Ukraine: La moitié des infrastructures énergétiques détruites, Kiev demande l'aide de l'UE

De la fumée après plusieurs explosions dans la capitale ukrainienne Kyiv (Photo, AFP).
De la fumée après plusieurs explosions dans la capitale ukrainienne Kyiv (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 19 novembre 2022

Ukraine: La moitié des infrastructures énergétiques détruites, Kiev demande l'aide de l'UE

  • De nombreux Ukrainiens doivent affronter le début de l'hiver avec peu ou pas d'électricité et sans eau chaude
  • Quant à la Russie, elle a accusé des militaires ukrainiens d'avoir exécuté une dizaine de ses soldats qu'ils avaient capturés

KIEV: L'Ukraine a réclamé vendredi à l'Union européenne un "soutien supplémentaire" pour passer l'hiver alors que près de la moitié de ses infrastructures énergétiques ont été mises "hors d'état de fonctionner" par les frappes russes massives qui les ont visées depuis début octobre.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dans le même temps annoncé que l'UE et ses partenaires envisageaient d'adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran, accusé d'avoir fourni à la Russie des drones kamikazes utilisés au côté des missiles dans ces frappes.

Quant à la Russie, elle a accusé des militaires ukrainiens d'avoir exécuté une dizaine de ses soldats qu'ils avaient capturés, dénonçant un "crime de guerre" au lendemain d'accusations ukrainiennes sur des tortures commises à grande échelle par les forces russes à Kherson, ville récemment libérée.

Vendredi, le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, se trouvait à Kiev auprès des autorités ukrainiennes, confrontées à des difficultés importantes à l'entrée de l'hiver après plus d'un mois et demi de bombardements sur le réseau énergétique du pays.

"Près de la moitié de notre système énergétique a été mis hors d'état de fonctionner", a annoncé le Premier ministre Denys Chmygal lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Dombrovskis.

Il a réclamé "un soutien supplémentaire" de l'UE pour faire face à cette situation, notamment "pour l'achat de volumes supplémentaires de gaz".

De nombreux Ukrainiens doivent affronter le début de l'hiver avec peu ou pas d'électricité et sans eau chaude, alors que la première neige de l'hiver est tombée jeudi sur le pays.

"Des restrictions sur plusieurs heures sont imposées dans toute l'Ukraine pendant la journée", a indiqué vendredi l'opérateur électrique national, Ukrenergo. Le président Volodymyr Zelensky avait dit jeudi soir que "dix millions d'Ukrainiens" se trouvaient toujours sans courant.

Accusations mutuelles

La Russie a, elle, accusé vendredi l'Ukraine de "crime de guerre", estimant que les troupes de Kiev avaient exécuté "brutalement" plus de dix de ses militaires qui venaient de se rendre.

Cette accusation intervient après la publication sur les réseaux sociaux russes de deux vidéos d'une trentaine de secondes chacune, présentées par ces sources russes comme prouvant l'exécution des militaires capturés.

Sur la première vidéo, prise avec un téléphone portable, on voit un groupe d'hommes en treillis militaire sortir les uns après les autres les mains en l'air d'un bâtiment dans la cour d'une maison et s'allonger face contre terre, sous l'injonction de soldats portant un brassard jaune et qui les tiennent en joue.

Au moment où surgit sur la gauche une dernière silhouette sombre, la vidéo s'interrompt brutalement en même temps qu'une rafale retentit.

La deuxième vidéo, prise depuis une hauteur, peut-être avec un drone, montre une douzaine de corps gisant au milieu de flaques de sang.

Kiev n'avait en fin de journée pas réagi à ces accusations, sur lesquelles l'ONU a indiqué se pencher.

L'Ukraine a affirmé à plusieurs reprises que l'armée russe avait commis des "crimes de guerre" et des "atrocités", notamment lors de l'occupation d'une partie de la région de Kiev en mars, mais aussi dans les territoires des régions de Kharkiv (nord-est) et de Kherson (sud) récemment repris.

Jeudi, le chargé des droits de l'Homme au Parlement ukrainien, Dmytro Loubynets, avait dénoncé "l'ampleur" de la torture pratiquée par les troupes d'occupation russe à Kherson, ville du sud libérée il y a une semaine.

