Arabie saoudite et Thaïlande : Les liens florissants entre deux royaumes amis

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président indonésien, Joko Widodo, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président indonésien, Joko Widodo, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président des Philippines, Ferdinand Marcos Jr., en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président des Philippines, Ferdinand Marcos Jr., en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
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Publié le Vendredi 18 novembre 2022

Arabie saoudite et Thaïlande : Les liens florissants entre deux royaumes amis

  • La visite du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, devrait stimuler le commerce, les investissements et la coopération économique
  • Les liens bilatéraux s’améliorent à pas de géant depuis la reprise des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande au début de l’année

RIYAD: La visite officielle du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, en Thaïlande, sa participation au sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (en anglais: Asia-Pacific Economic Cooperation, APEC) et ses rencontres avec plusieurs chefs de gouvernement asiatiques sont les derniers temps forts d’une tournée réussie en Asie.

Les engagements de vendredi à Bangkok font suite à une visite officielle du prince héritier à Séoul, où il a rencontré les dirigeants sud-coréens et conclu des accords économiques. Il a également assisté au sommet des diIl a été invité par la Thaïlande à participer au forum de l’APEC en tant qu’invité d’honneur, bien que l’Arabie saoudite ne soit pas membre du groupe, ce qui témoigne de la volonté de la Thaïlande de renforcer la coopération, le commerce et les investissements au service des deux royaumes.

Les dirigeants et les représentants de 21 économies des deux côtés de l’océan Pacifique devaient discuter de la manière de maintenir la stabilité face aux défis du changement climatique et aux retombées politiques et économiques croissantes de la guerre en Ukraine.

Le sommet a débuté par un appel lancé par la Thaïlande, pays hôte, aux États membres afin qu’ils travaillent ensemble pour atteindre une croissance et un développement durables.

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Le prince héritier Mohammed ben Salmane arrive en Thaïlande pour une visite officielle, où il a été reçu par le Premier ministre et ministre de la Défense de Thaïlande. (SPA)

Le prince héritier et les dirigeants de l’APEC ont discuté du commerce et des investissements durables lors d’une session de dialogue informel. Il s’est également entretenu avec des dirigeants nationaux, dont le président français, Emmanuel Macron, le président indonésien, Joko Widodo, le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, et le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah.

L’ambassadeur saoudien en Thaïlande, Abderrahmane ben Abdelaziz al-Suhaibani, a déclaré à l’Agence de presse saoudienne (SPA) que la visite du prince héritier faisait suite à une invitation du Premier ministre Prayuth Chan-ocha et à une visite historique que ce dernier avait effectuée en Arabie saoudite en janvier.

M. Al-Suhaibani a affirmé que l’importance de cette visite était évidente, étant donné qu’elle coïncidait avec le forum de l’APEC, auquel participent 23 pays. Il a ajouté qu’elle visait à renforcer la coopération et le partenariat entre les deux pays et contribuerait à dynamiser les relations et les échanges commerciaux.

Il a également souligné que l’exploration des opportunités d'investissement était nécessaire à la lumière du plan de réforme Vision 2030 de l’Arabie saoudite et des priorités de développement de la Thaïlande, qui incluent la politique d’une économie circulaire et verte.

Les deux pays cherchent aussi à coopérer dans le domaine des énergies renouvelables, de l’environnement, de la transformation numérique et de la cybersécurité, a précisé M. Al-Suhaibani.

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Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane et le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha à son arrivée à Riyad pour une visite officielle en janvier 2022. (SPA)

L’ambassadeur a noté que cette visite était «une extension des efforts du Royaume pour servir l’islam et les musulmans du monde entier. Le gouvernement du Royaume a prêté attention aux musulmans de Thaïlande et s’occupe d’eux en coopération et en coordination avec le gouvernement thaïlandais.»

Après la visite de M. Prayuth au Royaume, des ambassadeurs ont été nommés dans leurs capitales respectives et des accords dans les domaines du tourisme, du travail, de l’énergie et de la sécurité alimentaire ont été signés. Le premier vol commercial entre Riyad et Bangkok a eu lieu le 28 février.

Un mémorandum d’entente sur le recrutement d’emrigeants du G20 à Bali, en Indonésie, qui a duré deux jours.

