Arabie saoudite et Thaïlande : Les liens florissants entre deux royaumes amis

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah, en marge du sommet de l’APEC à Bangkok. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président français, Emmanuel Macron, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président indonésien, Joko Widodo, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président indonésien, Joko Widodo, en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président des Philippines, Ferdinand Marcos Jr., en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre le président des Philippines, Ferdinand Marcos Jr., en marge du sommet de l’APEC en Thaïlande. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)
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Publié le Vendredi 18 novembre 2022

Arabie saoudite et Thaïlande : Les liens florissants entre deux royaumes amis

  • La visite du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, devrait stimuler le commerce, les investissements et la coopération économique
  • Les liens bilatéraux s’améliorent à pas de géant depuis la reprise des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande au début de l’année

RIYAD: La visite officielle du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, en Thaïlande, sa participation au sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (en anglais: Asia-Pacific Economic Cooperation, APEC) et ses rencontres avec plusieurs chefs de gouvernement asiatiques sont les derniers temps forts d’une tournée réussie en Asie.

Les engagements de vendredi à Bangkok font suite à une visite officielle du prince héritier à Séoul, où il a rencontré les dirigeants sud-coréens et conclu des accords économiques. Il a également assisté au sommet des diIl a été invité par la Thaïlande à participer au forum de l’APEC en tant qu’invité d’honneur, bien que l’Arabie saoudite ne soit pas membre du groupe, ce qui témoigne de la volonté de la Thaïlande de renforcer la coopération, le commerce et les investissements au service des deux royaumes.

Les dirigeants et les représentants de 21 économies des deux côtés de l’océan Pacifique devaient discuter de la manière de maintenir la stabilité face aux défis du changement climatique et aux retombées politiques et économiques croissantes de la guerre en Ukraine.

Le sommet a débuté par un appel lancé par la Thaïlande, pays hôte, aux États membres afin qu’ils travaillent ensemble pour atteindre une croissance et un développement durables.

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Le prince héritier Mohammed ben Salmane arrive en Thaïlande pour une visite officielle, où il a été reçu par le Premier ministre et ministre de la Défense de Thaïlande. (SPA)

Le prince héritier et les dirigeants de l’APEC ont discuté du commerce et des investissements durables lors d’une session de dialogue informel. Il s’est également entretenu avec des dirigeants nationaux, dont le président français, Emmanuel Macron, le président indonésien, Joko Widodo, le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, et le sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah.

L’ambassadeur saoudien en Thaïlande, Abderrahmane ben Abdelaziz al-Suhaibani, a déclaré à l’Agence de presse saoudienne (SPA) que la visite du prince héritier faisait suite à une invitation du Premier ministre Prayuth Chan-ocha et à une visite historique que ce dernier avait effectuée en Arabie saoudite en janvier.

M. Al-Suhaibani a affirmé que l’importance de cette visite était évidente, étant donné qu’elle coïncidait avec le forum de l’APEC, auquel participent 23 pays. Il a ajouté qu’elle visait à renforcer la coopération et le partenariat entre les deux pays et contribuerait à dynamiser les relations et les échanges commerciaux.

Il a également souligné que l’exploration des opportunités d'investissement était nécessaire à la lumière du plan de réforme Vision 2030 de l’Arabie saoudite et des priorités de développement de la Thaïlande, qui incluent la politique d’une économie circulaire et verte.

Les deux pays cherchent aussi à coopérer dans le domaine des énergies renouvelables, de l’environnement, de la transformation numérique et de la cybersécurité, a précisé M. Al-Suhaibani.

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Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane et le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha à son arrivée à Riyad pour une visite officielle en janvier 2022. (SPA)

L’ambassadeur a noté que cette visite était «une extension des efforts du Royaume pour servir l’islam et les musulmans du monde entier. Le gouvernement du Royaume a prêté attention aux musulmans de Thaïlande et s’occupe d’eux en coopération et en coordination avec le gouvernement thaïlandais.»

Après la visite de M. Prayuth au Royaume, des ambassadeurs ont été nommés dans leurs capitales respectives et des accords dans les domaines du tourisme, du travail, de l’énergie et de la sécurité alimentaire ont été signés. Le premier vol commercial entre Riyad et Bangkok a eu lieu le 28 février.

Un mémorandum d’entente sur le recrutement d’emrigeants du G20 à Bali, en Indonésie, qui a duré deux jours.