Fortifications en Crimée

Après la reprise la semaine dernière d'une partie de la région de Kherson par l'armée ukrainienne, les lignes finissent de se déplacer dans le sud du pays.

C'est ainsi désormais bien en arrière du front, dans la péninsule de Crimée annexée en 2014, que l'armée russe effectue des travaux de fortification, alors que son repli de Kherson et de la rive occidentale du fleuve Dniepr permet désormais aux Ukrainiens de l'atteindre avec leur artillerie.

Il s'agit "de garantir la sécurité des Criméens", a assuré Sergueï Aksionov, le gouverneur installé par Moscou.

L'Ukraine a répété plusieurs fois ces derniers mois vouloir reprendre la péninsule, par la force s'il le faut.

A ce sujet, la Maison Blanche a réitéré vendredi qu'il incombait au seul président ukrainien Volodymyr Zelensky de décider l'ouverture de négociations entre l'Ukraine et la Russie, rejetant toute notion de pressions américaines sur Kiev.

Des médias américains ont récemment rapporté que certains hauts responsables commençaient à encourager l'Ukraine à envisager des pourparlers, ce que le président Zelensky a refusé jusqu'ici sans retrait préalable des forces russes de tout le territoire ukrainien.

Sur le terrain, l'armée russe a affirmé avoir conquis la localité d'Opytné dans la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.

En Pologne, des experts ukrainiens travaillaient vendredi sur le site où un missile est tombé mardi pour participer à l'enquête internationale chargée de faire la lumière sur l'origine de cet incident dont Kiev et Moscou se rejettent la responsabilité, a indiqué sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.


L'écrivain israélien David Grossman qualifie de "génocide" la situation à Gaza

Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens reçoivent de la soupe de lentilles dans un point de distribution de nourriture dans la ville de Gaza, le 1er août 2025. (AFP)
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  • Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza
  • Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël

ROME: Le célèbre écrivain israélien David Grossman a qualifié de "génocide" la manière dont son pays mène la guerre dans la bande de Gaza, affirmant en avoir "le cœur brisé", dans une interview publiée vendredi dans le quotidien italien La Repubblica.

"J'ai refusé pendant des années d'utiliser ce terme: "génocide". Mais maintenant je ne peux pas m'empêcher de l'utiliser, après ce que j'ai lu dans les journaux, après les images que j'ai vu et après avoir parlé avec des personnes qui y ont été", dit-il.

"Je veux parler comme une personne qui a fait tout ce qu'elle pouvait pour ne pas en arriver à qualifier Israël d'Etat génocidaire", assure-t-il.

"Et maintenant, avec une douleur immense et le cœur brisé, je dois constater ce c'est ce qui se passe devant mes yeux. "Génocide". C'est un mot avalanche: une fois que tu l'as prononcé, il ne fait que grossir, comme une avalanche. Et il apporte encore plus de destruction et de souffrance", ajoute M. Grossman dont les œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français, l'anglais ou l'italien.

Interrogé sur ce qu'il pensait en lisant les chiffres sur les morts à Gaza, il a répondu: "je me sens mal".

"Mettre ensemble les mots +Israël+ et +famine+, le faire en partant de notre histoire, de notre supposée sensibilité aux souffrances de l'humanité, de la responsabilité morale que nous avons toujours dit avoir envers chaque être humain et non seulement envers les juifs... tout ça c'est dévastateur", poursuit M. Grossman.

Allant à contre-courant du gouvernement israélien, M. Grossman affirme rester "désespérément fidèle" à l'idée de deux Etats, la Palestine et Israël, "principalement parce que je ne vois pas d'alternative", saluant dans ce contexte la volonté du président français Emmanuel Macron de reconnaître en septembre l'Etat palestinien.

"Je pense que c'est une bonne idée et je ne comprends pas l'hystérie avec laquelle elle a été accueillie en Israël", dit-il.

"Il est clair qu'il faudra avoir des conditions précises: pas d'armes. Et la garantie d'élections transparentes dont sera exclu quiconque pense à utiliser la violence contre Israël", a conclu l'écrivain.


