Mondial: «On frôle quelque chose», regrette Deschamps après une finale «cruelle»

L'entraîneur français Didier Deschamps réagit lors de la cérémonie de remise des trophées après la défaite de la France (Photo, AFP).
L'entraîneur français Didier Deschamps réagit lors de la cérémonie de remise des trophées après la défaite de la France (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 19 décembre 2022

Mondial: «On frôle quelque chose», regrette Deschamps après une finale «cruelle»

  • Le contrat du patron des Bleus arrive à échéance fin décembre et Noël Le Graët a déjà prévenu que Deschamps aurait la main
  • Malgré tout, on est revenus de nulle part en renversant une situation compromise

DOHA: "On a frôlé quelque chose qu'on aurait pu toucher", a réagi le sélectionneur de la France, Didier Deschamps, après la finale du Mondial perdue contre l'Argentine (3-3 ap, 4-2 tab), regrettant une fin de match "cruelle" après une entame sans "dynamisme" ni "fraîcheur".

Q: Comment analysez-vous cette finale ?

R: "Pendant 60 grosses minutes, il n'y a pas eu de match. Malgré tout, on est revenus de nulle part en renversant une situation compromise. C'est ça qui donne le plus de regrets. Le scénario, c'est le foot. On a une balle de Coupe du monde à la dernière minute (une frappe de Randal Kolo Muani, NDLR) et cela nous sourit pas. Aux tirs au but, ce ne sont pas les mêmes regrets. Je félicite l'Argentine, qui a mis beaucoup de qualité, d'agressivité, un peu de roublardise aussi comme on s'y attendait. Il y a eu beaucoup d'émotions, c'est pour cela que c'est cruel à la fin. On frôle quelque chose qu'on aurait pu toucher. Malheureusement ce n'est pas le cas. Plusieurs raisons nous ont amenés à être moins bien sur ce match. L'adversaire, d'abord, et nous, avec moins d'énergie pour plusieurs joueurs importants. Malgré tout, avec l'entrée de jeunes joueurs qui ont moins d'expérience mais beaucoup de fraîcheur, on a fait ce qu'il fallait pour se donner le droit de rêver, mais le rêve ne s'est pas concrétisé."

Q: Y avait-il des problèmes physiologiques ou physiques chez certains joueurs, avec le virus des derniers jours ?

R: "C'est l'ensemble du groupe qui a subi depuis un petit moment une situation. On l'a gérée au mieux. Est-ce qu'il y a un impact physique, psychologique, je n'ai pas la réponse. Je n'avais pas la moindre inquiétude sur les joueurs qui ont commencé le match. Il y a eu aussi un jour de repos en moins. Ce sont des éléments, pas des excuses. On n'avait pas le dynamisme qu'on a eu jusqu'à maintenant, c'est pourquoi il n'y a pas eu de match pendant une heure."

Q: Pourquoi avez-vous effectué des changements si tôt ?

R: "Je voulais que cela soit différent. On manquait de fraîcheur. Il ne faut pas culpabiliser sur Olivier (Giroud) et Ousmane (Dembélé) qui ont fait beaucoup pour qu'on en arrive là. Mais aujourd'hui je les voyais moins bien. Je n'ai même pas attendu la mi-temps, car on n'allait pas y arriver. A la mi-temps, j'ai perdu un doigt (il montre un pansement à son pouce droit), cela m'arrive de temps en temps. Il faut secouer le cocotier et faire en sorte d'inverser la tendance. On n'avait pas toutes nos capacités athlétiques et c'est arrivé contre une équipe qui jouait une finale de Coupe du monde, alors que nous, je n'en avais pas l'impression."

Deschamps donne rendez-vous en début d'année sur la question de son avenir

Le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, en fin de contrat après le Mondial, a donné rendez-vous "en début d'année" 2023 sur la question de son avenir, a-t-il annoncé dimanche, sans s'étendre.

"J'aurai rendez-vous en début d'année avec mon président (de Fédération Noël Le Graët), et puis vous saurez", a-t-il répondu en conférence de presse, après la finale de Coupe du monde perdue aux tirs au but contre l'Argentine à Doha (3-3 après prolongation, 4-2 t.a.b.).

"Même si le résultat était inverse je ne vous aurais pas donné la réponse", a assuré le sélectionneur, en poste depuis l'été 2012. "C'est l'équipe de France. C'est ça qui est le plus important", a-t-il également dit sur beIN Sports.

Le contrat du patron des Bleus arrive à échéance fin décembre et Noël Le Graët a déjà prévenu que Deschamps aurait "la main" en cas de qualification dans le dernier carré de la Coupe du monde, ce qui est chose faite.