L’arrivée du prince héritier dans la capitale thaïlandaise jeudi représente un tournant symbolique dans les relations entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande et succède à la reprise des liens diplomatiques en janvier.

ployés thaïlandais en Arabie saoudite a été signé en mars. En mai, le ministre saoudien de l'investissement, Khaled al-Faleh, et le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Don Pramudwinai, ont organisé conjointement le Forum d’investissement saoudo-thaïlandais.

En août, le nombre de Saoudiens qui sont arrivés dans ce pays d’Asie du Sud-Est est passé à 35 000. La Thaïlande espère attirer jusqu’à 300 000 visiteurs saoudiens d’ici la fin de l’année.

Un mois plus tard, un mémorandum d’entente a été signé pour créer le Conseil des affaires saoudo-thaïlandais, marquant une étape importante dans le renforcement des liens commerciaux et donnant potentiellement à la Thaïlande un accès au marché plus large du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Les relations commerciales ne cessent de se développer. Saudi Aramco a conclu un accord pour vendre 166 000 barils par jour de pétrole brut à la société thaïlandaise PTT Public. L’entreprise a maintenant proposé d’augmenter les quantités et la durée des livraisons.

 

EN CHIFFRES

 

34,65 milliards de dollars: volume des échanges commerciaux entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande au cours des cinq dernières années.

 

La société saoudienne SABIC possède une usine en Thaïlande qui produit des matériaux spécialisés tels que les plastiques Noryl. La société vend environ 1,3 million de tonnes de produits pétrochimiques et d’engrais en Thaïlande par an et compte 83 employés dans son bureau régional de Bangkok.

Selon des sources gouvernementales saoudiennes, le volume des exportations du Royaume vers la Thaïlande s’est élevé à 4 milliards de dollars (1 dollar = 0,96 euro) au cours de l’année 2020, tandis que le volume des exportations de la Thaïlande vers le Royaume s’est élevé à 1,65 milliard de dollars la même année.

Le volume des échanges commerciaux entre l’Arabie saoudite et la Thaïlande au cours des cinq dernières années s’est élevé à 34,65 milliards de dollars, selon la SPA.

Les exportations non pétrolières du Royaume vers la Thaïlande ont dépassé les 2 milliards de riyals saoudiens (1 riyal = 0,26 euro) au cours de l’année 2020, les produits minéraux, chimiques et d’aluminium figurant en tête de liste des plus importantes marchandises exportées. Les voitures et leurs pièces, les machines, ainsi que le bois et ses produits sont parmi les principaux produits importés.

Les deux pays cherchent à coopérer dans le domaine de l’agriculture par le biais du commerce de produits de base tels que le riz et les produits halal.

L’Arabie saoudite souhaite exporter des dattes en Thaïlande et renforcer sa coopération dans le domaine de la pisciculture et de l’aviculture.

Le Royaume a maintenu son soutien aux musulmans de Thaïlande même avant la reprise des relations diplomatiques cette année.

L'Arabie saoudite a fourni une aide humanitaire après le tsunami de 2004, dont 30 millions de dollars de dons et 75 tonnes d’aide.

En mai 2019, l’Arabie saoudite a étendu son soutien aux musulmans thaïlandais à travers des bourses d’études et des aides financières et, en avril de l’année dernière, elle a distribué de la nourriture à environ 35 000 personnes pendant le ramadan.

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Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, est à la tête de la délégation du Royaume au rassemblement annuel des 21 membres de l’APEC. (Twitter: @spagov)

En août, le Centre islamique de Bangkok a tenu une exposition sur la culture et le patrimoine saoudiens, organisée par le ministère des Affaires islamiques du Royaume.

L’Arabie saoudite a établi ses premières relations diplomatiques avec la Thaïlande en 1957. Les deux royaumes ont entretenu de bonnes relations qui ont été renforcées par des visites officielles.

En mars 1966, le Royaume a élevé le niveau de représentation diplomatique en Thaïlande d’un consulat à une ambassade. La Thaïlande a ouvert son ambassade à Riyad en 1984 tout en conservant son consulat à Djeddah.

Les relations entre les deux pays se sont développées et poursuivies dans les domaines politique, économique, commercial et touristique jusqu’en 1990.

Lors de sa visite à Riyad en janvier, M. Prayuth a mentionné que la Thaïlande attachait la plus grande importance à l’amitié avec l’Arabie saoudite et qu’elle souhaitait régler toutes les questions en suspens.

Il a exprimé ses profonds regrets concernant les événements tragiques survenus en Thaïlande en 1989 et 1990, et a déclaré que le gouvernement thaïlandais avait déployé de grands efforts pour résoudre les problèmes antérieurs.

