«Déguster Paris» grâce à «encyclopéguide» gourmand

Le journaliste, auteur et critique gastronomique français François-Regis Gaudry pose lors d'une séance photo à Paris, le 8 novembre 2022. (Photo, AFP)
Le journaliste, auteur et critique gastronomique français François-Regis Gaudry pose lors d'une séance photo à Paris, le 8 novembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 10 novembre 2022

«Déguster Paris» grâce à «encyclopéguide» gourmand

Le journaliste, auteur et critique gastronomique français François-Regis Gaudry pose lors d'une séance photo à Paris, le 8 novembre 2022. (Photo, AFP)
  • Plus de 2 000 adresses des palaces aux meilleurs burgers ou œufs mayonnaise, 88 recettes dont le croque-monsieur ou poireaux vinaigrette: «On va déguster Paris», qui sort le 16 novembre en librairie en France
  • Les trois précédents consacrés à la France et à l'Italie ont été vendus à plus de 500 000 exemplaires

PARIS: Après une "crise existentielle", la scène gastronomique parisienne "se réveille", estime le critique gastronomique François-Régis Gaudry qui propose de découvrir de façon "décomplexée" la ville qui a inventé le restaurant, à travers un "encyclopéguide" gourmand. 

Plus de 2 000 adresses des palaces aux meilleurs burgers ou oeufs mayonnaise, 88 recettes dont le croque-monsieur ou poireaux vinaigrette: "On va déguster Paris", qui sort le 16 novembre en librairie en France, est le quatrième ouvrage depuis 2015 du critique qui intervient dans l'émission à succès "Top chef". 

Les trois précédents consacrés à la France et à l'Italie ont été vendus à plus de 500 000 exemplaires. 

"C'est un livre du patrimoine et de la pop culture à la fois", qui "aborde aussi les aspects plus ignorés" comme le terroir de la région parisienne avec ses maraîchers, éleveurs de volailles et producteurs de fromages longtemps boudés et mis à l'honneur alors qu'on s'efforce à manger local, affirme François-Régis Gaudry. 

Bouillons, street food, pâtisserie 

"C'est à Paris, au lendemain de la Révolution française, qui est né le restaurant tel qu'on le connaît aujourd'hui avec une table individuelle, un choix à la carte et une addition", explique-t-il, "Il s'est développé dans les années 1790. Cette invention parisienne s'est ensuite diffusée dans le monde entier". 

"Avant, c'était des auberges, des tables d'hôtes où l'on mangeait de manière pas très glorieuse", souligne-t-il. 

Et en 2022, mange-t-on bien à Paris? 

"On mange de mieux en mieux. La gastronomie parisienne a vécu une crise existentielle dans le début des années 2000 (...) A un moment donné, Paris s'est tourné vers une forme d'élitisme gastronomique et a perdu son âme, le bistrot s'est vidé de sa substance". 

Puis "Paris s'est réveillé, la street food qui n'existait quasiment pas s'est développée avec des produits et des démarches de qualité". 

Il y a des files d'attente devant les bouillons, ces institutions parisiennes qui renaissent 100 ans après, avec leur cuisine "sincère" et  faite maison et une addition autour de 20 euros - entrée/plat/dessert. 

Autre argument irrésistible pour "les Brésiliens, Américains ou les Chinois qui viennent faire du tourisme à Paris": la pâtisserie, "une scène inégalée dans le monde", énumère-t-il. 

« Passeur » de recettes  

Paris pourra aussi se déguster chez soi à travers les recettes inratables de François-Régis Gaudry. Certaines sont inattendues comme "le cheese naan", cette galette garnie de fromage qu'on sert dans les restaurants indiens et qui a été inventée... à Paris. 

Dans les années 60, un restaurant parisien a eu l'idée de garnir le pain qui est cuit au tandoor, four traditionnel indien, en mettant dedans de La Vache qui rit. 

Facile à reproduire à la maison dans une poêle à crêpes, "mes filles adorent", assure François-Régis Gaudry qui, depuis la crise sanitaire, publie sur les réseaux sociaux des recettes faciles à faire. 

"Mon savoir-faire n'est pas sanctionné par un diplôme. Ce ne sont que des recettes que je sais faire pour mes amis et ma famille: un minimum de temps en cuisine, un minimum de matériel, des produits peu coûteux". 

"Je me considère comme un passeur de recettes. Dans un restaurant, je trouve une recette qui fait mouche, je la prends et j'essaie de la transmettre" en la simplifiant avec le chef. 

Le but est de "décomplexer" ceux qui vont l'exécuter: "il ne faut pas qu'ils aillent faire le tour de la ville pour chercher du poivre de Sichuan ou qu'ils s'achètent un énorme robot professionnel". 

Svelte en dépit des "excès" qu'il aime s'autoriser dans des restaurants, François-Régis Gaudry conseille de marcher à Paris. "Balzac disait que la marche, c'est la gastronomie de l'oeil. Je regarde des choses, je picore, je mange Paris. J'adore Paris et je marche". 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com