Q: Qu'avez-vous pensé de l'arbitrage ?

R: "Je vais faire attention à ce que je dis. Il a été comme il a été, il aurait pu être pire, il aurait pu être meilleur. Oui, il y a des décisions qui peuvent amener à discussion. Avant ce match, j'avais dit que l'Argentine n'avait pas été malheureuse. Je ne vais pas dire l'inverse après le match. Mais je ne veux surtout pas enlever leur mérite et leur titre."

Q: Qu'avez-vous pensé de la Coupe du monde de Kylian Mbappé, qui marque un triplé en finale, une première depuis 1966 ?

R: "(Il coupe) C'est la Coupe du monde des records. J'aurais préféré que ce soit jusqu'au bout. Kylian a marqué de son empreinte cette finale, mais pas de l'empreinte totale qu'il voulait, d'où sa tristesse à la fin, comme l'ensemble des joueurs."

Q: Comment voyez-vous l'avenir de l'équipe de France ?

R: "Des jeunes ont prouvé qu'ils pouvaient être au niveau. D'autres ne sont pas là et pourront y être dans les prochaines échéances. Il y a toujours besoin de cadres pour encadrer les plus jeunes, mais le vivier, sur la qualité, est très important. Ce sont toujours des choix à faire, puis un groupe à façonner, pour avoir de la qualité, de l'état d'esprit. Je ne suis pas inquiet par rapport à l'avenir, je n'étais pas inquiet avant. Les joueurs de 30 ans ont plus d'années derrière que devant. Mais il y a un âge de maturité, ce qui n'empêche pas d'avoir des jeunes qui peuvent hisser leur niveau, comme c'était le cas il y a quatre ans, et comme c'est le cas aussi sur cette Coupe du monde."

Propos recueillis en conférence de presse.


Paris et Alger s'enfoncent dans la crise diplomatique

La crise diplomatique entre Paris et Alger s'est encore aggravée avec de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, à laquelle la France va répondre "de manière immédiate", "ferme" et "proportionnée", a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères. (AFP)
La crise diplomatique entre Paris et Alger s'est encore aggravée avec de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, à laquelle la France va répondre "de manière immédiate", "ferme" et "proportionnée", a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères. (AFP)
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  • Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d'affectation d'agents auprès des représentations diplomatiques
  • Les autorités algériennes dénonceraient aussi le blocage du processus d'agrément de deux consuls généraux algériens nommés à Paris et Marseille, ainsi que de sept autres consuls, en attente d'agrément depuis plus de cinq mois

PARIS: La crise diplomatique entre Paris et Alger s'est encore aggravée avec de nouvelles expulsions de fonctionnaires français du territoire algérien, à laquelle la France va répondre "de manière immédiate", "ferme" et "proportionnée", a annoncé lundi le ministre français des Affaires étrangères.

"C'est une décision qui est incompréhensible et qui est brutale", a réagi Jean-Noël Barrot lors d'un point presse à Pont-L'Evêque (ouest) où il était en déplacement.

"Le départ d'agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable. Et comme je l'ai fait le mois dernier, nous y répondrons de manière immédiate, de manière ferme et de manière proportionnée à l'atteinte qui est portée à nos intérêts", a-t-il ajouté.

Malgré une tentative de réconciliation début avril orchestrée par les deux présidents Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, les deux pays ont échoué à reprendre langue de manière apaisée et durable, Alger ayant expulsé mi-avril douze fonctionnaires français du ministère de l'Intérieur.

Le chargé d'affaires de l'ambassade de France en Algérie - en l'absence de l'ambassadeur Stéphane Romatet, rapatrié à Paris pour consultations - a été convoqué dimanche au ministère algérien des Affaires étrangères pour lui notifier cette nouvelle demande des autorités algériennes, avait-on appris plus tôt de sources diplomatiques françaises.

"Manquements flagrants" 

Les fonctionnaires concernés étaient en mission de renfort temporaire, selon ces mêmes sources, qui n'étaient pas en mesure de préciser leur nombre, ni quand l'expulsion sera effective.

"C'est une décision que je déplore parce qu'elle n'est ni dans l'intérêt de l'Algérie ni dans l'intérêt de la France", a également commenté Jean-Noël Barrot.

A ce stade, le ministère algérien des Affaires étrangères n'a pas publié de communiqué officialisant cette demande qui a été annoncée par une dépêche de l'Agence de presse algérienne (APS).

L'Algérie exige "le rapatriement immédiat" de tous les employés français nommés dans des "conditions irrégulières", affirme APS.

