El-Hadj M’hamed El-Anka: Parfum de chaâbi dans les venelles de la Casbah

Des musiciens de châabi algérois interprètent un morceau lors d'une répétition, le 04 septembre 2007 à l'espace Julien à Marseille (Photo, AFP).
Des musiciens de châabi algérois interprètent un morceau lors d'une répétition, le 04 septembre 2007 à l'espace Julien à Marseille (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 23 novembre 2022

El-Hadj M’hamed El-Anka: Parfum de chaâbi dans les venelles de la Casbah

  • El Hadj M'hamed El Anka, précurseur de la chanson chaâbie et enseignant de musique, aura enrichi sensiblement le répertoire du patrimoine musical algérien
  • Cette illustre personnalité de l'art algérien, disparue le 23 novembre 1978, aura été l'initiateur du genre chaâbi

La scène musicale nationale lui doit le chaâbi contemporain, le mandole, une interprétation atypique et des succès qui raisonnent encore chez plusieurs générations de chanteurs et musiciens. El Hadj M'hamed El Anka, précurseur de la chanson chaâbie et enseignant de musique, aura enrichi sensiblement le répertoire du patrimoine musical algérien.

L'Algérie qui célèbre cette année le soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, lui doit aussi l'hymne populaire à l'indépendance, le fameux «Hamdoulillah mabqach istiîmar fi bladna», une œuvre que le «Cardinal» avait écrite et composée alors que l'affranchissement du joug colonial se profilait à l'horizon, pour la chanter la première fois le 3 juillet 1962.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Sur la résistance et le jargon de la rhétorique des militants libanais

Une image prise par la télévision al-Manar du Hezbollah, le 27 octobre 2022, montre le chef du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah prononçant un discours télévisé (Photo, al-Manar/AFP).
Une image prise par la télévision al-Manar du Hezbollah, le 27 octobre 2022, montre le chef du mouvement chiite libanais Hassan Nasrallah prononçant un discours télévisé (Photo, al-Manar/AFP).
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  • Très rarement, les responsables du Hezbollah disent quoi que ce soit sur les positions du président
  • Et ils ne mentionnent pas non plus quoi que ce soit sur son intégrité ou même sa volonté de se conformer à la constitution

Lorsqu'un haut responsable du Hezbollah libanais évoque les critères qui rendent un président de la république acceptable aux yeux du parti, il évoque des phrases et des termes comme : « La pression américaine ne lui fait pas peur », « Israël le craint », « il défie... », « il tient bon... », « il affronte... »

Le fait est que ce langage fait davantage penser à un bon boxeur ou à un lutteur qu’à un bon homme politique. Très rarement, les responsables du Hezbollah disent quoi que ce soit sur les positions du président qu'ils souhaitent sur l'économie ou le système éducatif du pays, sur ses opinions sur les questions sociales ou sur sa vision du monde, et ils ne mentionnent pas non plus quoi que ce soit sur son intégrité ou même sa volonté de se conformer à la constitution. Ce sont les questions sur lesquelles un homme politique est interrogé et tenu responsable.

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Art et pouvoir de la déformation politique

Le président tunisien Kais Saied (Photo, AFP).
Le président tunisien Kais Saied (Photo, AFP).
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  • Au lendemain de la révolution et pendant plus d’une décennie, la déformation politique et l’inaptitude dans les domaines et les activités en tous genres avaient perduré
  • Les gouvernants de l’époque avaient privé la Tunisie de quiétude et de dimension

Au lendemain de la révolution et pendant plus d’une décennie, la déformation politique et l’inaptitude dans les domaines et les activités en tous genres avaient perduré. Les gouvernants de l’époque avaient privé la Tunisie de quiétude et de dimension. Les valeurs liées à l’action politique, notamment morales, respect des règles, respect des autres et loyauté, avaient entraîné le paysage politique dans une démobilisation particulièrement orientée vers l’excès et la disproportion.

La plupart des partis politiques avaient associé avec imprécision l’action politique aux dépassements et aux dérèglements. Ils en avaient fait un prétexte, voire une raison, pour dénaturer les vertus de la révolution, tout particulièrement à travers des comportements abusifs, ou même des relents récurrents à l’absence de morale.

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Coupe d’Afrique des nations: 37 ans après, le Maroc accueille la fête du Continent-Mère

Patrice Motsepe (2e à gauche), président de la Confédération africaine de football (CAF), annonce les pays hôtes de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 et 2027 (Photo, AFP).
Patrice Motsepe (2e à gauche), président de la Confédération africaine de football (CAF), annonce les pays hôtes de la Coupe d'Afrique des Nations 2025 et 2027 (Photo, AFP).
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  • L’annonce a été faite par le président de la CAF, Patrice Motsepe, lors d’une conférence de presse tenue au Caire
  • «Je suis très fier du Maroc», a déclaré Motsepe

Avec les infrastructures multiples et le savoir-faire attesté du pays, les concurrents du dossier marocain n’avaient aucune chance. C’est donc naturellement que le comité exécutif de la Confédération africaine de football a décidé, à l’unanimité, de confier l’organisation de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des nations au Royaume.

L’annonce a été faite par le président de la CAF, Patrice Motsepe, lors d’une conférence de presse tenue au Caire, à la suite de la réunion du comité exécutif. Même si le désistement des autres candidatures avait enlevé tout suspense, il a fallu attendre l’officialisation de la décision par le patron du football africain et voir enfin les mots «Maroc, pays organisateur de la CAN 2025», pour en avoir le cœur net. L’histoire du football africain nous a toujours appris à être prudents avec les décisions où la politique se mêle allègrement des affaires du football.

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