Le village saoudien vieux de plusieurs siècles au sommet d'un cratère volcanique

Tabah et ses environs étaient une zone d'activité volcanique. En 1983, un affaissement du sol, accompagné de fissures et de fentes, conduit au développement de fractures qui parcourent de longues distances le long du cratère, conduisant à l'évacuation de ses habitants. (Photo fournie)
Tabah et ses environs étaient une zone d'activité volcanique. En 1983, un affaissement du sol, accompagné de fissures et de fentes, conduit au développement de fractures qui parcourent de longues distances le long du cratère, conduisant à l'évacuation de ses habitants. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 18 novembre 2020

Le village saoudien vieux de plusieurs siècles au sommet d'un cratère volcanique

  • C’est en 1983 que les habitants du village de Tabah, à l'est de Hail, ont découvert qu'ils vivaient sur un cratère volcanique depuis des siècles
  • Hamad al-Mawkaa, un homme de 57 ans qui vivait à Tabah, révèle que le village avait commencé à voir apparaître de grandes fissures il y a plus de trois décennies

LA MECQUE: C’est en 1983 que les habitants du village de Tabah, à l'est de Hail, ont découvert qu'ils vivaient sur un cratère volcanique depuis des siècles.

Le village, niché dans les montagnes de Salma, dans le nord de l'Arabie saoudite, présentait une image parfaite de paix et d'harmonie. Les villageois ont rapporté avoir ressenti des tremblements et avoir vu des fissures dans le sol ici et là, mais personne ne s’en est beaucoup préoccupé.

La situation s’est aggravée dans les années 1980, quand un projet de développement a vu le jour dans la région et qu’une entreprise d’asphalte a commencé à paver des routes, un processus qui nécessitait que l’eau souterraine du village soit extraite.

Les changements de la nappe phréatique ont entraîné une série de bruits forts et un affaissement du sol, ce qui a détruit plusieurs maisons. C'est alors que le gouvernement a décidé de placer les villageois en sécurité et de les indemniser en mettant à leur disposition des maisons en dehors de la zone volcanique.

Khalaf Naif al-Hasher, âgé de 70 ans, né dans le vieux village de Tabah, a expliqué à Arab News qu'il s'agissait d'une zone importante et bien connue du nord de l'Arabie saoudite et que ses habitants étaient réputés pour leur gentillesse et leur compassion.

«Je me souviens très bien de l'époque où mes proches et moi avons quitté Tabah après avoir commencé à ressentir des phénomènes géologiques tels que des déchirures, des fissures et des affaissements de terres», raconte-t-il.

«Bien que nous ayons ressenti des tremblements et que nous ayons vu de légères fissures ici et là, personne ne s'en souciait et les habitants du village n'étaient pas gênés par ces phénomènes.»

Il déclare qu'il a été urgent de déménager dans ce qu'il appelle «le nouveau Tabah» après que plusieurs maisons du village, qui comptait à l'époque 1 500 habitants, ont été endommagées.

«Le village n'avait pas été affecté par des déséquilibres dans la consommation d'eau par le passé. Ce n'est qu'après avoir commencé à utiliser des équipements de pompage d'eau dans l'agriculture qu'un déséquilibre s'est créé, provoquant une diminution du sol pour occuper le vide, ce qui a provoqué des tremblements», affirme le géologue Mubarak al-Salamah.

«La compagnie d'asphalte consommait de grandes quantités de cette eau souterraine qui faisait la réputation de Tabah, et les habitants vendaient de l'eau à l’entreprise.»

Al-Hasher indique que lui et d'autres personnes présentes à cette époque se souviennent encore du son effrayant qui venait du sol.

«Tout le monde a ressenti la force et l'intensité des tremblements qui ont conduit à un affaissement des terres», confie-t-il. «Ces maisons fissurées existent toujours.»

M. Al-Hasher raconte encore que le gouvernement saoudien est intervenu opportunément et que ses agences ont agi rapidement, inspectant deux cent cinquante maisons endommagées. Le gouvernement a alors décidé de déplacer tous les habitants vers une autre zone résidentielle située à environ trois kilomètres du vieux Tabah, en dehors de la zone volcanique.

(photo fournie)

 

Hamad al-Mawkaa, un homme de 57 ans qui vivait à Tabah, révèle à Arab News que de grandes fissures sont apparues dans le village il y a plus de trois décennies. Il précise que la situation s'est aggravée lorsque l'eau souterraine, que les villageois n'avaient auparavant utilisée qu'en petites quantités pour la boisson et l'irrigation, a été épuisée en raison du projet.

