Organisé parallèlement à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), le deuxième sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient a permis à des personnalités de la région et d'ailleurs de se rencontrer pour discuter de solutions aux défis environnementaux croissants.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a déclaré que l'impact du changement climatique était déjà évident au Moyen-Orient, citant «les tempêtes de poussière dans le Golfe, les incendies en Algérie et les inondations au Liban».  
«Tout cela dans une région déjà dangereusement vulnérable aux conditions météorologiques extrêmes», a-t-il soutenu.
Réfléchissant au rôle que joue l'Initiative verte du Moyen-Orient dans la lutte contre le changement climatique, il a déclaré: «Grâce aux initiatives vertes, l'avenir semble plus sûr et un peu plus radieux.»
Le prince héritier du Koweït, Mishal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a déclaré que son pays prévoyait d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050, et qu'il mènerait de nouveaux projets visant à accroître les espaces verts par le boisement, l'augmentation de la couverture verte et la création de réserves naturelles.
«Le lancement du sommet de l'Initiative verte du Moyen-Orient par l'Arabie saoudite est significatif du fait qu'il marque un tournant dans l'action climatique pour la région du Moyen-Orient, car il sert également de base à la coopération régionale», a indiqué Al-Sabah.
«L'Initiative verte du Moyen-Orient répond à de nombreuses aspirations au niveau régional et international», a-t-il ajouté.
Selon M. Al-Sabah, le Koweït est également déterminé à collaborer avec les Nations unies pour mettre en œuvre des projets environnementaux visant à relever les défis climatiques.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a profité de son discours au sommet pour encourager les pays arabes à saisir les opportunités de collaboration technique et financière offertes par l'initiative.
«La région arabe souffre plus que d'autres des effets négatifs du changement climatique sur la qualité des terres agricoles, la fertilité des sols, l'augmentation de la température et le phénomène des sécheresses et des inondations», a déclaré M. Al-Sissi.
Il a ajouté que les nations arabes avaient adopté les mesures nécessaires pour lutter contre le changement climatique et que l'Égypte avait déjà entamé une vaste transition vers les énergies renouvelables, qu'elles soient solaires ou éoliennes.
Le président a également salué les efforts déployés par le prince héritier saoudien pour créer un environnement de collaboration entre les nations arabes dans la lutte contre le changement climatique.
«De nombreux pays ont rejoint l'initiative, ce qui montre le niveau de sérieux de notre région arabe face au changement climatique, que ce soit en matière de transformation des énergies renouvelables ou de prise de mesures efficaces d'adaptation aux impacts négatifs du changement climatique», a indiqué M. Al-Sissi.
«Les pays arabes déploient des efforts dans le cadre de l'initiative et l'accueil de la prochaine COP aux Émirats arabes unis témoigne du rôle joué par les pays en matière de changement climatique et de l'engagement de leur collaboration», a-t-il poursuivi.
M. Al-Sissi a déclaré que l'initiative offrait aux pays la possibilité d'assurer de nouveaux investissements et de fournir de nouveaux mécanismes de financement innovants dans les nouvelles technologies pour faire face aux défis climatiques.
Il a ajouté que l'initiative fournissait un cadre approprié pour renforcer la collaboration technique entre les centres de recherche de différents pays et permettre l'intégration technologique nécessaire à la lutte contre le changement climatique.
«Notre conférence aujourd'hui est une opportunité pour les dirigeants de la planète de se tourner vers un objectif immense qui est la nécessité d'une action urgente et de mesures efficaces pour lutter contre le changement climatique. Le temps ne joue pas en notre faveur. Les lacunes dans la réduction des émissions et dans l’adaptation de mécanismes d’atténuation nécessitent des actions et des mesures concrètes urgentes», a déclaré M. Al-Sissi.
La Première ministre tunisienne a promis que son pays soutiendrait pleinement l'Initiative verte du Moyen-Orient par des mécanismes de financement.
Najla Bouden a déclaré que la Tunisie a adopté l'orientation stratégique dans ses objectifs nationaux pour les années à venir.
«Les objectifs de l'Initiative verte du Moyen-Orient correspondent à nos objectifs stratégiques nationaux en Tunisie et, par conséquent, nous tenons à réitérer le soutien du pays et son engagement en faveur de l'initiative pour réaliser tous les mécanismes de financement économique nécessaires à sa réussite», a déclaré Mme Bouden.
«Nous avons adopté cette orientation stratégique dans notre réforme nationale pour les années à venir en nous appuyant sur nos ressources et notre expertise pour établir des partenariats inclusifs au niveau bilatéral et régional, en soutenant le rôle des femmes et des jeunes pour répondre aux besoins de l'économie verte et pour bénéficier des mécanismes de financement vert», a-t-elle ajouté.
Mme Bouden a souligné que le plan était une étape importante pour l'humanité, car le chemin vers un environnement mondial durable nécessite davantage d'efforts.
«Les catastrophes environnementales se multiplient et s'aggravent alors que les communautés internationales avancent lentement vers la mise en œuvre pratique de toutes les promesses et de tous les engagements», a-t-elle mis en garde.
Le prince héritier de Jordanie a profité du sommet pour appeler à la coopération afin d'établir les politiques, les programmes et les solutions créatives nécessaires pour assurer un avenir à la fois vert et durable pour les générations actuelles et futures.
Al-Hussein ben Abdallah II a présenté les projets visant à moderniser l'économie en établissant des partenariats avec les secteurs privé et public, aux niveaux local, régional et mondial, et en impliquant les jeunes et les femmes dans ce processus.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Engie confirme ses perspectives 2025 malgré un contexte "incertain et mouvant"

Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
Cette photographie montre le parc éolien offshore de Yeu-Noirmoutier au large de l'Ile-d'Yeu, dans l'ouest de la France, le 23 juin 2025. (AFP)
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  • Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre
  • L'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025

PARIS: Engie a confirmé vendredi ses perspectives pour 2025 malgré un contexte "incertain" et une baisse des prix qui a pesé sur ses résultats au premier semestre, et se dit désormais plus confiant pour ses projets renouvelables aux Etats-Unis après une période d'incertitude.

Son résultat net récurrent a reculé de 19% à 3,1 milliards d’euros au cours des six premiers mois de l'année. Le résultat opérationnel (Ebit) hors nucléaire est ressorti à 5,1 milliards d'euros, en baisse de 9,4% en raison d'une base de comparaison élevée par rapport au premier semestre 2024 et "dans un contexte de baisse des prix".

Mais l'énergéticien se dit confiant sur la suite et maintient ses prévisions pour 2025.

"Nous abordons les prochains mois avec confiance et nous confirmons notre +guidance+ annuelle", a commenté Catherine MacGregor, sa directrice générale, citée dans le communiqué de résultats.

Elle a néanmoins insisté sur le contexte économique et géopolitique "assez incertain et mouvant", lors d'une conférence téléphonique.

A la Bourse de Paris, Engie cédait 2,45% à 10H53 (8H53 GMT) à 19,15 euros vendredi, après avoir lâché 5% à l'ouverture.

Interrogée sur les Etats-Unis, Catherine MacGregor s'est montrée plus confiante après une période d'incertitude qui a suivi l'entrée en fonction du gouvernement Trump.

"Avec la promulgation du +Big beautifull bill+ (la loi budgétaire de Donald Trump, ndlr) et une première clarification du cadre réglementaire et fiscal qui était attendue, nous nous apprêtons à lancer trois projets pour plus de 1,1 GW de capacité totale, éolien, solaire et batteries qui vont conforter notre croissance jusqu'en 2028", a-t-elle déclaré.

Engie a pour l'heure "juste en dessous de 9 GW en opération aux États-Unis", a-t-elle rappelé.

"Il y avait beaucoup, beaucoup d'incertitudes sur le traitement qui serait donné à ces projets", a-t-elle souligné, mais avec cette nouvelle loi, "on a beaucoup plus de clarté".

"Le marché aux États-Unis reste évidemment très, très porteur", a-t-elle poursuivi. "Les projections de demande d'électricité sont absolument massives et aujourd'hui, il n'y a pas de scénarios (...) sans une grande partie de projets renouvelables", notamment en raison du fort développement des centres de données dans le pays.

Le groupe table sur un résultat net récurrent - qui exclut des coûts de restructuration et la variation de la valeur de ses contrats de couverture - "entre 4,4 et 5,0 milliards d'euros" en 2025.

Engie vise par ailleurs un Ebit hors nucléaire "dans une fourchette indicative de 8,0 à 9,0 milliards d'euros" en 2025.

