L'Occident est sur la voie d'une victoire commune, selon le ministre ukrainien des AE

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré qu'il utilisait l'opportunité du sommet de Phnom Penh ASEAN comme «une tournée asiatique». (AP)
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré qu'il utilisait l'opportunité du sommet de Phnom Penh ASEAN comme «une tournée asiatique». (AP)
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Publié le Samedi 12 novembre 2022

L'Occident est sur la voie d'une victoire commune, selon le ministre ukrainien des AE

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré qu'il utilisait l'opportunité du sommet de Phnom Penh ASEAN comme «une tournée asiatique». (AP)
  • «Très peu de gens croyaient que l'Ukraine survivrait», a déclaré M. Kuleba lors de sa rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken
  • L'hymne national ukrainien a retenti à Kherson à la suite du retrait par Moscou de ses forces vendredi de la ville, qui avait été la première à tomber après l'ordre donné en février dernier par Vladimir Poutine à son armée d'envahir l'Ukraine

PHNOM PENH: Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, a déclaré samedi que l'Occident était sur la voie d'une "victoire commune" sur la Russie, tout en saluant l'aide militaire qui a rendu possible la reprise de Kherson (sud). 

L'hymne national ukrainien a retenti à Kherson à la suite du retrait par Moscou de ses forces vendredi de la ville, qui avait été la première à tomber après l'ordre donné en février dernier par Vladimir Poutine à son armée d'envahir l'Ukraine. 

"Très peu de gens croyaient que l'Ukraine survivrait", a déclaré M. Kuleba lors de sa rencontre avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken en marge d'un sommet de l'Asie du Sud-Est au Cambodge. 

"Ce n'est qu'ensemble que nous pourrons l'emporter et chasser la Russie d'Ukraine. Nous sommes sur la bonne voie", a déclaré M. Kuleba. 

"Cela arrive, et notre victoire sera notre victoire commune - une victoire de toutes les nations éprises de paix à travers le monde". 

Kuleba a déclaré que les Ukrainiens qui célébraient la libération de Kherson versaient également des "larmes de gratitude" aux États-Unis pour les milliards de dollars d'aide militaire. 

M. Blinken a salué le "courage remarquable" des militaires et du peuple ukrainiens et a promis que le soutien américain "se poursuivra aussi longtemps qu'il le faudra" pour vaincre la Russie. 

S'exprimant plus tôt dans la journée lors d'une rencontre bilatérale avec le Premier ministre australien Anthony Albanese en marge du sommet, M. Kouleba avait estimé que la lutte pour libérer le pays se poursuivait. 

"Nous sommes en train de gagner des batailles sur le terrain. Mais la guerre continue", a-t-il déclaré aux journalistes à Phnom Penh. 

"Je comprends que tout le monde souhaite que cette guerre prenne fin le plus rapidement possible. Nous sommes certainement ceux qui le souhaitent plus que quiconque", a-t-il déclaré. 

"Mais tant que la guerre se poursuivra, et que nous verrons la Russie mobiliser davantage de conscrits et acheminer davantage d'armes vers l'Ukraine, nous continuerons bien sûr à compter sur votre soutien continu", a-t-il aussi relevé. 

En octobre, l'Australie a promis à l'Ukraine 30 véhicules blindés Bushmaster supplémentaires et a alloué 70 membres du personnel de défense australien pour former les soldats ukrainiens en Grande-Bretagne. 

M. Albanese a déclaré que la poursuite du "ciblage des civils ukrainiens par les forces de Vladimir Poutine était répréhensible". 

M. Blinken a pour sa part condamné la campagne de la Russie visant à "brutaliser" l'Ukraine en attaquant les infrastructures énergétiques civiles. 

"C'est une chose qui devrait également horrifier le monde entier", a déclaré M. Blinken. 


Trump appelle à l'application des sanctions contre l'Iran en pleine négociations sur le nucléaire

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  • "J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale
  • Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens

RIYAD: Le président américain Donald Trump a appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l'Iran, tout en affirmant espérer parvenir à un accord sur le dossier du nucléaire iranien, dans un contexte d'opposition croissante des Etats-Unis à l'enrichissement de l'uranium par Téhéran.