Selon le géologue Mubarak al-Salamah, il est possible de remarquer à Tabah des falaises balayées et des colonnes stratigraphiques, qui indiquent la survenue de plusieurs éruptions volcaniques successives. (Photos/réseaux sociaux)
Selon le géologue Mubarak al-Salamah, il est possible de remarquer à Tabah des falaises balayées et des colonnes stratigraphiques, qui indiquent la survenue de plusieurs éruptions volcaniques successives. (Photos/réseaux sociaux)

«En quelques jours, toutes les réserves d'eau souterraine ont été vidées, et le village n'a pas pu compenser la perte d'eau due à la pénurie des pluies. Cela a provoqué un déséquilibre dans la croûte terrestre, qui a conduit à une série de fissures et de fentes qui se sont propagées dans tout le village», rappelle Al-Mawkaa.

Le géologue Mubarak al-Salamah, un expert du tourisme désertique et environnemental, raconte à Arab News que le village de Tabah était devenu attrayant pour les touristes venant de l'intérieur et de l'extérieur du Royaume.

«À l'époque (1983), le gouvernement a envoyé une équipe du ministère de l'Intérieur, de l'Agriculture et de l'Eau, du ministère du Pétrole et des Ressources minérales et du ministère des Affaires municipales et rurales. J'étais membre de cette équipe, qui a fait des recommandations après avoir inspecté les fentes, les joints et les fissures. Cela a incité le gouvernement à déplacer les résidents à l'extérieur du cratère et à leur fournir de nouvelles maisons», ajoute le scientifique.

L'affaissement du sol, accompagné de fissures et de fentes, a conduit au développement de fractures qui ont couru sur de longues distances le long du cratère, qui a un diamètre d'environ deux kilomètres à certains endroits, explique M. Al-Salamah, qui ajoute: «Avec cela, la forme conique du volcan s'est transformée en un entonnoir, et comme le système de drainage était confiné, l'eau de pluie s'est accumulée à l'intérieur du cratère et a formé un réservoir d'eau souterraine.»

Expliquant les conditions qui ont conduit à l’évacuation du village, M. Al-Salamah précise: «Le village n’avait pas été affecté par le passé par des déséquilibres dans la consommation d’eau. Ce n'est qu'après que les gens ont commencé à utiliser des équipements de pompage d'eau dans l'agriculture qu'un déséquilibre s'est créé, provoquant la diminution du sol pour occuper le vide, ce qui a provoqué des tremblements.»

Selon le géologue, il est possible de remarquer des falaises balayées et des colonnes stratigraphiques à Tabah, qui indiquent la survenue de plusieurs éruptions volcaniques successives.

Le géologue déclare également que les habitants de Tabah, comme d’autres dans la région, à l’exception des spécialistes, n’étaient pas au courant de ce fait avant que certaines parties des terres du village ne cèdent.

«Tabah et ses environs étaient une zone d'activité volcanique. Le village d'Al-Na’i se situe également au sommet du volcan Hatimah, et les environs du village d'Abdah sont des cratères volcaniques éteints. Ces zones doivent être investies pour servir d'attractions touristiques qui profitent à toute la région», indique Al-Salamah.

 «Si des installations touristiques étaient mises à disposition, telles que des habitations construites à partir de matières premières disponibles dans la région comme la boue et le basalte, la région deviendrait l'une des attractions touristiques les plus importantes de Hail.»

«Nous devons considérer l'importance du tourisme naturel dans les montagnes voisines de Salma, qui sont propices à la randonnée, à l'alpinisme et au parapente. Le tourisme islamique et historique dans la ville de Faid et Darb Zubaida (route de Zubaida) est encore plus beau. Zubaida, l'épouse du calife Harun al-Rashid, a été immortalisée à travers les bassins d'eau qui montrent l'ingéniosité des Arabes dans la collecte et l'ingénierie de l'eau.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le 87ème prix Albert Londres sera remis le 25 octobre à Beyrouth

Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
Le journaliste français et président du Prix Albert Londres, Hervé Brusini, s'exprime lors du dévoilement d'une plaque commémorative en hommage au caméraman de l'AFP Arman Soldin, tué en Ukraine, sur l'esplanade du Centre universitaire de Vichy, dans le centre de la France, le 7 mai. (AFP)
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  • La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris
  • "Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association

PARIS: Le 87ème prix Albert Londres, qui récompense le meilleur reportage écrit et audiovisuel francophone de l'année, sera remis le 25 octobre à Beyrouth, a annoncé mercredi l'association.

