Mondial: L'Angleterre en panne d'inspiration accrochée par les Etats-Unis

Christian Pulisic (Photo, AFP).
Christian Pulisic (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 26 novembre 2022

Mondial: L'Angleterre en panne d'inspiration accrochée par les Etats-Unis

  • Vendredi la formation de Gareth Southgate a semblé en panne d'inspiration, à l'image du capitaine Harry Kane
  • Cependant l'Angleterre a bien failli avoir le dernier mot dans le temps additionnel, sur un coup franc tiré de la gauche par Luke Shaw pour Kane

AL KHOR: Après le feu d'artifice initial aux dépens de l'Iran (6-2), l'Angleterre a cette fois déçu en concédant le match nul 0-0 contre les États-Unis, vendredi à al-Khor lors de la 2e journée du groupe B du Mondial.

Décevante mais néanmoins en ballottage favorable avant son match contre le pays de Galles mardi prochain lors de la dernière journée de la phase de poules.

Les États-Unis, pour leur part, joueront leur qualification le même jour, dans un duel hautement politique, face à l'Iran qui pour l'heure les devance d'un point, à la deuxième place, derrière l'Angleterre.

Vendredi la formation de Gareth Southgate a semblé en panne d'inspiration, à l'image du capitaine Harry Kane.

Un temps incertain en raison d'une blessure à une cheville, le buteur de Tottenham était bien titulaire au coup d'envoi mais n'a guère brillé au cours d'une rencontre bien peu emballante.

Kane s'est pourtant créé la première occasion à l0e minute, lorsqu'il a repris au point de penalty un centre en retrait de Bukayo Saka, mais son tir a été détourné par le défenseur américain Walker Zimmerman.

Après une vingtaine de minutes d'une assez nette domination anglaise, la rencontre s'est quelque peu équilibrée et les Américains à leur tour ont été bien près d'ouvrir le score.

Un bon Pulisic

A la 26e minute, en effet, l'attaquant de Lille, Timothy Weah, a adressé une passe à Weston McKennie dont la demi-volée au point de penalty est passée au-dessus du but de Jordan Pickford.

Le gardien d'Everton a connu une nouvelle frayeur à la 33e minute lorsque l'Américain Christian Pulisic, milieu de terrain de Chelsea, a placé une frappe depuis le coin gauche de la surface de réparation qui est allée s'écraser sur la transversale du but anglais.

Bousculée, comme sur cette tête de Pulisic de peu à côté (43e), l'Angleterre a connu un sursaut en fin de première mi-temps, avec deux occasions coup sur coup: une reprise au-dessus de Bukayo Saka sur un centre de Luke Shaw (45e) et une belle frappe à l'entrée de la surface de Mason Mount, détournée en corner par Matt Turner (45+1), le gardien américain d'Arsenal.

Le scénario a été à peu près identique en seconde période, avec des Anglais à la peine face à des Américains animés par un excellent Christian Pulisic, plus que jamais libéré du poids du capitanat et épanoui en simple soldat au service de son équipe.

Cependant l'Angleterre, dans un dernier sursaut, a bien failli avoir le dernier mot dans le temps additionnel, sur un coup franc tiré de la gauche par Luke Shaw pour Kane dont la tête n'a pas trouvé le cadre (90+3). Un jour sans pour le capitaine des Three Lions.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.