L'émissaire de Trump promet davantage d'aides humanitaires après une visite à Gaza

Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
Des Palestiniens de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, se précipitent vers un avion effectuant un largage d'aide au-dessus du territoire palestinien assiégé par Israël, le 1er août 2025. (AFP)
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  • L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire
  • L'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis

Gaza, Territoires palestiniens: L'émissaire américain Steve Witkoff a effectué vendredi une visite dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, promettant d'y augmenter l'aide humanitaire, au moment où la pression s'accentue sur Israël face aux pertes humaines dans le territoire palestinien affamé.

En amont de cette visite de l'émissaire du président Donald Trump, l'ONG Human Rights Watch (HRW) a fustigé le système de distribution d'aide mis en place par Israël et les Etats-Unis via la Fondation humanitaire à Gaza (GHF), devenu selon elle un "piège mortel" pour les Gazaouis.

Après près de 22 mois d'une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza assiégée par Israël est menacée d'une "famine généralisée" selon l'ONU et est totalement dépendante de l'aide humanitaire.

Entretemps, les bombardements et tirs israéliens ont continué dans le territoire palestinien, où la Défense civile a fait état de 22 Palestiniens tués, dont huit qui attendaient de l'aide.

"Qu'ont fait nos fils et nos filles? Qu'ont fait les enfants pour mériter cette famine? Ayez pitié de nous!", se lamente la sexagénaire Yasmine al-Farra à l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud), où elle pleure son fils tué.

Steve Witkoff et l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, ont visité dans la matinée un centre de la GHF "afin de connaître la vérité sur les sites d'aide", a indiqué M. Huckabee.

- "Nourrir les gens" -

M. Witkoff a ensuite précisé sur X que leur visite, de "plus de cinq heures", avait pour but "de fournir à @POTUS (le président Trump) une compréhension claire de la situation humanitaire et d'élaborer un plan visant à livrer de la nourriture et une aide médicale aux habitants de Gaza".

Selon le site américain Axios, M. Trump a déclaré travailler sur un plan à Gaza "pour nourrir les gens".

La GHF a lancé ses opérations fin mai, après près de trois mois de total blocus humanitaire imposé par Israël, écartant le système d'aide mis en place par l'ONU.

Depuis, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l'aide ont été tués à Gaza, dont 859 près des sites de la GHF, une organisation au financement opaque, "la plupart" par l'armée israélienne, a affirmé l'ONU.

Dans un rapport, HRW a dénoncé un système humanitaire "militarisé" qui a provoqué selon l'ONG des "bains de sang". Elle a qualifié de "crimes de guerre" les "meurtres de Palestiniens en quête de nourriture, par les forces israéliennes".

L'armée israélienne, sollicitée par l'AFP, a dit examiner les rapports faisant état de victimes civiles près des zones de distribution d'aides.

Depuis une semaine, des avions de plusieurs pays ont largué des vivres à Gaza. Les autorités israéliennes ont annoncé que plus de 200 camions d'aide avaient été distribués jeudi par les organisations internationales.

Les agences internationales jugent ces aides insuffisantes et selon l'ONU 6.000 camions attendent le feu vert israélien pour entrer à Gaza.

- Vidéo d'un otage -

M. Witkoff, qui s'était rendu à Gaza en janvier, a rencontré jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sous pression à la fois en Israël pour tenir ses engagements à détruire le Hamas et libérer les Israéliens kidnappés le 7-Octobre, et à l'étranger pour faire taire les armes à Gaza.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée.

L'offensive de représailles lancée par Israël à Gaza, a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d'après les données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Vendredi, le Hamas a diffusé une vidéo d'un otage israélien, identifié par les médias israéliens comme Evyatar David, 24 ans. L'otage y apparaît amaigri et visiblement affaibli, détenu dans un tunnel.

L'AFP n'a pas pu déterminer l'authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.

Dans un rapport d'enquête publié vendredi, la chaîne publique britannique BBC a affirmé avoir recueilli des témoignages de membres du personnel médical, de groupes de défense des droits humains et de témoins sur plus de 160 enfants touchés par balle pendant la guerre à Gaza. Elle a ajouté que 95 avaient été touchés à la tête ou à la poitrine et que, selon des témoins, 57 d'entre eux auraient été visés par l'armée israélienne.