La capitale libanaise devait l'an dernier accueillir les délibérations de la plus prestigieuse récompense de la presse francophone, mais les bombardements israéliens sur plusieurs régions du Liban ont obligé le jury à rapatrier ses travaux sur Paris.

"Il y a d'abord Beyrouth, Beyrouth est une ville heureuse", écrit Albert Londres en novembre 1919, cité par le communiqué de l'association.

"Mais l'histoire en décida autrement. Quand le journaliste est revenu dans la région dix ans plus tard, les mots massacres et assassinats se sont imposés sous sa plume. Le conflit israélo-palestinien voyait ses premières victimes", poursuit le texte.

"Déjà ! Près de cent ans plus tard, la tragédie est massive. Informer est un enjeu vital malgré les bombes, malgré les murs. Le Prix Albert Londres se devait d'aller y voir. Le propre du reportage, en somme".

L'association Albert Londres a dévoilé la liste des articles, films et livres pré-sélectionnés pour l'édition 2025, sur 134 candidatures.

Pour le 87ème prix de la presse écrite, ont été choisis : Eliott Brachet (Le Monde), Julie Brafman (Libération) , Emmanuel Haddad (L'Orient-Le Jour), Iris Lambert (Society, Libération), Ariane Lavrilleux (Disclose), Célian Macé (Libération), Matteo Maillard (Libération, Jeune Afrique) et Arthur Sarradin (Libération, Paris Match).

Pour le 41ème prix audiovisuel, ont été retenus : Solène Chalvon-Fioriti pour "Fragments de guerre" (France 5), Marianne Getti et Agnès Nabat pour "Tigré : viols, l'arme silencieuse" (Arte), Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour "Le Syndrome de La Havane" (Canal+), Julien Goudichaud pour "Calais-Douvres, l'exil sans fin" (LCP), Louis Milano-Dupont et Elodie Delevoye pour "Rachida Dati, la conquête à tout prix" (France 2) et Solène Oeino pour "Le Prix du papier" (M6).

Pour le 9ème prix du livre, ont été désignés Charlotte Belaich et Olivier Pérou pour "La Meute" (Flammarion), Siam Spencer pour "La Laverie" (Robert Laffont), Quentin Müller pour "L'Arbre et la tempête" (Marchialy) et Elena Volochine pour "Propagande : l'arme de guerre de Vladimir Poutine" (Autrement).

L'an dernier, la journaliste du Monde Lorraine de Foucher avait remporté le prix pour l'écrit pour ses reportages et enquêtes sur les viols de Mazan, les migrantes violées et encore les victimes de l'industrie du porno.

Le prix de l'audiovisuel avait été décerné à Antoine Védeilhé et Germain Baslé pour leur film "Philippines: les petits forçats de l'or" (Arte) et le prix du livre avait couronné Martin Untersinger pour "Espionner, mentir, détruire" (Grasset), une enquête sur les attaques dans le cyberespace.

Créé en 1933 en hommage au journaliste français Albert Londres (1884-1932), père du grand reportage moderne, le prix est doté de 5.000 euros pour chacun des candidats, qui doivent avoir moins de 41 ans.


Des projets architecturaux saoudiens parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA

Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
Le Wadi Safar Experience Center est une porte d'entrée vers le développement plus large de Wadi Safar et s'inspire du style vernaculaire Najdi. (Fourni)
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  • Deux projets innovants situés à Riyad – le parc King Salman et le centre d’expérience de Wadi Safar – ont été sélectionnés parmi les 15 finalistes du nouveau prix RIBA
  • Ce prix célèbre des projets ayant un impact social fort et une vision durable

DUBAÏ : Riyad s'impose comme un centre du design de pointe, alors que le Royal Institute of British Architects (RIBA) a dévoilé les 15 finalistes de son tout premier prix des bâtiments les plus transformateurs du Moyen-Orient.

Cette nouvelle distinction récompense les projets architecturaux récents ayant le plus d’impact social et de transformation à travers le Golfe, et deux des candidats les plus remarquables se trouvent dans la capitale saoudienne.

Au cœur de la contribution de Riyad figure le parc King Salman, une vaste opération de réhabilitation de l’ancien aéroport de la ville, réalisée par Gerber Architekten, Buro Happold et Setec. Ce projet ambitieux transforme une relique de l’ère aérienne en une oasis urbaine immense, offrant aux habitants et visiteurs un réseau de jardins, de plans d’eau et d’espaces de loisirs. Il met en œuvre des techniques novatrices de régénération des sols désertiques, d’utilisation durable de l’eau et de plantation résistante au climat.

