Le RevPAR des hôtels de Riyad atteint les niveaux les plus élevés depuis plus d'une décennie

La capitale saoudienne a vu le taux d'occupation des hôtels de la ville atteindre 72,3% le mois dernier (Photo, Shutterstock).
La capitale saoudienne a vu le taux d'occupation des hôtels de la ville atteindre 72,3% le mois dernier (Photo, Shutterstock).
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Publié le Mercredi 16 novembre 2022

Le RevPAR des hôtels de Riyad atteint les niveaux les plus élevés depuis plus d'une décennie

  • Le taux d'occupation des hôtels de Riyad a atteint 72,3% le mois dernier
  • Riyad est devenue l'une des principales destinations pour les événements internationaux

RIYAD: L’industrie hôtelière de Riyad continue d'enregistrer de meilleurs résultats, les taux d'occupation et les tarifs des chambres en octobre atteignant leurs plus hauts niveaux depuis mars 2022, selon le fournisseur mondial de données hôtelières STR.

La capitale saoudienne a vu le taux d'occupation des hôtels de la ville atteindre 72,3% le mois dernier, permettant aux hôteliers de proposer des tarifs journaliers moyens plus élevés, de l’ordre de 771,24 riyals saoudiens (un riyal = 0,25 euro), ont révélé les données préliminaires de STR pour octobre 2022.

Le fort taux d’occupation des chambres d'hôtel de Riyad, avec des tarifs journaliers comparativement plus élevés, a aidé les hôteliers à obtenir de meilleures recettes par chambre disponible, ou RevPAR, soit 557,28 riyals saoudiens (RS), le tarif le plus élevé depuis mai 2011.

Avec l’amélioration de ces chiffres, le taux journalier moyen d’occupation et le RevPAR du marché hôtelier de Riyad ont dépassé comparativement la situation d'avant la pandémie, même si le taux d'occupation reste légèrement inférieur à celui d’octobre 2019, selon STR.

La capitale saoudienne est devenue l'une des principales destinations pour les événements et forums internationaux, grâce à l’impulsion du Royaume pour devenir une plaque tournante régionale pour le commerce et les affaires.

La ville a accueilli le forum Future Investment Initiative en octobre, qui a réuni les plus importants PDG, décideurs, investisseurs et entrepreneurs du monde entier pour discuter de l'avenir de l'investissement international et de l'économie mondiale.

Le marché saoudien de l'hôtellerie est sur la voie d'une reprise progressive après la pandémie de Covid-19, qui a eu un effet ravageur sur l'industrie hôtelière mondiale.

Le retour d'une série d'événements, qui avaient auparavant été interrompus en raison de la pandémie, soutient et favorise désormais les arrivées de visiteurs dans les villes saoudiennes, selon le consultant mondial en immobilier Knight Frank, aidant les hôtels à enregistrer de meilleurs taux d'occupation et de meilleurs tarifs journaliers.

À titre d’exemple, la récente Foire internationale du livre de Riyad aurait attiré plus d'un million de visiteurs de tout le pays. Cela s'est traduit par une amélioration des taux d'occupation dans les hôtels de la capitale, selon Knight Frank, qui a affirmé que l'activité croissante des entreprises internationales qui se délocalisaient ou étendaient leur présence à Riyad avait également stimulé les voyages d'affaires.

«Concernant l'avenir, avec le récent lancement de la troisième édition de la Riyadh Season, nous nous attendons à une forte demande de chambres d'hôtel cet hiver. De plus, avec l'augmentation des voyages d'affaires, les tarifs des chambres devraient continuer à augmenter dans toute la ville», indique Tourab Salim, associé et responsable de l'hôtellerie, du tourisme et des loisirs chez Knight Frank.

Pour répondre à la demande croissante, et dans le cadre des plans de transformation économique, il a précisé qu'une multitude de nouvelles offres hôtelières étaient planifiées pour répondre à l'augmentation du nombre de visiteurs prévue par le gouvernement.

«Nous prévoyons que le nombre total de chambres d'hôtel augmentera d'environ 25% pour atteindre 25 800 unités d'ici à fin 2024, plus de la moitié de l'offre à venir devant être de haut niveau et exploitée à l'échelle internationale», précise-t-il. 

Selon les données de septembre 2022 de STR, le Moyen-Orient et l'Afrique étaient les seules régions du monde à afficher une augmentation de l'activité hôtelière globale à la fin du troisième trimestre, avec 130 956 chambres en construction, 38 147 chambres en phase de planification finale, et 74 510 chambres au stade de la planification. Dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique, un total de 243 613 chambres en cours de préparation.

STR a indiqué que la majeure partie de l'activité de la région se concentrait sur le Moyen-Orient, l'Arabie saoudite étant en tête de l'activité de construction dans la région, avec 39 070 chambres, suivie par les Émirats arabes unis avec 32 373 chambres.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".