La Thaïlande a également réaffirmé son engagement en faveur de la protection des diplomates saoudiens en Thaïlande, conformément à la Convention de Vienne, et a assuré qu’elle soulèverait les questions précédentes auprès des autorités compétentes si de nouveaux éléments venaient à apparaître.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Soudan: Face au conflit, le patrimoine culturel du pays en péril

Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables (Photo fournie).
Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables (Photo fournie).
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  • Des archives d'une valeur inestimable ont déjà été ravagées par le feu et le pillage depuis le début du conflit, le 15 avril
  • Les experts craignent que des objets couvrant les six mille ans d'histoire du Soudan ne subissent le même sort que les antiquités syriennes

JUBA, Sud Soudan : Le riche patrimoine culturel du Soudan risque de subir des dommages irréparables en raison du conflit qui fait rage depuis plus d'un mois, les musées n'étant pas suffisamment protégés contre les pillards et les actes de vandalisme.

Les affrontements ont provoqué des souffrances et une misère généralisées, détruit les infrastructures et les biens, et déclenché une situation d'urgence humanitaire. Cependant, les deux factions en conflit, les Forces armées soudanaises (FAS) et les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), continuent d'ignorer les appels au dialogue lancés par la communauté internationale.

Dernier fait inquiétant en date, des combattants des FSR ont pris le contrôle du musée national du Soudan dans la capitale, Khartoum, vendredi. Bien qu'ils aient assuré qu'aucun mal n'avait été fait et que des mesures avaient été prises pour protéger les objets, y compris des momies anciennes, il n'y a aucun moyen de vérifier ces affirmations.

Le musée abrite une collection variée de statues, de poteries, de peintures murales anciennes et d'objets datant de l'âge de pierre ainsi que des périodes chrétienne et islamique.

Un crâne d'éléphant exposé au Musée national d'histoire du Soudan (Photo fournie).

Le conflit a d'abord éclaté à Khartoum, mais s'est rapidement étendu à d'autres provinces et villes, faisant de nombreuses victimes. De nombreux accords de cessez-le-feu ont été annoncés et rapidement rompus. Près d'un million de personnes ont été déplacées.

Alors que les diplomates s'efforcent de ramener les belligérants à la table des négociations et que les agences d'aide déploient des moyens pour venir en aide aux personnes dans le besoin, les sites patrimoniaux et les collections anciennes du Soudan ne sont guère protégés contre le vol et la destruction.

«Le musée national du Soudan est devenu un champ de bataille», a déclaré à Arab News Khaled Albaih, caricaturiste politique soudanais et militant des droits civiques.

De la fumée s'élève dans le sud de Khartoum le 29 mai 2023, alors que les combats se poursuivent entre deux généraux rivaux au Soudan (Photo, AFP).

L'emplacement du musée – à proximité du siège des FAS à Khartoum – le rendait à la fois vulnérable aux dommages accidentels et difficile pour les responsables de garder ses collections.

«Le danger est d'autant plus grand que toute personne se trouvant à proximité des locaux est exposé à un danger immédiat, comme l'a tragiquement montré la mort par balle d'un étudiant universitaire», a déclaré Albaih

«Vandalisme»

Fondé en 1971, le musée est le plus grand du Soudan. Il abrite une vaste collection d'objets nubiens datant de plusieurs milliers d'années. Il offre un compte rendu complet de l'histoire captivante du Soudan, du paléolithique au néolithique, en passant par la culture Kerma et la Makourie médiévale.

Outre le musée national, le musée du palais présidentiel, qui retrace l'histoire moderne du Soudan, le musée ethnographique, créé en 1956 pour célébrer la diversité ethnique du pays, et le musée d'histoire naturelle du Soudan sont également menacés.

Sara A. K. Said, directrice du musée d'histoire naturelle, a récemment attiré l'attention du monde entier, via Twitter, sur le fait que les «musées soudanais sont désormais dépourvus de gardiens pour les protéger du pillage et du vandalisme».

Elle s'est particulièrement inquiétée du bien-être des animaux vivants conservés dans les collections du musée, qui comprennent plusieurs espèces de reptiles, d'oiseaux, de mammifères, de serpents et de scorpions à des fins de recherche, et qui sont maintenant confrontés à la négligence et à la famine.

L'entrée des combattants des FAS dans le musée national du Soudan a eu lieu quelques jours seulement après qu'un bâtiment situé à Omdurman, au nord-ouest de Khartoum, et abritant des archives comprenant des documents inestimables sur le passé colonial du Soudan, a été ravagé par le feu et les pillards.