"Je veux conclure un accord avec l'Iran. Je veux faire quelque chose, si c'est possible", a déclaré Donald Trump pendant un sommet réunissant les six pays du Conseil de Coopération du Golfe à Ryad.

"J'exhorte fermement toutes les nations à se joindre à nous pour appliquer pleinement et totalement les sanctions que je viens d'imposer à l'Iran", a poursuivi le président de la première puissance mondiale.

Il n'est pas clair à quelles sanctions M. Trump faisait référence en parlant de celles qu'il venait "d'imposer", mais l'administration américaine a récemment sanctionné plusieurs entités liées à l'industrie pétrolière et au programme nucléaire iraniens.

Pendant le premier mandat de Donald Trump, les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances pour encadrer le programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales, le rendant caduc.

Il avait également instauré des sanctions drastiques contre tout pays important du pétrole iranien.

Trump a affirmé que ces sanctions secondaires "sont à certains égards encore plus dévastatrices" que les sanctions directes visant l'Iran.

L'administration Trump a déjà tenu quatre rounds de discussions avec l'Iran, alors que le président tente d'éviter une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.

Lancés le 12 avril, ces pourparlers visent à conclure un nouvel accord censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique, une ambition que Téhéran a toujours niée, en échange d'une levée des sanctions qui paralysent l'économie iranienne.

Les deux pays ont déclaré que les discussions s'étaient déroulées dans une "atmosphère positive", mais elles ne semblent pas avoir abordé en profondeur les aspects techniques d'un éventuel accord.

L'Iran enrichit actuellement l'uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord nucléaire de 2015, alors qu'un taux de 90% est nécessaire pour un usage militaire. Ses stocks de matière fissile inquiètent les puissances occidentales.

L'Iran, qui nie vouloir se doter de l'arme nucléaire, a indiqué qu'il comptait également poursuivre les négociations avec le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne vendredi en Turquie.


Le pape appelle les chrétiens d'Orient à ne pas «abandonner» leurs terres

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  • Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre"
  • "Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres"

CITE DU VATICAN: Le pape Léon XIV a appelé mercredi les chrétiens d'Orient à ne pas "abandonner" leurs terres, demandant pour eux "tous les droits nécessaires à une existence sûre".

"Je voudrais remercier (...) les chrétiens – orientaux et latins – qui, surtout au Moyen-Orient, persévèrent et résistent sur leurs terres, plus forts que la tentation d'abandonner ces terres", a-t-il affirmé lors d'une audience au Vatican aux participants au jubilé des Eglises d'Orient.


Séisme de magnitude 4,4 près de Naples, ni blessés ni dégâts

Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
Les pompiers contrôlent la tour de l'église Sant'Anna à Bagnoli près de Naples, suite à un tremblement de terre de magnitude 4,4, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79
  • Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma

ROME: Un séisme de magnitude 4,4 a frappé mardi à la mi-journée la zone des Champs Phlégréens, près de Naples, où il a été ressenti dans le centre historique de cette métropole portuaire du sud de l'Italie mais sans faire de blessés ou causer de dégâts.

La secousse a été enregistrée à 12H07 (10H07 GMT), à trois kilomètres de profondeur, selon l'Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV).

Elle a été ressentie dans les quartiers de Pozzuoli et du Vomero du centre de Naples, faisant sortir des habitants dans la rue. Deux lignes de métro ont été suspendues, selon RaiNews.

Cette secousse a été précédée et suivie de secousses de moindre ampleur, notamment un tremblement de terre de magnitude 3,5 un quart d'heure après le séisme principal.

La zone volcanique des Champs Phlégréens, où résident quelque 500.000 personnes, a déjà été touchée par plusieurs séismes ces dernières années. Le dernier épisode majeur en date, le 13 mars, était déjà de magnitude 4,4, de même qu'une autre secousse en mai 2024.

Le volcan, qui s'étend sur un périmètre de 15 km sur 12, présente la dépression typique à fond plat laissée après une éruption. Il s'agit de la caldera ("chaudière" en espagnol) en activité la plus vaste d'Europe, située aux confins des communes de Naples et de Pouzzoles en bord de mer.

Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79.

Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40.000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma et qui font pression sur la surface en fissurant le sol.

Le scénario catastrophe, à savoir l'expulsion de lave, de cendres et de pierres, est cependant improbable dans un futur proche, selon les spécialistes.