Non loin de là, le centre d’expérience de Wadi Safar sert de porte d’entrée au développement plus large de Wadi Safar. Conçu par Dar Al Omran – Rasem Badran, il s’inspire du style vernaculaire najdi, avec des cours intérieures et un aménagement paysager en bermes de terre créant une atmosphère fraîche et contemplative tout en valorisant le patrimoine régional.

La liste des finalistes met également en lumière l’excellence dans tout le Moyen-Orient. Aux Émirats arabes unis, le sanctuaire des tortues et de la faune de Khor Kalba (Hopkins Architects) soutient la réhabilitation des tortues et oiseaux en danger dans la mangrove ancestrale de Sharjah, avec des pavillons arrondis se fondant dans le paysage côtier. À Dubaï, le centre Jafar du Dubai College (Godwin Austen Johnson) offre un espace STEM flexible, baigné de lumière naturelle, où l’acoustique et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

À Doha, le centre Al-Mujadilah et sa mosquée pour femmes (Diller Scofidio + Renfro) réinterprètent de manière contemporaine un espace sacré, avec un toit percé de plus de 5 000 puits de lumière diffusant une lumière naturelle apaisante dans les salles de prière et les espaces communautaires.

Plusieurs projets revisitent les formes patrimoniales dans un contexte contemporain. À Sharjah, The Serai Wing, Bait Khalid Bin Ibrahim (ANARCHITECT) transforme deux maisons familiales des années 1950, autrefois propriétés d’un marchand de perles, en un hôtel boutique alliant préservation du patrimoine et design contemporain.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Cate Blanchett sera à l’honneur au Festival du film d’El Gouna

Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
Cate Blanchett sera l'invitée d'honneur de cette année et recevra le prix Champion de l'humanité. (Getty Images)
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  • L’actrice australienne sera l’invitée d’honneur du festival égyptien et recevra le Champion of Humanity Award pour son engagement humanitaire auprès des réfugiés en tant qu’ambassadrice du HCR
  • Reconnue pour ses rôles marquants au cinéma et son implication sur scène, Blanchett est aussi saluée pour son action sur le terrain dans des camps de réfugiés, incarnant la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité

DUBAÏ : L’actrice et productrice australienne Cate Blanchett sera mise à l’honneur lors de la 8e édition du Festival du film d’El Gouna, en Égypte, qui se tiendra du 16 au 24 octobre.

Elle sera l’invitée d’honneur de cette édition et recevra le Champion of Humanity Award (Prix de la Championne de l’Humanité).

« De ses rôles emblématiques dans Elizabeth, Blue Jasmine et TÁR, à ses collaborations remarquables avec les plus grands réalisateurs, Cate Blanchett a laissé une empreinte indélébile sur le cinéma mondial », a publié le festival sur Instagram.

« Au-delà de son art, elle continue de défendre des causes humanitaires urgentes en tant qu’ambassadrice de bonne volonté mondiale pour le HCR, reflétant ainsi la vision du festival : le cinéma au service de l’humanité », ajoute le communiqué. « Pour saluer son engagement en faveur des réfugiés et des personnes déplacées de force, Cate Blanchett recevra le Champion of Humanity Award du Festival du film d’El Gouna. »

Cate Blanchett est également connue pour son travail sur scène, ayant été co-directrice artistique de la Sydney Theatre Company. Elle est aussi cofondatrice de Dirty Films, une société de production à l’origine de nombreux films et séries récompensés.

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Depuis 2016, elle occupe le rôle d’ambassadrice de bonne volonté pour le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. À ce titre, elle utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause des réfugiés et encourager le soutien international. Elle a visité des camps de réfugiés et des communautés hôtes dans des pays comme la Jordanie, le Liban, le Bangladesh, le Soudan du Sud, le Niger et le Brésil.

En 2018, elle a reçu le Crystal Award lors du Forum économique mondial en reconnaissance de son engagement humanitaire.

Amr Mansi, fondateur et directeur exécutif du Festival d’El Gouna, a déclaré : « C’est un immense honneur d’accueillir une artiste du calibre de Cate Blanchett. Son talent exceptionnel fascine le public depuis des décennies, et son engagement humanitaire à travers le HCR est véritablement inspirant.

Ce partenariat avec le HCR et la Fondation Sawiris, ainsi que sa venue, illustrent parfaitement la mission essentielle de notre festival : utiliser la force du cinéma pour promouvoir un changement positif et soutenir l’humanité. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com