"Comme prévu, l'Ebit hors nucléaire va atteindre son point bas cette année et le second semestre 2025 sera en hausse par rapport à 2024", a indiqué Catherine MacGregor.

Le bénéfice net en données publiées s'établit à 2,9 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 50%, en raison d'un impact moindre de la variation de la valeur de ses contrats de couverture.

Le chiffre d'affaires a atteint 38,1 milliards d'euros au premier semestre, en croissance de 1,4%.

Engie disposait d'une capacité totale renouvelables et de stockage de 52,7 gigawatts (GW) à fin juin 2025, en hausse de 1,9 GW par rapport à fin 2024. A cela s'ajoutent 95 projets en cours de construction qui représentent une capacité totale de près de 8 GW.

Le groupe dispose d'un portefeuille de projets renouvelables et de batteries en croissance qui atteint 118 GW à fin juin 2025, soit 3 GW de plus qu'à fin décembre 2024.


ArcelorMittal: les taxes douanières américaines érodent la rentabilité au premier semestre

La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
La cokerie d'ArcelorMittal Bremen sur le site de Bottrop est photographiée depuis la plate-forme d'observation Tetraeder à Bottrop, dans l'ouest de l'Allemagne, le 21 juillet 2025. (AFP)
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  • ArcelorMittal a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexiqu
  • ArcelorMittal espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année

PARIS: ArcelorMittal, qui a vu sa rentabilité érodée au premier semestre par les taxes douanières de Donald Trump sur les importations d'acier depuis le Canada ou le Mexique, espère la mise en place effective de mesures de soutien à l'acier en Europe d'ici à la fin de l'année.

Malgré un résultat net en hausse de 39% au premier semestre 2025, à 2,6 milliards de dollars, le bénéfice avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement (Ebitda) du deuxième fabricant d'acier mondial a reculé de 10%, à 3,4 milliards de dollars, notamment après l'application de droits de douane de 50% sur l'acier importé aux Etats-Unis depuis le Canada et le Mexique à partir du 4 juin, a expliqué le groupe dans un communiqué jeudi.

Le chiffre d'affaires a aussi pâti du recul de 7,5% des prix moyens de l'acier dans le monde: les ventes se sont amoindries de 5,5%, à 30,72 milliards de dollars au premier semestre.

Jeudi à la Bourse de Paris, après ces annonces, le titre ArcelorMittal a terminé la séance en recul de 2,58%, à 27,52 euros.

Le directeur général du groupe, Aditya Mittal, s'est félicité de la reprise à 100% du site de Calvert aux Etats-Unis, qui devient un site d'acier bas carbone grâce à la construction d'un nouveau four à arc électrique.

En Europe, les tendances à l'accroissement des dépenses publiques sur la défense et les infrastructures "sont un encouragement pour l'industrie de l'acier", a jugé M. Mittal.

Néanmoins, alors que le plan d'action annoncé en mars par la Commission européenne a lancé des "signaux clairs" pour défendre la production européenne d'acier, "nous attendons toujours la concrétisation des mesures de sauvegarde (ou quotas sur les importations d'acier en Europe, NDLR) du mécanisme d'ajustement carbone aux frontières et sur les prix de l'énergie", a-t-il souligné.

A condition que ces mesures soient mises en place, le groupe prévoit d'investir 1,2 milliard d'euros pour un four à arc électrique sur son site français de Dunkerque (Nord), a-t-il rappelé.

Au total, ArcelorMittal en exploite 29 dans le monde, pour une capacité de production de 21,5 millions de tonnes d'acier recyclé par an, qui augmentera à 23,4 millions de tonnes en 2026 après la mise en service des deux sites espagnols de Gijon et Sestao.


Les bénéfices du CAC 40 en baisse sur fond de guerre commerciale

Cette photographie montre les informations financières de l'indice CAC40 (en bas à gauche), l'indice français qui suit les 40 plus grandes valeurs françaises, affichées sur un immeuble de bureaux dans le quartier financier de La Défense à Paris, le 7 avril 2025. (AFP)
Cette photographie montre les informations financières de l'indice CAC40 (en bas à gauche), l'indice français qui suit les 40 plus grandes valeurs françaises, affichées sur un immeuble de bureaux dans le quartier financier de La Défense à Paris, le 7 avril 2025. (AFP)
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  • Les disparités sont fortes au premier semestre pour les entreprises du CAC 40, qui ont globalement vu leurs bénéfices nets reculer sur fond de guerre commerciale
  • Pour les 37 entreprises sur 40 qui ont publié leurs résultats semestriels jusqu'à jeudi soir inclus, le bénéfice net cumulé tombe à 45 milliards d'euros

PARIS: Automobile et luxe à la peine, aérien, défense et industrie en progression: les disparités sont fortes au premier semestre pour les entreprises du CAC 40, qui ont globalement vu leurs bénéfices nets reculer sur fond de guerre commerciale, d'après un décompte réalisé jeudi par l'AFP.