Abritant quelque 200 pyramides – presque deux fois plus qu'en Égypte – et le légendaire royaume de Kush, le Soudan est l'un des réservoirs les plus précieux de la culture et de la civilisation humaines.

Si la communauté internationale ne fait pas pression sur les parties belligérantes pour qu'elles garantissent la préservation des artefacts historiques, les experts craignent que le conflit non maîtrisé n'efface six mille ans d'histoire soudanaise, en écho aux destructions subies par la Syrie au cours de la dernière décennie.

La guerre civile et l'insurrection concomitante de Daech ont dévasté des sites du patrimoine antique dans toute la Syrie, notamment les ruines monumentales de Palmyre et une grande partie du centre historique d'Alep. De nombreux objets pillés par les militants se sont retrouvés sur le marché noir.

Un photographe tenant sa photo du Temple de Bel prise le 14 mars 2014 devant les vestiges du temple historique après sa destruction par le groupe Daech en septembre 2015 dans la ville antique syrienne de Palmyre (Photo, AFP).

Christopher A. Marinello, avocat renommé pour son travail inlassable de récupération d'œuvres d'art pillées, a déclaré à Arab News que «les pilleurs déterrent des objets pour les vendre rapidement afin de survivre, souvent à une fraction de leur valeur réelle».

«Ces objets sont acheminés vers des pays tels que la Libye et la Turquie avant d'atteindre l'Occident», a-t-il déclaré, ajoutant que ce commerce illicite pourrait exacerber les problèmes de sécurité, car le produit de ces ventes pourrait finir par financer le terrorisme international.

Les agences internationales ont mis en place plusieurs mécanismes destinés à prévenir la destruction du patrimoine en temps de guerre.

«Avant tout conflit, il est essentiel de procéder à la documentation et au catalogage des sites culturels, en veillant à ce que des registres appropriés soient tenus», a déclaré à Arab News Bastien Varoutsikos, directeur du développement stratégique à la Fondation Aliph, un réseau qui se consacre à la protection du patrimoine culturel dans les zones de conflit.

La Fondation Aliph participe activement à divers projets au Soudan depuis 2020, protégeant notamment le site de Méroé, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, contre la menace des crues du Nil et des activités humaines.


Le prince héritier d’Arabie saoudite reçoit le président vénézuélien à Djeddah

Des responsables de haut rang saoudiens et vénézuéliens ont assisté à la réunion (Photo, SPA).
Des responsables de haut rang saoudiens et vénézuéliens ont assisté à la réunion (Photo, SPA).
Des responsables de haut rang saoudiens et vénézuéliens ont assisté à la réunion (Photo, SPA).
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Des responsables de haut rang saoudiens et vénézuéliens ont assisté à la réunion (Photo, SPA).
Des responsables de haut rang saoudiens et vénézuéliens ont assisté à la réunion (Photo, SPA).
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  • La réunion a passé en revue le renforcement de la coopération dans tous les domaines
  • Les relations bilatérales ont été abordées

RIYAD: Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a reçu le président vénézuélien Nicolás Maduro à Djeddah, a rapporté tôt mardi l'Agence de presse saoudienne.

La réunion a passé en revue les relations bilatérales et le renforcement de la coopération dans tous les domaines, en plus de discuter des questions d'intérêt mutuel.

De hauts responsables saoudiens et vénézuéliens y ont assisté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secrétaire général du CCG rencontre le président tunisien

Jassem Alboudaiwi rencontre le président tunisien, Kais Saied, à Tunis (Photo fournie).
Jassem Alboudaiwi rencontre le président tunisien, Kais Saied, à Tunis (Photo fournie).
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  • Ils ont discuté des moyens de renforcer les relations entre le CCG et la Tunisie et d'intensifier la coopération sur des questions d'intérêt commun
  • Alboudaiwi a indiqué qu’un protocole d’accord avait été signé entre le CCG et le ministère tunisien des Affaires étrangères

TUNIS: Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassem Alboudaiwi, a rencontré lundi le président tunisien, Kais Saied, au palais présidentiel de Carthage à Tunis.

Lors de la réunion, ils ont discuté des moyens de renforcer les relations entre le CCG et la Tunisie et d’intensifier la coopération sur les questions d’intérêt commun.

Alboudaiwi a indiqué qu’un protocole d’accord avait été signé entre le CCG et le ministère tunisien des Affaires étrangères, définissant les cadres de coopération et les domaines de collaboration.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com