L’arrivée du prince héritier dans la capitale thaïlandaise jeudi représente un tournant symbolique dans les relations entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande et succède à la reprise des liens diplomatiques en janvier.

ployés thaïlandais en Arabie saoudite a été signé en mars. En mai, le ministre saoudien de l'investissement, Khaled al-Faleh, et le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Don Pramudwinai, ont organisé conjointement le Forum d’investissement saoudo-thaïlandais.

En août, le nombre de Saoudiens qui sont arrivés dans ce pays d’Asie du Sud-Est est passé à 35 000. La Thaïlande espère attirer jusqu’à 300 000 visiteurs saoudiens d’ici la fin de l’année.

Un mois plus tard, un mémorandum d’entente a été signé pour créer le Conseil des affaires saoudo-thaïlandais, marquant une étape importante dans le renforcement des liens commerciaux et donnant potentiellement à la Thaïlande un accès au marché plus large du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Les relations commerciales ne cessent de se développer. Saudi Aramco a conclu un accord pour vendre 166 000 barils par jour de pétrole brut à la société thaïlandaise PTT Public. L’entreprise a maintenant proposé d’augmenter les quantités et la durée des livraisons.

 

EN CHIFFRES

 

34,65 milliards de dollars: volume des échanges commerciaux entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande au cours des cinq dernières années.

 

La société saoudienne SABIC possède une usine en Thaïlande qui produit des matériaux spécialisés tels que les plastiques Noryl. La société vend environ 1,3 million de tonnes de produits pétrochimiques et d’engrais en Thaïlande par an et compte 83 employés dans son bureau régional de Bangkok.

Selon des sources gouvernementales saoudiennes, le volume des exportations du Royaume vers la Thaïlande s’est élevé à 4 milliards de dollars (1 dollar = 0,96 euro) au cours de l’année 2020, tandis que le volume des exportations de la Thaïlande vers le Royaume s’est élevé à 1,65 milliard de dollars la même année.

Le volume des échanges commerciaux entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande au cours des cinq dernières années s’est élevé à 34,65 milliards de dollars, selon la SPA.

Les exportations non pétrolières du Royaume vers la Thaïlande ont dépassé les 2 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,26 euro) au cours de l’année 2020, les produits minéraux, chimiques et d’aluminium figurant en tête de liste des plus importantes marchandises exportées. Les voitures et leurs pièces, les machines, ainsi que le bois et ses produits sont parmi les principaux produits importés.

Les deux pays cherchent à coopérer dans le domaine de l’agriculture par le biais du commerce de produits de base tels que le riz et les produits halal.

L’Arabie saoudite souhaite exporter des dattes en Thaïlande et renforcer sa coopération dans le domaine de la pisciculture et de l’aviculture.

Le Royaume a maintenu son soutien aux musulmans de Thaïlande même avant la reprise des relations diplomatiques cette année.

L'Arabie saoudite a fourni une aide humanitaire après le tsunami de 2004, dont 30 millions de dollars de dons et 75 tonnes d’aide.

En mai 2019, l’Arabie saoudite a étendu son soutien aux musulmans thaïlandais à travers des bourses d’études et des aides financières et, en avril de l’année dernière, elle a distribué de la nourriture à environ 35 000 personnes pendant le ramadan.

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Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)

En août, le Centre islamique de Bangkok a tenu une exposition sur la culture et le patrimoine saoudiens, organisée par le ministère des Affaires islamiques du Royaume.

L’Arabie saoudite a établi ses premières relations diplomatiques avec la Thaïlande en 1957. Les deux royaumes ont entretenu de bonnes relations qui ont été renforcées par des visites officielles.

En mars 1966, le Royaume a élevé le niveau de représentation diplomatique en Thaïlande d’un consulat à une ambassade. La Thaïlande a ouvert son ambassade à Riyad en 1984 tout en conservant son consulat à Djeddah.

Les relations entre les deux pays se sont développées et poursuivies dans les domaines politique, économique, commercial et touristique jusqu’en 1990.

Lors de sa visite à Riyad en janvier, M. Prayuth a mentionné que la Thaïlande attachait la plus grande importance à l’amitié avec l’Arabie saoudite et qu’elle souhaitait régler toutes les questions en suspens.

Il a exprimé ses profonds regrets concernant les événements tragiques survenus en Thaïlande en 1989 et 1990, et a déclaré que le gouvernement thaïlandais avait déployé de grands efforts pour résoudre les problèmes antérieurs.