Pour les 37 entreprises sur 40 qui ont publié leurs résultats semestriels jusqu'à jeudi soir inclus, le bénéfice net cumulé tombe à 45 milliards d'euros, en baisse de 32% par rapport au premier semestre 2024 pour ces mêmes entreprises.

Cette somme des bénéfices nets part du groupe ne prend pas en compte d'éventuels résultats ajustés publiés par les entreprises et exclut Pernod Ricard, dont l'exercice comptable est décalé et donc pas comparable.

Le chiffre d'affaires cumulé est de 725 milliards d'euros, en légère baisse de près de 2%.

La première moitié de 2025 a été marquée par l'incertitude sur les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits européens, et a vu l'euro s'apprécier fortement par rapport à plusieurs devises, notamment face au dollar.

"C'est plutôt l'incertitude qui a pesé" avec le risque "qu'il y ait une guerre commerciale", souligne auprès de l'AFP Lionel Melka, gérant à Swann Capital.

Mais "globalement, (...) les résultats sont plutôt solides", avec, d'un côté, "les secteurs où les attentes étaient basses" comme le luxe ou la consommation, et, de l'autre, "les secteurs qui vont bien — défense, banque — là c'est bon comme prévu".

- Les banques résilientes -

Ce semestre "reste décevant", notamment en comparaison avec la situation américaine, juge pour sa part Christopher Dembik, conseiller en investissement pour Pictet AM: "il y a ce décrochage français et européen qui est perceptible".

D'autre part, "en début d'année, vous aviez un enthousiasme qui était indéniablement exagéré sur les actions européennes. (...) La réalité c'est qu'on n'est pas sur une période de résultats qui est mirobolante", ajoute-t-il.

Les entreprises de l'aérien et de la défense tirent leur épingle du jeu, portées par les tensions géopolitiques: Airbus a vu ses bénéfices bondir de 85%, Safran de 11%.

Les banques s'en sortent bien également et "sont sur des bonnes dynamiques depuis déjà deux, trois ans", relève Christopher Dembik.

Ensemble, BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale réalisent au total 13,5 milliards d'euros de bénéfices, une hausse de 12%.

En face, le secteur automobile se casse la figure. Renault, notamment, enregistre une lourde perte de plus de 11,2 milliards d'euros, due à l'évolution comptable du traitement de son partenaire japonais Nissan et ses mauvais résultats.

Son concurrent Stellantis a lui publié une lourde perte nette de 2,3 milliards d'euros au premier semestre et son nouveau directeur général, l'Italien Antonio Filosa, a prévenu qu'il faudrait prendre des "décisions difficiles" pour "accélérer" fin 2025.

Le luxe a également souffert, avec un bénéfice net en chute de 46% pour Kering (Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga, ...) et de 22% pour LVMH (Louis Vuitton, Dior, Celine...).

Le plus gros bénéfice revient d'ailleurs à BNP Paribas, qui vole la vedette à TotalEnergies et LVMH, duo en tête au premier semestre 2024.

- Risque de taux de change -

L'incertitude reste forte pour les troisième et quatrième trimestres, en raison notamment de la force de l'euro qui devrait peser sur les entreprises françaises.

Christopher Dembik table plutôt sur "un risque de taux de change, qu'un risque de droits de douane", et cela "va beaucoup plus se matérialiser dans les résultats à venir", dans les investissements, les importations, etc.

Concernant les droits de douane, malgré les questions en suspens, les entreprises avaient anticipé, "on savait que ce serait un tarif douanier important, donc elles avaient quand même prévu les choses", ajoute l'analyste.

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont mis fin à l'attente dimanche, en annonçant un accord prévoyant que les produits européens exportés aux États-Unis soient taxés à 15%.