Mondial-2022: mordante, la Tunisie accroche le Danemark

Le milieu de terrain danois #10 Christian Eriksen et le défenseur tunisien #24 Ali Abdi se battent pour le ballon lors du match de football du groupe D de la Coupe du monde Qatar 2022 entre le Danemark et la Tunisie au stade Education City à Al-Rayyan, à l'ouest de Doha, le 22 novembre 2022. (Photo, AFP)
Le milieu de terrain danois #10 Christian Eriksen et le défenseur tunisien #24 Ali Abdi se battent pour le ballon lors du match de football du groupe D de la Coupe du monde Qatar 2022 entre le Danemark et la Tunisie au stade Education City à Al-Rayyan, à l'ouest de Doha, le 22 novembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 22 novembre 2022

Mondial-2022: mordante, la Tunisie accroche le Danemark

Le milieu de terrain danois #10 Christian Eriksen et le défenseur tunisien #24 Ali Abdi se battent pour le ballon lors du match de football du groupe D de la Coupe du monde Qatar 2022 entre le Danemark et la Tunisie au stade Education City à Al-Rayyan, à l'ouest de Doha, le 22 novembre 2022. (Photo, AFP)
  • Agressifs et très en rythme, les Tunisiens, portés par un stade acquis à leur cause en raison notamment de l'importance de leur communauté au Qatar, ont effectivement sauté à la gorge de leur adversaire dès les premiers instants
  • Les Scandinaves n'avaient jamais perdu en coupe du monde contre une équipe africaine

AL RAYYAN: Le Danemark, longtemps étouffé par une très généreuse équipe de Tunisie , a poussé sur la fin mais n'a pas réussi à forcer la décision (0-0), déjouant pour son entrée en matière dans le groupe D du Mondial-2022 avant ses retrouvailles avec la France.

Les Scandinaves n'avaient jamais perdu en coupe du monde contre une équipe africaine. Quant aux Tunisiens, ils n'avaient jamais battu une sélection européenne: 2022 n'a pas dérogé à ces règles mais ce point arraché, au terme d'un match tactique et très intense, satisfera sûrement plus les Aigles de Carthage, qui ont affiché un visage plus réjouissant que les Danois, apparus bien hésitants.

Agressifs et très en rythme, les Tunisiens, portés par un stade acquis à leur cause en raison notamment de l'importance de leur communauté au Qatar, ont effectivement sauté à la gorge de leur adversaire dès les premiers instants.

Au milieu, Laïdouni a parfaitement muselé Eriksen, invisible sauf sur coup de pied arrêté avant une belle tentative repoussée de peu (69), tandis que devant, le grand Jebali, parfait pour faire oublier Khazri, resté sur le banc, a mis tout son poids dans la balance pour déboussoler la charnière.

Obligés de gérer, les Nordiques ont néanmoins pu légèrement sortir la tête de l'eau en 2e période, lorsque les Maghrébins, incapables de tenir un tel rythme et une telle pression tout le match, ont relâché quelque peu leur étreinte.

Laïdouni, auteur d'une formidable percée (51) de 50 mètres, ou une main d'Andersen (71) dans la surface auraient néanmoins pu faire pencher le sort en faveur des Tunisiens tandis qu'en face une tête de Cornelius a heurté le poteau (70) et que Lindström a obligé Dahmen a une belle parade (90+3).

Fessée par le Brésil (5-1) fin septembre en amical, la Tunisie peut se féliciter d'avoir montré un tout autre visage face à une grosse nation européenne. Le Danemark s'est lui affiché en lointain héritier de l'équipe enjouée qui avait atteint les demi-finales du dernier Euro et dominée la France à deux reprises lors de la dernière Ligue des nations.

Lors de ses retrouvailles justement avec les Bleus dans quatre jours, qui pourraient en profiter dans la soirée pour prendre la tête du groupe D en dominant l'Australie, la sélection de Kasper Hjulmand devra probablement afficher d'autres intentions.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.