La Thaïlande a également réaffirmé son engagement en faveur de la protection des diplomates saoudiens en Thaïlande, conformément à la Convention de Vienne, et a assuré qu’elle soulèverait les questions précédentes auprès des autorités compétentes si de nouveaux éléments venaient à apparaître.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Israël reprend ses attaques contre les bastions du Hezbollah au sud et au nord du fleuve Litani

L'armée israélienne a demandé aux habitants de plusieurs régions du Sud-Liban d'évacuer les lieux avant des frappes aériennes imminentes sur des cibles du Hezbollah. (Dossier)
L'armée israélienne a demandé aux habitants de plusieurs régions du Sud-Liban d'évacuer les lieux avant des frappes aériennes imminentes sur des cibles du Hezbollah. (Dossier)
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  • Nawaf Salam : « Comment est-il possible qu’Israël continue à pratiquer l’intimidation et les attaques ? »
  • Le Commandement de l’armée libanaise affirme avoir enregistré « plus de 4 500 violations de la souveraineté libanaise par voie terrestre, aérienne et maritime depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessation des hostilités »

BEYROUTH : L’armée israélienne a lancé jeudi soir une série de frappes aériennes visant des zones situées au sud et au nord du fleuve Litani, après avoir émis des avertissements urgents demandant aux habitants de s’éloigner de six sites désignés.

Cette tactique rappelle celle employée lors de la guerre israélienne contre le Hezbollah commencée en octobre 2023, et qui s’est conclue par un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre 2024.

Les frappes ont ciblé les environs de la ville de Dibbin ainsi que trois localités à Mays Al-Jabal. Des rapports initiaux indiquent qu’un ressortissant syrien aurait été blessé. Une maison à Kfar Tibnit a également été visée.

Une seconde vague de frappes a touché la région du district de Tyr, notamment Burj Qalāya et Al-Shahabīya.

« Le timing de ces attaques est significatif, car il coïncide avec les préparatifs du Hezbollah pour commémorer le premier anniversaire des assassinats de ses deux secrétaires généraux, Hassan Nasrallah et Hashem Safieddine », a déclaré une source sécuritaire libanaise au Arab News. « C’est une manière pour Israël de rappeler au parti qu’il reste une cible. »

La source s’attend à une intensification des attaques israéliennes à l’approche du 27 septembre, date marquant un an depuis la mort de Nasrallah.

Le Premier ministre Nawaf Salam a été informé des menaces israéliennes, puis des attaques, lors d’une session du Cabinet. Il a déclaré : « La position du gouvernement libanais reste l’engagement envers la cessation des hostilités et la participation aux réunions du mécanisme. »

Il a poursuivi : « La question légitime aujourd’hui est : Où est l’engagement d’Israël envers ces mécanismes ?
Comment est-il possible de continuer à pratiquer l’intimidation et les attaques alors que ces réunions sont censées garantir la mise en œuvre complète de la Résolution 1701 et la cessation des hostilités ? »

Le Cabinet a appelé la communauté internationale — en particulier les signataires de l’accord de cessation des hostilités — à exercer une pression maximale sur Israël pour qu’il cesse immédiatement ses attaques et reprenne les négociations diplomatiques. En vertu des termes de l’accord et du mécanisme de surveillance, Israël s’était engagé à plusieurs obligations, dont le retrait des territoires libanais occupés, la fin des attaques, et la libération des prisonniers.

L’armée israélienne a confirmé les frappes au Liban dans un communiqué, affirmant avoir visé « des cibles militaires appartenant au Hezbollah ».

Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux affirmant que ces frappes étaient « en réponse aux tentatives interdites du Hezbollah de reconstruire ses activités dans la région ».

Avant les frappes, Adraee s’est adressé aux habitants des zones ciblées : « Vous vous trouvez dans des bâtiments utilisés par le groupe terroriste Hezbollah. Pour votre propre sécurité, vous devez quitter immédiatement ces bâtiments ainsi que ceux qui les entourent et vous éloigner d’au moins 500 mètres. Rester sur place vous expose à un danger mortel. »

La route de Kfar Tibnit-Nabatiyeh Al-Fawqa a été fortement embouteillée en direction de Nabatiyeh et des villes voisines, en raison du déplacement de résidents menacés. L’accès à Kfar Tibnit a été fermé pour des raisons de sécurité publique.