Interrogée à ce sujet, l'armée israélienne a déclaré que "toute atteinte intentionnelle aux civils, et en particulier aux enfants, est strictement interdite" par l'armée israélienne et le droit international.


Washington cible l'Autorité palestinienne, en plein débat sur la reconnaissance d'un Etat de Palestine

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmud Abbas. (File/AFP)
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmud Abbas. (File/AFP)
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  • Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), en pleine offensive en faveur d'un Etat de Palestine

WASHINGTON: Les Etats-Unis ont annoncé jeudi des sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), en pleine offensive en faveur d'un Etat de Palestine.

L'annonce des sanctions américaines survient en effet au moment où de nombreux Etats, dont la France et le Canada, ont promis de reconnaître un Etat de Palestine en marge de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre, provoquant la colère d'Israël et des Etats-Unis qui parlent d'une "récompense" faite au Hamas dans la bande de Gaza.

La France et l'Arabie saoudite ont co-présidé lundi et mardi à l'ONU une conférence internationale, plaidant ainsi pour la solution à deux Etats, israélien et palestinien, seul chemin pour parvenir à la paix au Proche-Orient.

Washington, qui rejette toute reconnaissance unilatérale d'un Etat palestinien, a décrit la conférence comme étant une "insulte" faite aux victimes de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Dans un communiqué jeudi, le département d'Etat américain a fait part de sanctions contre des responsables de l'Autorité palestinienne et de l'OLP, sans les identifier, accusés notamment d'"internationaliser le conflit avec Israël".

Washington reproche aux deux institutions de "soutenir des actions au sein d'organisations internationales qui sapent et contredisent les engagements antérieurs" notamment à travers la Cour internationale de justice (CIJ) et la Cour pénale internationale (CPI).

Washington avait sanctionné en juin quatre magistrates de la CPI, estimant que leurs procédures visant l'exécutif israélien étaient "illégitimes" et "politisées".

Washington, principal allié d'Israël, accuse aussi l'OLP et l'Autorité palestinienne de "continuer à soutenir le terrorisme, y compris par l'incitation et la glorification de la violence" dans les livres scolaires, une accusation de longue date.

Les sanctions consistent en un refus de visa pour des membres des deux institutions.

- "Distorsion morale" -

"Il est dans l'intérêt de notre sécurité nationale d'imposer des sanctions et de tenir l'OLP et l'Autorité palestinienne responsables du non-respect de leurs engagements et de la remise en cause des perspectives de paix", a indiqué le département d'Etat.

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s'est aussitôt félicité de cette décision, jugeant que "l'Autorité palestinienne doit payer le prix de sa politique actuelle consistant à verser des indemnités aux terroristes et à leurs familles pour les attentats commis et pour l'incitation à la haine contre Israël dans les écoles, les manuels scolaires, les mosquées et les médias palestiniens".

Il a également relevé, sur X, que cette mesure "met en évidence la distorsion morale de certains pays qui se sont empressés de reconnaître un Etat palestinien virtuel tout en fermant les yeux sur le soutien de l'Autorité palestinienne au terrorisme et à l'incitation à la haine".

L'Autorité palestinienne, dont le président est Mahmoud Abbas, administre la Cisjordanie occupée, tandis que l'OLP, créée en 1964, est le mouvement fondateur représentant les Palestiniens, longtemps dirigée par leur leader historique Yasser Arafat.

L'OLP rassemble la majorité des mouvements politiques palestiniens mais pas le mouvement islamiste Hamas, qui s'est emparé du pouvoir à Gaza en 2007.

Des pays arabes et occidentaux voudraient voir l'Autorité palestinienne, très affaiblie, jouer un rôle dans la gouvernance de la bande de Gaza après la guerre qui y fait rage depuis octobre 2023.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump, qui a accueilli le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu par trois fois à la Maison Blanche, plus qu'aucun autre dirigeant étranger, a apporté un soutien inconditionnel à Israël, tout en oeuvrant sans succès pour un cessez-le-feu à Gaza.

Mais il s'est montré peu disert sur l'Autorité palestinienne, décriée pour le manque de réformes et la corruption.

Parmi ses premiers décrets, le président Trump avait levé des sanctions imposées sous son prédécesseur Joe Biden visant des colons israéliens extrémistes en Cisjordanie, en proie à une recrudescence des violences.