"Cette convocation du diplomate français serait intervenue après le constat de manquements flagrants et répétés de la partie française au respect des procédures consacrées en matière d'affectation d'agents auprès des représentations diplomatiques et consulaires françaises en Algérie", poursuit l'agence, "sans que ces affectations n'aient fait, au préalable, l'objet, ni de notifications officielles, ni de demandes d'accréditation appropriées comme l'exigent les procédures en vigueur.

Les autorités algériennes dénonceraient aussi le blocage du processus d'agrément de deux consuls généraux algériens nommés à Paris et Marseille, ainsi que de sept autres consuls, en attente d'agrément depuis plus de cinq mois.

Mi-avril, les autorités algériennes avaient déjà déclaré persona non grata douze fonctionnaires français, tous travaillant pour le ministère de l'Intérieur. Ils avaient dû quitter l'Algérie en 48 heures.

Alger avait alors justifié cette décision par le fait que les autorités françaises avaient arrêté et mis en détention un agent consulaire algérien.

La France avait immédiatement riposté en prenant une mesure similaire - l'expulsion de 12 agents consulaires algériens - et en rappelant Stéphane Romatet pour consultations. Le diplomate est toujours à Paris.

Gravité inédite 

Dimanche, Jean-Noël Barrot avait souligné que la relation bilatérale restait "totalement gelée" depuis mi-avril, lors d'un entretien aux médias français France Inter/France Télévisions/Le Monde.

La récente crise, d'une gravité inédite entre l'Algérie et son ancienne puissance coloniale (1830-1962), a démarré à l'été 2024 lorsque Emmanuel Macron a apporté son soutien total à un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, revendiqué depuis 50 ans par les indépendantistes du Polisario soutenus par Alger. L'Algérie avait immédiatement retiré son ambassadeur à Paris.

A l'automne, l'arrestation à Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour des déclarations portant, selon l'Algérie, "atteinte à l'intégrité du territoire", avait fait monter d'un cran les tensions.

Les tensions se sont ensuite enflammées début 2025 lorsque Paris a réclamé l'expulsion d'influenceurs algériens, refusée par Alger.

Les autorités françaises reprochent, elles, le refus d'Alger de reprendre ses ressortissants qui sont frappés d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).


Expulsions de fonctionnaires français d'Algérie: la France répondra «de manière immédiate», «ferme» et «proportionnée» 

 La France répondra de "manière immédiate", "ferme" et proportionnée" à la décision "incompréhensible" de l'Algérie d'expulser d'autres fonctionnaires français du territoire algérien, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. (AFP)
La France répondra de "manière immédiate", "ferme" et proportionnée" à la décision "incompréhensible" de l'Algérie d'expulser d'autres fonctionnaires français du territoire algérien, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. (AFP)
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  • La France répondra de "manière immédiate", "ferme" et proportionnée" à la décision "incompréhensible" de l'Algérie d'expulser d'autres fonctionnaires français du territoire algérien
  • "C'est une décision qui est incompréhensible et qui est brutale", a réagi M. Barrot lors d'un point-presse à Pont-L'Evêque (ouest)

PONT-L'EVEQUE: La France répondra de "manière immédiate", "ferme" et proportionnée" à la décision "incompréhensible" de l'Algérie d'expulser d'autres fonctionnaires français du territoire algérien, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

"C'est une décision qui est incompréhensible et qui est brutale", a réagi M. Barrot lors d'un point-presse à Pont-L'Evêque (ouest). "Le départ d'agents en mission temporaire est injustifié et injustifiable. Et comme je l'ai fait le mois dernier, nous y répondrons de manière immédiate, de manière ferme et de manière proportionnée à l'atteinte qui est portée à nos intérêts (...) C'est une décision que je déplore parce qu'elle n'est ni dans l'intérêt de l'Algérie ni dans l'intérêt de la France", a-t-il ajouté.

 


Macron tous azimuts, Bayrou encalminé: semaine à deux vitesses pour l'exécutif

Vent dans les voiles après son weekend à Kiev, Emmanuel Macron plonge de plain-pied cette semaine dans la politique intérieure, avec en point d'orgue deux heures d'émission télévisée mardi soir. (AFP)
Vent dans les voiles après son weekend à Kiev, Emmanuel Macron plonge de plain-pied cette semaine dans la politique intérieure, avec en point d'orgue deux heures d'émission télévisée mardi soir. (AFP)
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  • Samedi avec Volodymyr Zelensky jouant la paix en Ukraine, mardi répondant aux questions du youtubeur Tibo InShape: Emmanuel Macron se démultiplie, quitte à tenter tous les grands écarts
  • Il s'est illustré à la manœuvre samedi à Kiev, lors d'un voyage commun avec les dirigeants allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk, plaidant pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours entre l'Ukraine et la Russie

PARIS: Vent dans les voiles après son weekend à Kiev, Emmanuel Macron plonge de plain-pied cette semaine dans la politique intérieure, avec en point d'orgue deux heures d'émission télévisée mardi soir. Offrant un contraste saisissant avec son Premier ministre, englué dans l'affaire Bétharram.