L’armée israélienne a également ciblé la région de Baalbek dans la nuit de mercredi, tuant Hussein Saifo Sharif et blessant plusieurs autres personnes. L’armée israélienne affirme que Sharif était « un important trafiquant d’armes opérant depuis le Liban et fournissant des cellules en Syrie planifiant des attaques contre Israël ». Elle ajoute : « Ses activités constituent une violation des accords entre Israël et le Liban. »

Le Commandement de l’armée libanaise affirme avoir enregistré « plus de 4 500 violations de la souveraineté libanaise par voie terrestre, aérienne et maritime depuis l’entrée en vigueur de l’accord… y compris des lancers de cocktails Molotov et le bombardement de maisons. »

Il a précisé que les attaques de jeudi « sur les villages du sud et les civils dans des zones peuplées ont fait des morts et des blessés », et a mis en garde : « Ces attaques et violations entravent le déploiement de l’armée dans le sud, et leur poursuite compromettra la mise en œuvre de son plan, à partir de la zone située au sud du Litani. »

Il a ajouté que « le Commandement de l’armée surveille ces violations en coordination avec le Comité de surveillance de la cessation des hostilités et les forces de la FINUL ».

Le commandement a également révélé qu’au cours des « opérations de surveillance technique dans les régions du sud, une unité militaire spécialisée a découvert et démantelé un dispositif d’espionnage camouflé installé par l’ennemi israélien dans la zone de Labbouné-Tyr ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: deux morts dans une frappe israélienne à Baalbeck 

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
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  • L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco
  • Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes

BEYROUTH: Au moins deux personnes ont été tuées mercredi dans une frappe israélienne contre une voiture dans la ville de Baalbeck, dans l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes.

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Sous pression américaine et craignant une intensification des frappes israéliennes, le gouvernement libanais a ordonné le mois dernier à l'armée d'élaborer un plan visant à désarmer le Hezbollah, sorti très affaibli par la guerre.

Selon Beyrouth, l'armée libanaise doit achever ce désarmement d'ici trois mois en ce qui concerne le sud du pays, proche de la frontière avec Israël.

 


Attaques israéliennes à Doha: le Qatar s'entretient avec la présidente de la CPI

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
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  • Le Qatar explore des recours légaux contre Israël après une frappe à Doha ayant tué plusieurs membres du Hamas et un agent de sécurité qatari
  • Bien que simple observateur à la CPI, Doha intensifie ses démarches diplomatiques et judiciaires pour demander des comptes à Israël

DOHA: Un haut représentant du Qatar a rencontré mercredi la présidente de la Cour pénale internationale (CPI) alors que Doha cherche à engager des poursuites contre Israël après des frappes sans précédent sur son territoire, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qatari.

Mohammed Al-Khulaifi, qui a été chargé d'entreprendre d'éventuelles démarches légales après l'attaque israélienne, s'est entretenu avec la juge Tomoko Akane à La Haye, a indiqué le ministère.

Le pays du Golfe explore "toutes les voies juridiques et diplomatiques disponibles pour s'assurer que les responsables de l'attaque israélienne contre le Qatar rendent des comptes", a précisé jeudi auprès de l'AFP un responsable qatari, s'exprimant sous couvert d'anonymat en raison de la sensibilité des discussions.

Le Qatar, en tant qu'État observateur à la CPI, ne peut pas saisir directement la cour.

La frappe meurtrière menée la semaine dernière à Doha, visant des dirigeants du mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclenché une vague de critiques à l'international, les Nations unies condamnant une "violation choquante du droit international". Elle a aussi valu à Israël une rare réprobation du président américain Donald Trump.

Israël et le Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza, sont tous deux alliés des États-Unis.

Le Hamas a affirmé que ses principaux dirigeants politiques, installés au Qatar avec l'aval de Washington depuis 2012, avaient survécu à l'attaque qui a tué cinq de ses membres, ainsi qu'un membre des forces de sécurité qataries.

À l'issue d'un sommet extraordinaire lundi à Doha, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique ont appelé "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

En 2024, la CPI a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza.

L'offensive israélienne, qui a fait plus de 65.000 morts dans le territoire palestinien selon les chiffres du Hamas, fiables selon l'ONU, a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

La CPI a également émis des mandats d'arrêt contre l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le commandant militaire du Hamas Mohammed Deif, tué depuis par Israël.