Samedi avec Volodymyr Zelensky jouant la paix en Ukraine, mardi répondant aux questions du youtubeur Tibo InShape: Emmanuel Macron se démultiplie, quitte à tenter tous les grands écarts.

Il s'est illustré à la manœuvre samedi à Kiev, lors d'un voyage commun avec les dirigeants allemand Friedrich Merz, britannique Keir Starmer et polonais Donald Tusk, plaidant pour un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours entre l'Ukraine et la Russie.

Après huit ans d'activité sur la scène internationale, et aux côtés de leaders moins expérimentés, le chef de l'Etat français a su aussi habilement gérer la mise en scène individuelle: dîner en tête-à-tête avec M. Zelensky et photo marquante des dirigeants debriefant avec Donald Trump autour du téléphone du Français sur haut-parleur.

Des gains politiques que M. Macron espère faire fructifier à domicile, après avoir atteint à l'automne dernier des records personnels d'impopularité, dans le sillage d'une dissolution ratée.

"Ce n'est pas la remontada" dans les sondages "et il ne peut pas se permettre de rester sur son Aventin", juge un ministre. Le même, constatant l'appétit retrouvé du président pour les moindres détails de la vie politique intérieure, glisse: "chassez le naturel, il revient au galop".

Lundi matin, il doit se rendre à Wissous (Essonne), pour l'inauguration d'un "laboratoire d'excellence" de l'entreprise franco-italienne EssilorLuxottica, leader mondial de l'optique. Un déplacement dans le cadre du raout annuel Choose France sur l'attractivité économique du pays, que M. Macron a initié et qu'il présidera le 19 mai.

Et si mercredi il devrait être sur le terrain dans le cadre des commémorations de l'attaque du péage d'Incarville qui avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires, l'attention se concentre sur ses deux heures d'émission spéciale, titrée "Les défis de la France", mardi soir sur TF1.

Il y débattra notamment avec la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet et le maire de Béziers Robert Ménard, répondra à des questions de Français, ou à des interpellations du YouTubeur Tibo InShape ou du journaliste Charles Biétry, atteint de la maladie de Charcot.

Fraîcheur 

L'occasion de défendre le bilan, mais aussi de dresser "des perspectives car il reste deux ans de mandat", fait valoir son entourage. "Il a cette volonté de travailler jusqu'au dernier jour du quinquennat", complète une ministre de poids.

Au menu, des possibles référendums, alors qu'Emmanuel Macron avait indiqué lors de ses vœux pour 2025 que les Français seraient amenés à "trancher" sur des sujets déterminants. L'éventail de thèmes que le chef de l'Etat pourrait soumettre à consultation est large, de l'utilisation des écrans chez les jeunes à l'organisation territoriale, la droite poussant ardemment pour mettre sur la table l'immigration.

François Bayrou, lui, a proposé d'interroger les citoyens sur la trajectoire à venir des finances publiques, trois Français sur cinq s'y montrant favorables selon un sondage Elabe dimanche.

"C'est un des plus importants sujets que la nation a devant elle aujourd'hui. Je ne crois pas que la classe politique le traitera spontanément", fait-il valoir auprès de l'AFP, s'en remettant donc au "peuple des citoyens".

La suggestion de M. Bayrou a reçu un accueil tiède dans l'entourage de M. Macron, rappelant que le référendum reste une prérogative présidentielle. Signe de la fraîcheur d'une relation au sommet de l'exécutif faite de "hauts et de bas", dixit un proche du Premier ministre.

Difficile à ce titre de ne pas regarder les deux heures d'émission de M. Macron à l'aune de ce qui attend M. Bayrou le lendemain: son audition par une commission d'enquête de l'Assemblée sur les violences dans les établissements scolaires. En toile de fond, l'affaire Betharram qui lui colle aux doigts comme le sparadrap du capitaine Haddock, puisqu'il devra se défendre de sa connaissance de faits de violences sexuelles et physiques dans cet établissement au cœur de son fief des Pyrénées-Atlantiques.

Ce dossier mobilise son énergie - il dénonce des "accusations scandaleuses" - plombe sa popularité et alimente son procès en immobilisme. Une situation que semble vouloir exploiter le chef de l'Etat: "Bayrou dans ses tergiversations et sa lenteur, il donne de l’air à Macron", glisse un de ses fidèles.